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© Éditions  Livre de poche, 2004

(Livre de poche ; 30128)

 

Requiem vénitien

Vincent Engel

 

L’action se déroule dans la Venise du Risorgimento, et, notamment dans les années 1848-1849 lors de l’insurrection vénitienne, menée par Daniele Manin, contre l’occupant autrichiens.

La musique est omniprésente dans ce roman. Elle y joue un rôle important. En effet, l’intrigue  tourne essentiellement autour du personnage d’Alessandro Giacolli. Ce dernier est un musicien au passé trouble et sombre.

Un mystère l’entoure. Pour certains, il s’agit d’un compositeur raté, pour d’autres, Alessandro Giocolli est un musicien génial en manque d’inspiration. Nuls n’arrivent à cerner le personnage, et, celui ci emportera son secret dans la tombe.

Les personnages, y compris les « méchants », sont pathétiques, sympathiques. Il est pratiquement impossible de les haïr, on ne peut que prendre faits et causes pour eux, même si certains sont capables des pires bassesses, par jalousie, par envie, pour détruire la réputation d’une personne qu’ils haïssent. 

Même si l’auteur reprend des thèmes classiques tel que la lutte pour la liberté, l’amour, l’art (dans le cas présent, la musique), etc., il n’y a aucun temps mort, l’intrigue monte en puissance au fils de la lecture.

En ce qui me concerne, j’ai beaucoup apprécié ce roman de Vincent Engel. Je le recommande vivement.

Marianne

 

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© Éditions  J’ai lu, 2008

(J’ai lu ; 5582. Aventures & passions)

 

Le Seigneur de la nuit

Susan Wiggs

 

Il s’agit d’un roman à l’eau de rose.

Ce n’est pas génial, génial, mais, c’est quand même plus palpitant que les romans de Barbara Cartland.

Outre le classique coup de foudre entre la jeune fille issue du peuple, et, d’un gentilhomme, d’âge mur (du moins pour l’époque), issu de la noblesse vénitienne,  il y a une petite enquête policière qui  « tient la route »  avec des meurtres, une sombre histoire de vengeance, et, surtout une bonne dose d’érotisme. Erotisme qui pimente l’intrigue quelque peu légère à mon goût. 

Il y a nettement mieux, mais, l’avantage de ce genre de roman, c’est que cela repose les neurones, et, que l’on peut piquer du nez au beau milieu de l’action sans que cela gêne le moins du monde.

Cela se lit ultra rapidement, et, s’oublie encore plus vite !!!!!!

Marianne

 

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© Éditions Le Livre de poche, 2004

(Livre de poche ; 30197)

 

 

  Séraphin Verre    

Christian Pernath

 

Le présent roman est un portrait du monde paysan au travers du destin tragique d’une famille de fermiers, et, plus particulièrement celui de Séraphin Verre, un gamin de 10 ans.

C’est surtout une description de la vie quotidienne de Séraphin Verre et de sa famille en ce début du 20eme siècle.

La Première Guerre Mondiale verra de nombreuses familles se déchirer, sombrant  petit à petit vers l’horreur, la mort, et, surtout l’ébauche du génie de Séraphin comme futur maître verrier.

Après la guerre, il prendra le chemin de Murano pour se perfectionner auprès des maîtres verriers.

Venise, et, plus particulièrement Murano n’est présente que dans les tous derniers chapitres, mais, on assiste à l’épanouissement de Séraphin. Ce dernier se tourne de plus en plus vers l’avenir, les rêves qu’il a enfoui au plus profond de lui-même sortent au grand jour pour prendre forme petit à petit.

C’est un petit roman agréable à lire centré sur la figure pathétique de Séraphin, môme mal aimé et délaissé par sa famille, car, considéré comme l’idiot du village, et, qui apprendra au contact d’Ernest ce que signifie affection et amour.

Marianne

 

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© Éditions Le Promeneur, 2004

(Le Cabinet des Lettres)

 

 

Franciscus Columna

Charles Nodier

 

Le roman de Charles Nodier est une « biographie romancée » du moine dominicain Francesco Colonna (1433 – 1527 à Venise), auteur présumé de l’Hypneretomachia Poliphili (1467).

En quelques pages (66 pages), Charles Nodier  explique, présente la genèse du Songe de Poliphile.

D’après ce que l’on sait, Francesco Colonna passa une partie de sa vie au monastère de Saint Jean et de Saint Paul à Venise. Il servit, également, à la Basilique Saint Marc.

Il tomba amoureux d’une femme prénommée Lucrèce. C’est cet amour fou qui lui inspira Le Songe de Poliphile. Achevé en 1467, ce traité, orné de magnifiques planches, fut imprimé à Venise par Alde l’Ancien en 1499.

Le Songe de Poliphile fut traduit en 1546 par Jacques Gohory. Des architectes et des peintres -  peutêtre  Andrea Mantegna, Raphael et Giovanni Bellini – sont les auteurs des 188 planches qui jalonnent cette superbe œuvre.

Marianne

(Source biographique : Wikipédia)

 

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© Éditions Trévise, 1977

 

 

Le Masque de l’amour

 Barbara Cartland

 

Un roman à 100% à l’eau de rose par un maître du genre : Barbara Cartland en personne !!!!!

C’est nunuche à souhait, mais, cela a l’avantage de reposer les neurones lorsque l’on est fatiguée, épuisée … …

Comme dans tous les romans de Barbara Cartland, l’héroïne est jeune, belle, candide, intelligente, dynamique, et, surtout possédant toutes les qualités tandis que le héros, même si il porte un titre nobiliaire, si il est beau et immensément riche, est un « véritable mufle » … … … … qui s’apprivoise au contact de la jeune fille,  devenant ainsi un « parfait gentleman, un mari, et, un père sans reproche» !!!!!!

Z’allez me dire, quel est le rapport de cette idiotie avec Venise ?

L’action se déroule en partie lors du Carnaval de Venise, et, à pour héroïne Caterina Manin, petite fille du dernier doge : Ludovico Manin.

Marianne

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© Éditions Privat, 2007

(L’Artelittérature)

 

 

La Messe vénitienne

 André Giovanni

 

L’action de ce court roman se déroule entre Montmartre et Venise, mais, principalement à Montmartre.

Le personnage principal est un peintre fasciné par la couleur noire. D’ailleurs, tous ses tableaux tournent autour de cette couleur.

D’après ce que j’ai compris, c’est une réflexion philosophique sur l’art, la peinture ainsi qu’une quête initiatique sur la beauté, la foi chrétienne, et, l’amour absolu pour une femme.

C’est surtout une remise en question de soi au point de vue création artistique, philosophique et chrétienne.

Cette quête est entrecoupée d’extraits de poèmes sublimant l’amour, la beauté  ainsi que du Cantine des Cantiques et du recueil de Saint Jean de la Croix qui, quant à eux, « chantent » la foi en Dieu.

Grâce à cette remise en question, on assiste peu à peu à la renaissance du héros, qui retrouve ainsi la confiance en soi, l’inspiration, la joie de vivre, etc.

Ce court roman ne m’a pas déplu même si il n’est pas d’un accès facile car dense, foisonnant, touffu.

Marianne

 

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© Éditions Pygmalion, 2009

 

 Les quatre saisons

 Laurel Corona

 

L’hospice de la Pietà est le véritable « héros » de ce roman.

A travers le regard de deux sœurs au caractère bien trempé, c’est l’occasion pour Laurel Corona de décrire la vie quotidienne des jeunes orphelines recueillies par la célèbre institution.

Conservatoire de musique réputé, la Pietà dispense une formation musicale rigoureuse (chant, instrument de musique, etc.) grâce à ses professeurs, ses maîtres de chapelle dont le plus célèbre fut Vivaldi.

Une seule et même passion unie élèves et professeurs : la musique. Grâce à elle, de véritables talents sont révélés, et, mis en avant.

On assiste au face à face entre deux mondes totalement différents : d’un côté la Pietà qui peut sembler terrifiant avec son mode de vie, son règlement immuable, un tantinet  austère, drastique, et, de l’autre côté, la Venise décadente, festoyante où seul l’apparence, la « caste » comptent … …

C’est aussi un hymne à la musique, et, plus particulièrement à Vivaldi.

Au fil de la lecture, on assiste aux répétitions, aux différents cours donnés par les professeurs et/où maîtres de chapelle, aux petites jalousies entre maestre, figlie di coro, etc., aux concerts donnés dans l’Eglise de la Pietà même où dans les palazzo à la demande de familles patriciennes vénitiennes.

Et surtout, il y a la musique de Vivaldi que l’on ne peut pas s’empêcher d’écouter en boucle tout au long de la lecture de ce roman.

Etant une inconditionnelle du Prêtre Roux, j’ai littéralement dévoré ce roman, et, surtout reposé avec beaucoup de regrets une fois terminé.

Marianne

 

Pas grand chose à ajouter à l'excellent commentaire de Marianne, sinon que je partage son enthousiasme pour cet ouvrage.

J'ai aussi eu beaucoup de mal à le quitter... Je vous le recommande chaleureusement... Mais il faut quand même être amateur de "musique" !

Nicole

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© Éditions Hurtubise, 2009

 

Les Filles du doge

 Edward Charles

Richard Stocker, jeune anglais, se réfugie à Venise après avoir fuie les persécutions religieuses sévissant en Angleterre. Lors du règne de Marie Tudor – dite Marie la Sanglante – un régime de terreur est instauré en Angleterre.  En effet, le catholicisme étant devenue la religion d’état, le protestantisme est, donc, prohibé sur le territoire. Et qui dit interdiction de la religion protestante, dit persécutions et exécutions.

A Venise, Richard  découvre peu à peu les us et coutumes de la ville tout en y côtoyant le peintre Jocop Robusti, dit le Tintoret dont il devient l’ami, ainsi que la célèbre courtisane Véronica Franco. Cette dernière l’initie à la vie politique vénitienne, mais, surtout prend en charge son éducation amoureuse !!!

C’est aussi une leçon de tolérance religieuse car Richard trouve l’amour en la personne d’une jeune musulmane, Yasmine, « intendante »/ «économe » du peintre Tintoret … … Tout deux vont garder leur religion respective, voir leur amour grandir, et, se marier grâce à l’affection bienveillante de Véronica Franco et du Tintoret (tout deux ayant « comploter » pour les réunir). 

Il y a, également, une dénonciation, sous couvert de Richard, sur la condition des femmes vénitiennes, et, surtout  la condition des filles des riches familles inscrites au Livre d’Or, et, n’ayant pas la chance d’être l’ainée, donc, de se marier avec le rejeton d’une  « bonne » famille. Elles se retrouvent, donc, enfermées contre leur gré dans un couvent , et surtout, sans aucune vocation religieuse !!!!! Conclusion, de nombreux couvents deviennent de véritables « bordels » sous l’œil bienveillant des autorités religieuses et  politiques … ...

C’est un excellent  aperçue de la société vénitienne pendant  la Renaissance avec ses «castes», les familles inscrites au livre d’or d’un côté, les « pauvres » de l’autre, avec au milieu, les juifs, les musulmans, les allemands, chacun parqués dans leur quartiers !!!!!!!

La politique vénitienne et ses rouages sont également évoqués. Les personnages de fiction côtoient les personnages historiques.

Comme dans tout roman d’aventure et d’amour, il y a des complots, des intrigues, des tentatives de meurtres ainsi que de l’amour.

C’est un roman agréable, et, facile à lire … …

Marianne

 

Les aventures à Venise du jeune Richard Stocker m'ont fait passer des moments très agréables.

Roman qui se lie avec plaisir et très facilement même si au départ on est impressionné par les 600 pages...

Nicole

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© Éditions Rombaldi, 1972

(Club de la Femme)

 

L’Air de Venise

Solange Fasquelle

Rencontre improbable entre deux femmes que tout oppose. En effet, l’une (Antonella) vit pauvrement dans un village italien tandis que l’autre (Carla) est une riche veuve de Boston.

Le thème central de ce roman est la solitude vécue par les deux héroïnes ainsi que leur quête impossible de l’amour. Alors qu’Antonella accepte sans sourciller sa solitude et sa vie sans amour, Carla la refuse en noyant son désespoir en se jetant dans les bras de gigolos, en devenant petit à petit alcoolique…

C’est un roman  noir qui traite, à la fois, du refus du temps qui passe, de la vieillesse, d’un comportement rigide par peur du «qu'en-dira-t-on » lorsqu’on habite un petit village reculé, etc.

Ce roman m’a mis assez mal à l’aise, malgré la petite note d’espoir pour l’une des héroïnes à la fin, à cause de cette ambiance sombre, triste voire même destructrice de la part des deux protagonistes.

Marianne

 

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© Éditions Christian Bourgeois, 2010.

 

 

 Venise est une fête

 Alberto Garlini

Vibrant hommage au grand écrivain américain Ernest Hemingway.

Dans la Venise de 1950, on retrouve un Hemingway, alcoolique, dépressif, désabusé, mais, amoureux  fou de sa jeune maitresse la Comtesse Adriana Ivancich. Il est en proie à des doutes concernant la qualité du roman – Au-delà du fleuve et sous les arbres – qu’il vient d’écrire … …

C’est à ce moment qu’apparaissent Roberto et Maria, personnages de Pour qui sonne le glas. Tous deux s’immiscent dans la vie d’Hemingway tout en la perturbant … …

Le Colonel Richard Cantwell, personnage de Au-delà du fleuve et sous les arbres, apparaît également, et, semble être le double romanesque d’Hemingway.

Fiction et réalité se recoupent, se superposent, se mélangent, et il est bientôt impossible de faire la part des choses entre les deux, de distinguer le vrai du faux, la réalité de la fiction car chacun des personnages réels et/ou fictifs interviennent dans la vie de l’autre … …

En ce que qui me concerne, j’ai beaucoup apprécié cet hommage  échevelé, parfois humoristique, mené d’une main de maitre par Alberto Garlini, envers Ernest Hemingway, bien qu’il soit un immense écrivain, adulé par ses admirateurs, n’en n’est pas moins un homme avec ses faiblesses et ses qualités.

Marianne

 

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© Éditions Cerf, 2009.

 

 

 

 Chronique vénitienne

 Daniel Ménager

Roman bien documenté au point de vue historique, dans lequel les personnages fictifs côtoient des personnages réels  sous couvert de politique, et de réflexions théologiques.

L’auteur essaye d’expliquer le plus simplement possible l’étude consacrée aux réalités relatives au divin quelle soit chrétienne  ou juive. Pour cela, il oppose les points de vue du moine Paolo Sarpi à ceux de son ami juif Samuel. 

Outre ces théories théologiques, on remarque également que la religion est omniprésente dans la société de l’époque. Cette dernière régit les moindres faits et gestes de la vie quotidienne, de la politique, et, notamment par l’intermédiaire de l’Inquisition et autres tribunaux ecclésiastiques… …

C’est aussi l’occasion pour l’auteur de rappeler les «rapports tendus» entre juifs et chrétiens  ainsi que le respect des conventions sociales avec l’exemple de l’héroïne, Emilia Mocenigo, fille adoptive du doge Alvise Mocenigo, qui ne peut épouser celui dont elle est amoureuse car fils de patricien. En effet, la famille biologique d’Emilia étant inconnue, celui ci risque une mésalliance … …

On y côtoie des personnages attachants tel l’ambassadeur de France Du Ferrier dont les événements politiques, de la vie quotidienne lui passent par-dessus la tête, il donne l’impression de ne pas comprendre Venise et ses habitants, Fra Paolo (moine servite – né le 14 août 1552 et mort le 15 janvier 1623 à Venise – historien, érudit, scientifique, auteur d’une histoire du Concile de Trente, et, surtout patriote vénitien), Samuel, etc.

C’est un roman très agréable à lire. Il se lit facilement.

 Enfin bref, j’ai beaucoup aimé.

Marianne

 

 
Venise de 1572, lendemain de Lépante, à  1582. Chronique d'une époque, le titre est bien choisi, qui voit se mêler la visite d'Henri III, la peste qui emporta Titien, la Terra ferma, le ghetto et ses habitants, la jeunesse de Sarpi, l'Inquisition, les représentants du pape et du roi de France et une Sérénissime inquiète que la torpeur commence à envahir doucement.

Avec en fil conducteur un amour aussi platonique qu'impossible entre la fille adoptive du doge et un jeune patricien qui le deviendra un jour.

J'ai aimé cette atmosphère, cette page d'histoire. A lire.

J@M

 

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© Éditions, Koutoubia : Alphée  Eds, 2009.

 

 

Yatagan, tome 1 : L’Espionne ottomane

 Alain de Savigny

Histoire d’amour et d’aventure se déroulant entre Venise, Alger, Istanbul pendant la seconde moitié du XVIème siècle.

Coup de foudre, trahison, espionnage, corsaires barbaresques agissant pour le compte du célèbre corsaire Barberousse, devenu le maître d’Alger à la mort de son frère, sont au rendez vous de ce roman historique facile à lire et surtout passionnant de la 1ere à la dernière ligne.

Ce roman est bourré d’anecdote historique sur la vie quotidienne des esclaves à Alger, des corsaires au service de Barberousse, véritable demi dieu parmi le peuple d’Alger et ses corsaires ainsi que les intrigues et les jalousies parmi l’entourage de Barberousse et de la « cour » du sultan Soliman le magnifique … …

Au fil des pages, le lecteur assiste à la prise des navires, des voiliers chrétiens par les corsaires barbaresques comme si on y était. Les marins et passagers sont vendus comme esclaves tout en se convertissant de force à l’islam, mais, ceux qui coopèrent de leur plein gré connaissent les honneurs, une carrière extraordinaire ainsi que de fabuleuses richesses … …

Les deux héros, Giovanni Moro (architecte, fils d’une grande famille patricienne et commerçante vénitienne), et, son ami Antoine de Saint Vallier (jeune médecin provençal) vont saisir leur chance auprès de Barberousse après avoir été fait prisonnier par le corsaire Ali Raïs, ami intime, et, surtout fils spirituel de Barberousse.

C’est aussi une lutte à mort entre Venise qui désire à tout prix rester la première au point de vue économique en Méditerranée et auprès de son allié turc et l’Empire Ottoman qui rêve de s’étendre un peu partout en Europe, en Méditerranée afin d’y étendre l’Islam … …

En ce qui me concerne, j’ai lu d’une traite ce premier tome tellement on a envie de connaître la suite des aventures des héros … … … même si ces derniers ont une fâcheuse tendance à être beaux, bons, combattifs, intelligents, enfin bref, possédant toutes les qualités !!!!!!!

Je lirais avec plaisir la suite de leurs aventures … …

Marianne

 

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© Éditions, Koutoubia, 2009

 

 

Yatagan, tome 2 : La Sublime porte

Alain de Savigny

 

Le présent ouvrage est la suite des aventures des deux héros de L’Espionne ottomane c'est-à-dire Giovanni Moro et de son ami Antoine de Saint Vallier.

L’action se déroule essentiellement à Istanbul, en Egypte, Iraq, Yémen, et, autres possessions de l’Empire Ottoman.

Seulement 3 chapitres se passent à Venise même, mais, la Sérénissime est omniprésente tout au long du roman grâce aux accords commerciaux  qu’entretiennent les deux belligérants malgré une diplomatie, des relations politiques en dents de scie. 

Ce 2eme tome a été lu avec autant de plaisir que le tome 1. Tout comme L’Espionne ottomane, l’intrigue de La Sublime porte est captivante, passionnante. Il est quasiment impossible de s’ennuyer car l’action, les rebondissements sont  pratiquement  omniprésents  à chaque page. Et pour couronner le tout, les caractères des héros n’ont guère changé d’un iota en prenant de l’âge. Au contraire !!!!! Ils s’affermissent pour devenir encore plus meilleurs, plus intelligents et plus diplomates que jamais !!!!!

Je me demande si il n’y a pas un troisième tome en préparation car le roman se termine en queue de poisson, appelant ainsi une suite aux diverses aventures des héros déjà narrées dans les 2 titres déjà cités.

Marianne

 

 

Message pour Marianne de la part de l'auteur:

Chère Madame,

Un grand merci pour vos commentaires très positifs sur les deux premiers tomes de ma trilogie ottomane : « L’Espionne Ottomane » et « La Sublime Porte ».

Oui, vous l’avez bien senti, il y a une suite et fin avec le troisième tome, qui vient de sortir : « L’Ombre de Dieu ».

Je vous en souhaite une lecture aussi vivante que celle des deux premiers, suivie – je l’espère - d’un commentaire aussi stimulant dans « Salon de Lecture ».

Bien cordialement à vous.

Alain de Savigny

 

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© Éditions, Encre d’Orient, 2010

 

Yatagan, tome 3 : L’Ombre de Dieu

Alain de Savigny

 

Je n’ai rien à rajouter par rapport à mes deux précédents commentaires, sauf que ce 3eme et dernier tome clos magistralement une fresque historique aux allures d’épopée.

Celle ci dépeint une civilisation raffinée, autour de la personne de Soliman le magnifique, puis, de son fils Sélim, tout en étant aux prises avec ses jalousies, ses complots, ses trahisons, mais dans laquelle l’intelligence, le courage, la fidélité à son chef (ici plus précisément au sultan) signifient quelque chose, et, sont récompensés à leur juste valeur.

C’est toujours aussi bien documenté, précis au point de vue historique.

Le  style est alerte, dynamique, sans temps morts. L’écriture est si vivante que l’on a l’impression de vivre aux côtés des différents héros dans la Turquie, le Yémen ou le Maroc du 16eme siècle.

Ce roman est à lire de toute urgence si l’on veut connaître la fin de la saga, et, pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, elle est  à lire d’une seule traite !!!!

Marianne

 

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© Éditions, Le Serpent à Plumes, 2009.

 (Motifs ; 208)

 

L’Amoureuse initiation

 Oscar Valdislas de Lubicz-Milosz

 

Ce roman se déroulant dans la Venise du XVIIeme a été écrit par Oscar Valdislas Lubicz-Milosz (1877-1939), un écrivain lithuanien d’expression française.

Ce roman a été écrit dans un excellent français, mais,  il est pour moi pas très facile d’accès, voir même incompréhensible.

D’après ce que j’ai compris, il s’agit d’une réflexion philosophique sur le thème de l’amour fou, la passion et la jalousie que l’on peut éprouver envers une femme, même si il s’agit d’une courtisane … …

En ce qui me concerne,  j’ai lu ce roman en diagonale tout en reconnaissant qu’il peut plaire à certain … …

Marianne

 

 

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© Éditions Gallimard, 1990.

(Folio ; 2157)

 

Je ne veux jamais l’oublier

Michel Deon

 

Ce roman a été écrit en 1950, peu de temps après la seconde guerre mondiale. Il y  règne une certaine atmosphère de libertinage, de liberté de vivre, d’espoir afin d’essayer d’oublier les années de terreur, de privations vécues pendant la guerre. 

On peut dire que ce roman se partage en deux parties : l’Italie et Paris. 

Venise est peu présente, seulement, dans les 2 premiers chapitres, mais y joue un rôle important dans la vie du héros, Patrice Belmont.

D’abord  à Venise, puis, un peu partout en Italie, Patrice prend du bon temps en compagnie de sa tante (Mercédès Bongiovanni), une authentique Marquise, agaçante et snob à souhait !!!!  C’est grâce à sa tante que Patrice rencontre à Venise, une « mystérieuse » jeune femme dont il tombe éperdument amoureux, et, qui serait la femme de sa vie. Mais celle ci est superficielle, frivole, avide, hyper gâtée, aimant l’argent et la fête. Elle le fera tourner en bourrique avant d’en épouser un autre …

Patrice Belmont, quant à lui, peut sembler un être cynique, blasé, peu matérialiste, mais, semble entier. Si il ne tenait qu’à lui, il passerait sa vie à ne rien faire, à mener la grande vie, mais, devant gagner sa vie, il retourne à Paris afin d’y trouver, sans grande conviction, un boulot.

Que se soit à Venise, à Milan, à Brescia, à Florence, à Cardone, l’ombre  de l’écrivain Gabriele d’Annunzio plane sur la vie des héros, et, notamment sur la vie de la Marquise. En effet, l’auteur a imaginé une liaison entre la Marquise de Bongiovanni et l’écrivain. Cette dernière en garde un souvenir ébloui. Au fil des pérégrinations de la Marquise et son neveu, on a l’impression que la Marquise suit les traces de l’écrivain en « visitant » les lieux dans lesquels il a vécu.

Le périple italien est aussi l’occasion pour les 2 héros de s’arrêter à  San Giovanni Rotondo où vécu le Padre Pio dont on parlait tant à l’époque

Appréciant énormément   Michel Déon, j’avoue m’être régalée en lisant ce roman écrit dans un style poétique … …

Marianne

 

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© Éditions Le Promeneur, 2009.

 

L’Incendie

Mario Soldati

 

Il n’est guère facile de parler et/ou résumer ce roman car celui ci est touffu, foisonnant … …

Le fil conducteur de l’intrigue porte sur la création artistique ainsi que sur l’amitié qui se noue entre un homme d’affaire (Vitaliano Zorzi) et un peintre totalement inconnu, mais, doué (Mucci).

Amitié sincère, mais, aussi  quelque peu intéressée de la part de Zorzi. En effet, ce dernier comprend rapidement qu’il peut mener une  « affaire juteuse » en acquérant toute la production picturale de Mucci.

Les personnages créés par Mario Soldadi portent un regard désabusé sur la société dans laquelle ils vivent. Ils sont également touchants, surtout le peintre Mucci que l’on ne peut s’empêcher d’aider, même si l’on n’est  toujours pas d’accord avec lui.

Tout débute, en 1961, lors de la Biennale de Venise lorsque Zorzi découvre, admire,  et, surtout  achète un tableau intitulé L’incendie … …

Pourquoi et surtout pour qui achète-t-il ce tableau ??? Le mieux  est de lire ce roman écrit dans un style riche en couleur, subtil … …

 

Marianne

 

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© Éditions Belfond, 2009.

 

 

Rendez-vous à Venise

  Elizabeth Adler

 

L’action de ce roman se déroule entre Shanghai, Paris et Venise dans le petit monde des antiquaires, mais, car il y a antiquaire et antiquaire (à Paris, ce sont de véritables antiquités que propose l’héroïne dans sa boutique alors que sa cousine, de Shanghai,  propose de fausses  antiquités chinoises afin de s’enrichir rapidement et d’appâter les touristes).

Il s’agit surtout d’un roman d’amour même s’il y a une toute petite intrigue policière. Cette dernière tourne autour d’un fabuleux bijou ayant appartenu à la dernière impératrice chinoise … … …

On y retrouve l’héroïne « bafouée » par le soi disant "homme de sa vie", avant de trouver le véritable amour,  le gigolo appâtant les riches héritières afin de les épouser pour mieux les assassiner ensuite afin de récupérer leurs comptes en banque,  etc. … …

Le présent roman est extrêmement facile, et, également agréable à lire.

Il est écrit dans un style simple, limpide, prenant.

Je reconnais qu’une fois commencé, on a envie de le terminer afin de connaître ce qui va arriver à Precious Rafferty, héroïne d’Elizabeth Adler.

Ce roman se lit très rapidement, voire même en un après midi.

Il s’oublie aussi rapidement … … …

Marianne

 

 

Ce roman m'a aussi fait passer un très bon moment. Une intrigue prenante, des personnages typés, une interessante promenade dans le milieu des antiquaires ... La partie vénitienne n'est pas très importante mais l'essentiel est d'y retrouver nos héros avec plaisir.

Roman de vacances et de loisirs à déguster sans modération.

Nicole

 

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© Éditions  Albin Michel, 2009.

 

La Maison des lumière

 Didier Van Cauwelaert

 

Roman facile à lire où l’imaginaire, le fantastique côtoie la vie réelle.

C’est, également, l’histoire d’un amour fou qu’un homme éprouve pour sa femme, ainsi que son désespoir après leur séparation !!!!

L’intrigue de ce roman débute par la rupture entre le héros (Jeremy Rex) et sa femme, et, le séjour « en solitaire » de Jeremy Rex à Venise.

C’est l’occasion pour lui de se remémorer, de sublimer l’amour qu’il éprouvait et continue d’éprouver pour son ex femme … … tout en contemplant un tableau de Magritte intitulé L’Empire des Lumières (exposé au Musée Guggenhein) que son ex épouse admire par-dessus tout !!!!!

« Aspiré » par le tableau, il retrouve l’amour de sa vie, vivant ainsi un bonheur absolue proche de l’extase, voire même de l’orgasme … … avant d’être ranimé par les médecins.

Après cette expérience unique, Jeremy Rex n’a qu’une envie : retourner dans le tableau pour vivre, à nouveau, en compagnie de la femme de sa vie avant de comprendre que le rêve ne la fera jamais revenir, et, que c’est à lui de prendre son destin en main, et, de tout entreprendre pour reconquérir sa femme… …

Par la même occasion, il réalisera une action dont il pourra être fier !!!!!

Il y a, dans ce roman, une petite réflexion philosophique sur l’amour, la fragilité des sentiments, etc.

C’est un roman qui se lit avec plaisir.

Marianne

 

 

J'ai bien apprécié et en même temps suis très étonnée de trouver autant de plaisir à lire un livre « fantastique » 

J’ai plongé littéralement dans cette atmosphère créée par Van Cauwelaert, et… traversé aussi le tableau pour entrer dans la maison des lumières avec une joie et une intensité inconnue…

Un ouvrage qui ne laisse pas indifférent et qui passionne le lecteur en se lisant en quelques heures… Je vous le recommande.

Nicole

 

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© Éditions Le Cherche Midi, 2009.

 

La Conspiration du temple

 Steve Berry

Polar ésotérico-historique, dans la lignée du Da Vinci Code.

Course poursuite du héros, Cotton Malone, et, ses amis afin de déjouer un « complot » fomenté par un dictateur sanguinaire en jupon, et, mégalomane.

En effet, celle ci, (Irina Zovastina, premier ministre de la Fédération d’Asie Mineure. Cette Fédération, imaginaire, regroupe le Kazakstan, l’Oubékistan, le Turménistan, le Tadijkistan et le Kirghizistan), grande admiratrice d’Alexandre le Grand,  rêve de conquêtes, d’empire, et, notamment de reconstituer les conquêtes et l’empire d’Alexandre le Grand, mais, en utilisant l’arme bactériologique !!!!!!

Ce polar se lit facilement, et, s’oublie rapidement dès la dernière page refermée, même si,  une fois commencé ce « pavé », on se laisse prendre au jeu c'est-à-dire poursuivre la lecture afin d’en  connaître le dénouement. 

De courts chapitres composent ce polar.

A mon avis, l’auteur aurait pu faire un peu plus court : il y a 96 chapitres. Parfois, cela tire un peu en longueur.

Les phrases sont également courtes. L’action est omniprésente, voire même pratiquement dans chaque paragraphe et chaque page. 

Parfois, on a l’impression d’avoir à faire à un groupe de surhommes, dotés de pouvoirs spéciaux car ils parcourent le monde à la vitesse grand V, prennent l’avion comme si il s’agissait d’un taxi, manque de brûler vif où de se faire assassiner à chaque coin de rues ou de musées. Ils reçoivent des coups , voire même sont tabassés et, se relèvent comme si de rien n’était !!!!!

Malgré tout, on prend fait et cause pour les héros, et, on souhaite qu’ils réussissent dans leur quête !!!!!!!!!!!!!!!!!!

A lire si on veut passer un moment agréable, sans se torturer la cervelle !!!!!

Marianne

 

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© Éditions Livre de poche, 2007.

(Livre de poche ; 3361).

 

 La Conversation de Bolzano

Sàndor Màrai

 

Sandor Marai  (1900-1989) est un écrivain et journaliste hongrois.

Le présent roman a été publié en 1940, et,  raconte un épisode de la vie de Casanova… … …

L’intrigue débute par l’évasion de Casanova, et, de son compagnon (Balbi, moine de son état) des Plombs de Venise pour se rendre à Bolzano.

Mais, car il y a un mais, Casanova n’est plus le séducteur qu’il était. En effet, il a passé la quarantaine, le temps a fait son effet sur lui : il a terriblement vieilli, il a pris du ventre, ses dents sont gâtées et pourries, il est chauve.

Malgré tout, il reste le séducteur qu’il fut. Il accourt à Bolzano pour retrouver la femme qu’il a aimé … …  Même « décrépi », les hommes continuent  à trembler lorsqu’il passe dans un endroit. En effet, ils ont peur que leurs filles, mères et/ou épouses ne tombent dans ses bras, et, ne se retrouvent dans son lit.

Orgueilleux, cynique, imbu de lui-même, Casanova croit que cette dernière tombera dans ses bras et « fuira » avec lui dès qu’elle le rejoindra !!!!

Mais cette dernière ne se laissera pas prendre à son jeu, et, le rejettera tout en l’humiliant en douceur… … …

Il s’agit d’une réflexion philosophique sur les sentiments, la haine, l’amour, etc.

Le tout est écrit dans un style alerte, foisonnant. Les dialogues sont peu nombreux. 

Marianne

 

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