Coup de foudre

Texte et photos Nicole

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J ‘ai découvert Venise par un chaude journée du mois d’août 1996.

Au détour du "Canale della Giudecca", l’arrivée dans le bassin de San Marco suscita en moi une émotion indescriptible.

Ces bâtisses superbes, le Palais des Doges, la Basilique Saint Marc, et le majestueux campanile, m'offraient  un spectacle unique.

Je savais que ce premier coup d’œil à Venise venait de m’y attacher à jamais.

 

 

Comme la foudre qui s’abat sur nous, comme un cœur tombe amoureux d’un autre cœur,

je venais de m’enflammer pour ces vieilles pierres.

Au fur et à mesure,  je découvrais le charme de ses « calli » et de ses « campi ».

Tout me paraissait beau.

Je ne voyais pas les immeubles délabrés,

ni les canaux pollués par les immondices.

Venise était là, vivait en moi comme elle y vit toujours.

 

J’avais l’impression de la connaître depuis longtemps,

d’avoir déjà parcouru ces ruelles qui me menaient au Rialto.

Sur un pont ou derrière un vieux puits,

 je cherchais le regard d’un chat me guettant au passage.

 

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