Romans  10

 

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© Éditions Préludes, 2019

 

 

Un verre couleur de temps : Conclusion de la trilogie

Sophie Nicholls

 

Je n'ai pas vraiment accroché sur cette intrigue imaginée par Sophie Nicholls. Peut-être dû au fait que je n'ai pas lu les deux premiers tomes. Mais, j'en doute.

Je me suis mélangée les pédales entre les divers personnages, c'est-à-dire qui est qui, qui fait quoi. Ces derniers m'ont laissé froide, indifférente. Ils sont également fades, lisses. On a l'impression qu'ils jouent un mauvais rôle au théâtre et/ou au cinéma tant ils n'ont aucune consistance.

Et quant à l'intrigue ? Parlons en !! Celle-ci est inconsistante, plate, maigre à souhait, et, surtout ne présentant aucun intérêt.

A mon humble avis (mais, ce n'est que mon avis), un roman (et, une trilogie) à éviter de lire si l'on ne veut pas perdre son temps.

Marianne

 

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© Éditions J'ai lu, 1989.

(j'ai lu ; 2600)

 

 

Serenissima

Erica Jong

 

Il s'agit du tout premier roman d'Erica Jong que je lis, et je l'ai trouvé assez étrange ainsi qu'un "tantinet" fantastique".

Deux époques s'entrecroisent constamment sans que l'on arrive à différencier s'il s'agit d'un rêve ou de la réalité. J'ai également trouvé les divers protagonistes imaginés par Erica Jong quelque peu narcissiques. Peut être sont-ils à l'image de leur créatrice ? Idem pour la liberté sexuelle, libertine que l'on rencontre au fil des pages. Il est vrai que féministe convaincue, la condition de la femme, et, sa sexualité - libre - apparaissent dans la plupart des romans d'Erica Jong.

Ne connaissant pas Erica Jong en tant qu'écrivain, ce titre a été lu avec curiosité, mais, il ne restera pas dans mes annales, tout comme Erica Jong d'ailleurs. J'ai voulu me faire une idée de l'œuvre littéraire de cette romancière à travers ce titre, je l'ai eu.

 

Marianne

 

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© Éditions Pocket, 1979

 (Pocket ; 1720)

 

 

 

 

Le maître de Landeric

Carola Salisbury

 

Roman gothique sentimental à l'atmosphère lourde, mais, qui se laisse lire sans déplaisir, offrant ainsi une parenthèse  pleine de fraîcheur en ces temps sombres.

Les différents personnages crées par Carola Salisbury sont attachants, sympathiques, y compris les "méchants". On ne peut que prendre faits et causes pour eux, et, souhaiter qu'ils s'en sortent.

Et comme dans tout roman à l'eau de rose qui se respecte, le dénouement se termine en apothéose c'est-à-dire par le triomphe de l'amour.

Un agréable moment de lecture en ce qui me concerne, et, cela même si ce titre ne restera pas dans mes annales.

 

L'auteur :

Carola Salisbury est le pseudonyme de John Michael Butterworth. Il est né le 10 janvier 1924, et, meurt, à l'âge de 62 ans, le 4 octobre 1986.

John Michael Butterworth est un scénariste de bande dessinée, et, sous les signatures de Michael Butterworth, Sarah Kemp, et, William Dobson, un auteur de roman policier. Il a aussi écrit des romans sous le pseudonyme de Carola Salisbury.

Il est surtout connu sous le nom de Mike Butterworth pour avoir crée et scénarisé la bande dessinée de science fiction L'empire de Trigan.

Peu avant sa mort, il change légalement son nom pour Michael Marlowe. Il ne doit pas être confondu avec l'auteur britannique Michael Butterworth, né en 1947, qui a écrit des novélisations de la série télévisée britannique Cosmos 1999.

A partir de 1967, il publie une douzaine de romans policiers sous la signature de Michael Butterworth. Dans les années 1980, il écrit des romans policiers sous les pseudonymes de Sarah Kemp, et, de William Dobson.

Il est également l'auteur de romans gothiques sentimentaux sous la signature de Carola Salisbury. Le maître de Landeric a été publié  en 1976 par les éditions Presses de la cité, puis, réédité en Pocket (n°1720) en 1979.

 

Il est l'époux de la scénariste de bande dessinée Jenny Butterworth.

Marianne

 

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© Éditions Jean-Marie Laffont, 2006

 

 

Redentore

Raymond Girard

 

Roman lu en diagonale car guère intéressant.

En ce qui me concerne, j'ai trouvé le sujet ainsi que l'intrigue quelque peu malsain(e). En effet, ce dernier est centralisé sur le sexe, la sexualité consenti ou non. Ce qui laisse transparaître une certaine - légère (?) - perversité chez les divers personnages imaginés par l'auteur.

Enfin bref, un roman à éviter de lire.

 

Marianne

 

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© Éditions Bartillat, 2018

 

 

 

Un  été vénitien

Francesco Rappazzini

 

Un court roman d'initiation avec la découverte de l'amour, du désir charnel, par un jeune adolescent - Francesco - qui semble être le portrait de l'auteur.

On y rencontre des anonymes, mais, également des célébrités telles que Erica Jong, Peggy Guggenheim. Cela donne parfois des scènes, des situations cocasses pour les adultes que nous sommes au vu des réactions, des comportements naïfs, voire enfantin du jeune Francesco.

Le tout est rédigé dans une écriture "jeune" qui peut sembler crue, vulgaire à certains, mais, qui n'est pas déplaisant de temps en temps, et, qui décrit la vie quotidienne à Venise - avec ses joies et ses petits malheurs - que l'on soit célèbres ou non.

Quelques heures rafraîchissantes auprès d'un adolescent qui me semble livré à lui-même, et, quelque peu paumé entre une mère débordée, et, un père absent. En bref, un roman, et, surtout un romancier à lire, et, à découvrir pour ses anecdotes banales, et, désuètes de la vie courante.

 

Marianne

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© Éditions Gallimard jeunesse, 2012

 (Mon histoire)

 

 

La chanteuse de Vivaldi : Journal de Lucrezia, 1720, Venise

Christine Feret-Fleury

Découvert tout à fait par hasard, et, ne connaissant pas Christine Feret-Fleury en tant que romancière, ni la collection proposée par les éditions Gallimard jeunesse, j'ai lu ce titre avec curiosité. Je n'ai pas été déçue par ma lecture.

Ce récit, sous forme de journal intime présente aux jeunes lecteurs (à partir de 10 ans), la vie quotidienne des jeunes orphelines vivant à l'Ospedale della Pieta (hospice) d'une manière simple, vivante ainsi qu'enlevée.

Une pointe d'humour émaille également le récit, permettant ainsi au jeune public de découvrir Vivaldi d'une manière non rébarbative, et, cela même si cette approche proposée par l'auteur peut nous sembler - à nos yeux d'adultes - quelque peu légère.

 

Marianne

 

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©  Éditions Erick Bonnier, 2019

(Encre d'Orient)

 

 

 

La Vengeance du harem

Alain de Savigny

 

Découvert tout à fait par hasard avec le cycle de Yatagan que j'avais énormément apprécié, je me suis plongée, les yeux fermés dans le nouveau titre d'Alain de Savigny, et, je n'ai pas été déçue.

Tout comme dans la saga de Yatagan, l'empire ottoman est le point de mire de La Vengeance du harem, mais, celui de la seconde moitié du 17e siècle, et, le début du 18e siècle. Il y est aussi question de la Mer Méditerranée, et, plus particulièrement de la Crète, alors en pleine conquête par Constantinople.

De longues, et, minutieuses recherches historiques ont été effectuées. Ce qui donne moult détails sur la civilisation ottomane, tant sur le plan historique, politique, sociale, artistique, etc. Les personnages fictifs se mêlent aux personnages historiques. On a parfois l'impression que lesdits personnages de fiction ont  réellement  existé tant ils s'intègrent à l'intrigue, voire même à l'histoire avec un H majuscule.

On apprend également plein de choses, de détails sur Constantinople, l'empire ottoman ainsi que sur la civilisation ottomane, et, son raffinement  sans s'en rendre compte.

Un véritable coup de cœur en ce qui me concerne      

Marianne

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Tout comme Marianne un vrai coup de coeur pour ce roman que je vous invite à découvrir très vite....

Nicole

 

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©  Éditions Sydney Laurent, 2019

 

Notre Dame de Torcello

Emmanuel, Cuvelier

Une découverte, dû au hasard, au fil de mes recherches sur le net, en ce qui concerne ce roman dont l'intrigue se partage entre Burano et Torcello, deux îles au large de Venise, et, qui ne font guère l'objet de "lieux de villégiature", de point de chute pour les différents protagonistes imaginés par les auteurs, dans leurs romans situés à Venise, que j'ai pu lire jusqu'à présent.

Il y est beaucoup question de l'histoire de Torcello, berceau de Venise, et plus particulièrement de la basilique Notre Dame de Torcello que l'on découvre sous un autre œil, au travers le portrait d'un jeune étudiant en histoire ainsi que celui de son compagnon également féru d'histoire. De nombreuses recherches ont été effectuées sur Notre Dame de Torcello. Celles ci sont distillées au fil des pages tout en s'insérant à l'intrigue sans la gêner. On apprend donc tout un pan de l'historie d'un lieu - Torcello et sa basilique - quelque peu méconnu sans vraiment s'en rendre compte. C'est également un hommage à ladite basilique.

Bien que l'intrigue tourne autour d'une seule et même passion, celle de l'histoire avec un H majuscule, ce titre devient rapidement un huit clos à l'issue tragique avec pour point culminant l'amitié, la passion amoureuse, la jalousie menant à la folie et/ou la mort.

Un ouvrage intense, qui ne laisse pas indifférent , et ,que l'on a dû mal à lâcher une fois débuter la lecture, et, cela même si l'atmosphère peut paraître sombre, voire dure, tourmentée à certains.  Certains personnages donnent l'impression d'être angoissés, et/ou inquiets, cachant ainsi aux autres quelques obscures.

Une découverte en ce qui me concerne ,et, un romancier - Emmanuel Cuvelier - à suivre.

 

Marianne

 

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© Éditions Robert Laffont, 1994.

 

La Gondole blanche

Lucio Attinelli

 

Une intrigue oscillant  constamment entre rêve et réalité, jouant ainsi sur les sentiments, etc., et, pouvant mener à une certaine confusion mentale, voire la folie car impossibilité de faire la part des choses tout en refusant de reprendre le cours de sa vie, et, de garder les pieds sur terre, dans la réalité.

Du moins, c'est ce qui m'a semblé comprendre lors de ma lecture de ce court roman de Lucio Attinelli, et, qui reste, malgré tout, plaisant à lire ainsi qu' à découvrir si l'on ne connaît pas cet  auteur italien (plutôt sicilien) écrivant directement en français.

 

Marianne

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© Éditions MK éditions, 2018

 

 

Le violon d'Abraham "Hebréo". le musicien juif de Mantoue

Laurence Benveniste

 

Un véritable coup de cœur que ce roman.

Sous couvert d'une banale intrique romanesque, Laurence Benveniste entraîne ses lecteurs en plein cœur du ghetto de Carpentras, à la suite du jeune Abraham, violoniste, et compositeur talentueux.

Au travers également de la quête d'Abraham sur ses origines, c'est l'occasion pour la romancière Laurence Benveniste de faire découvrir un musicien méconnu , et, surtout oublié Salomon Rossi "hébréo" par "l'écoute de ses œuvres ainsi que la mise en avant de tout un pan de sa vie qui reste malgré tout assez mystérieuse car d'origine, de confession juive. En effet, à l'époque, les juifs subissaient un grand nombre d'interdits, et, ne pouvaient participer à la vie sociale, à la vie publique de leur lieu de résidence. Sauf, si ils cachaient le fait d'être juif.

On retrouve cette dualité dans le comportement, les réflexions, la manière de penser d'Abraham qui balance sans cesse entre son envie, sa volonté de jouer du violon, et/ou composer tout en respectant les traditions de ses ancêtres, de sa famille. Pour cela, il devra effectuer des choix pour avancer.

Un roman historique où l'on apprend plein de choses sans se rendre compte, et, qui se lit comme un "thriller" tant on plonge "passionnément" dans une intrique où se mêle habilement personnages fictifs et historiques.

Une ode à la gloire de la musique, à la création musicale ainsi qu'un pur moment de plaisir lors de la lecture de ce titre.

Marianne

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© Éditions Indempendly  Published, 2018

 

 

Un épisode vénitien

Thierry Credeville

 

La Révolution Française, et, plus particulièrement  la Campagne d'Italie est le point central de ce court récit.

Cet épisode romancé au maximum relate les tractations menées par le Général Bonaparte afin de "vendre" Venise aux autrichiens lors de la signature du traité de Campo Formio (26 octobre 1797).

Cette "supercherie" voulue, désirée, et, surtout menée d'une main de maître par Bonaparte se lit avec curiosité, et, n'apporte rien de nouveau pour ceux et celles qui connaissent par cœur  l'histoire de Venise.

Par contre, ceux qui découvrent Venise via la littérature, les arts, et/ou l'histoire, pourquoi pas. C'est peut être l'occasion d'approfondir le sujet.

Sans plus de mon côté.

Marianne

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©  Éditions Nestiveqnen, 2019.

 

Le Möbius Paris-Venise

Françoise Darnaudet

Un roman où se mêle à la fois réalité et rêve ainsi que personnages fictifs et historiques. Cela donne une intrigue quelque peu déconcertante vu que le lecteur évolue d'emblée dans un univers virtuel, onirique, tout en ne sachant plus trop comment, ni où se situe la frontière entre le monde réel et virtuel.

En ce qui me concerne, j'avoue avoir beaucoup de mal avec la littérature dite fantastique et autres histoires de vampires. Dans le cas présent, l'intrigue imaginée par F. Darnaudet, dans laquelle le rêve prend le dessus sur la réalité, m'a mis mal à l'aise et fait que je n'ai pas vraiment "adhéré" à l'histoire et surtout n'ai pas trop compris le fil conducteur de l'intrigue.

Malgré tout, j'ai retenu qu'il y avait de nombreuses références culturelles et littéraires avec la mention au fil des pages, du romancier Maria Rainer Rilke.

 

Marianne

 

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©  Éditions J. Firenzi & Fils, 1924

(Le livre moderne illustré)

 

Les noces vénitiennes

Abel Hermant

Féroce chronique de la "petite" bourgeoisie et noblesse française où le paraître prends le dessus sur la réalité.

Il s'agit d'un portrait sans concession - parfois à l'excès - de "petites gens" où tous les moyens sont permis  pour arriver à leurs fins tout en se faisant gruger, malgré tout par leur victime.

Un court roman écrit dans un style ironique, désuet, et ,suranné, mais, qui se lit d'une seule traite, et, surtout illustré par 36 bois  originaux de Clément Souveau (1886 - 1972).

 Abel Hermant fut, également, pour ma part une belle découverte. En effet, même si il fut un écrivain "prolifique", a côtoyé  Emile Zola, Alphonse Daudet, et, autres Frères Goncourt, il est pour moi, un illustre inconnu.

 

Marianne

 

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©  Éditions Taillander, 1971

 

Ce soir là, à Venise

Alix André

Une intrigue désuète, et, surannée.

Il est vrai que l'on plonge à pieds joints dans un monde à part, voire "aseptisé" où tout le monde est gentils, y compris les méchants, mais, qu'importe !!!! Cela fait un bien fou.

Quelque peu tombée dans l'oubli de nos jours, Alix André fut la reine incontestée  de la littérature dite sentimentale populaire. En ce qui me concerne, j'avais lu de cette romancière, il y a déjà quelques années (L'héritage des Dunham, 1957), et, j'en avais gardé un excellent souvenir.

L'écriture ainsi que l'intrigue, l'atmosphère peuvent sembler complètement démodé, voire vieillot, mais, le tout réuni font le charme de cette histoire d'amour surannée. C'est peut être passé de mode, mais, les romans publiés par Alix André sont nettement supérieurs à ceux publiés par Danielle Steel et/ou par les éditions Harlequin.

C'est toute une époque ainsi qu'une atmosphère particulière qui se dégage comme décrit au fil des pages. On a donc l'impression de vivre dans un autre monde, voire une autre planète pendant quelques heures donnant ainsi plusieurs  moments de déconnection totale..

A lire si l'on apprécie ou non ce genre de littérature

Marianne

 

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©  Éditions La Tour Verte, 2018.

 

 

 

L'Ange de la décadence

Orlando Donfrancesco

 

Roman traçant le portrait  - d'une manière ironique, voire  caricaturale - d'un pan de la société, au travers les yeux des trois protagonistes (Tancredi, Enrico, Liliane). En effet,  ces derniers prônent un certain mode de vie, mais, à l'excès, celui  du dandysme, dans lequel l'esthétisme est roi.

Dès les premières lignes, le ton est donné : cynisme, dépravation, décadence des meurs, etc. Enfin bref, une image pas très belle à voir de la société actuelle de la part d'un petit groupe d'individu (bobos branchés ?) mal dans leur peau, et, qui ne trouve pas leur place au sein de la société.

Un roman surprenant, curieux, mais, agréable à lire, écrit dans un excellent style, et, surtout traitant d'un sujet - le dandysme - que l'on n'a guère l'habitude de rencontrer dans les romans (du moins, pour ma part).

Une lecture que je ne regrette pas, et, qui m'a permis de découvrir un romancier que je ne connaissais pas.

Marianne

 

 

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©  Éditions J'ai lu, 2010

 (J'ai lu. Aventures & passion ; 9213)

 

Lady Scandale

Chase Loretta

 

Lu en diagonale. Même si ce genre de littérature n'ai pas vraiment pas ma tasse de thé, j'en ai lu nettement de meilleur.

En ce qui me concerne, cette chère Lady Scandale sera vite oubliée afin de passer à autre chose.

Même si cela peut plaire à certain, on peut se passer de la lecture de ce titre de Loretta Chase.

 

Marianne

 

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©  Éditions Seuil, 1999.

 

 

Les enfants du siècle

 François-Olivier Rousseau

 

Il s'agit de la version papier du film réalisé par Diane Kurys, du même titre, avec Juliette Binoche et Murray Head dans les rôles principaux, et, évoquant les amours tumultueux de George Sand et Alfred de Musset.

En c e qui me concerne, je pense qu'il vaut mieux se contenter du film - si on l'a vu bien - que de se lancer dans la lecture de ce roman.

L'atmosphère passionnée, orageuse entres les deux amants - aux caractères bien trempés - se transparait pas entre les lignes. On a l'impression de découvrir une banale histoire d'amour entre deux parfaits inconnus.

Dans ce cas, mieux vaut se plonger dans la lecture de l'ouvrage de Bernadette Chovelon qui s'intitule George Sand et Venise. Ce dernier permet de découvrir, sans se rendre compte l'œuvre de ces deux immenses écrivains ainsi que de mieux les découvrir.

 

Marianne

 

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©  Éditions Bibliothèque Rhombus, [S. d.].

 

 

Le Fils du Titien

 Alfred de Musset

Une courte nouvelle, signée Alfred de Musset, écrite en 1838, soit trois ans après sa rupture d'avec George Sand, dans un style flamboyant, enflammé, et, dans laquelle Alfred de Musset mêle une subtile réflexion sur l'art et l'amour.

Une nouvelle sublime - comme tout le reste de l'oeuvre  d'Alfred de Musset d'ailleurs  - que j'ai découvert tout à fait par hasard en traînant sur la toile, et, qui est à lire de toute urgence.

Marianne

 

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©  Éditions Xo éditions, 2005.

 

 

Lady Pirate, tome 2 : La Parade des ombres

Mireille Calmel

Suite des aventures, et, autres mésaventures de Mary Read, mais, plus axées sur ces faits de pirateries.

Dans la lignée du premier tome - Les valets du roi - cela se laisse lire sans déplaisir, tout en ne laissant pas un souvenirs impérissable.

On passe un bon moment de détente, avant de passer à autre chose.

 

Marianne

 

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©  Éditions Grasset, 2018

 

Le dernier vénitien

Gilles Hertzog

Découverte d'un peintre (Giandomenco Tiepolo) méconnu, voire totalement inconnu car ayant toujours vécu dans l'ombre de son père, Gianbattista Tiepolo, y compris après la mort de ce dernier.

Il s'agit plus d'un récit écrit à la première personne - que l'on peut également qualifié de mémoire - dans lequel Tiepolo fils évoque la Venise du XVIIIe siècle au point de vue politique, social, artistique ainsi qu'une réflexion sur l'art en général.

Une large part est également donnée aux rapports difficiles de Giandomenico Tiepolo avec son père. Au fil des mots, Tiepolo fils laisse transparaître une certaine rancœur,, une certaine "jalousie" envers celui-ci, tout en avouant, à mots couverts, que son père l'aurait écrasé, empêchant ainsi  que son talent n'éclose, et soit reconnu par ses pairs, et, ses concitoyens.

Mais n'est il pas responsable de cet état de fait indirectement ?

Bien qu'ayant trouvé Tiepolo fils antipathique au possible, imbu de sa personne, dédaigneux envers les autres, voire quelque peu "mollasson" car incapable de réagir devant le talent, la personnalité de son père, et ,surtout faire en sorte d'exister par lui même en tant qu'individu et surtout de peintre, ce récit / roman est un magnifique portrait de la Venise du XVIIIe siècle, dite décadente, et, prête à tout pour s'amuser, vivant ainsi sur son "glorieux" passé jusqu'à sa chute lors du traité de Campoformio, signé le 18 octobre 1797, par le général Bonaparte, livrant ainsi Venise aux autrichiens.

Malgré tout, j'avoue une petite préférence pour le Séjour des Dieux du même auteur évoquant la rivalité entre le Titien et Michel Ange. Pour la petite histoire, Tiepolo fils est le neveu du peintre Guardi.

Marianne

 

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©  Éditions Héloïse d'Ormesson, 2018

 

Le Café des petits miracles

Nicolas Barreau

Une lecture sympathique ainsi que gentille. Je ne connaissais pas Nicolas Barreau en tant qu'écrivain, et, j'avoue avoir été agréablement surprise par ce titre.

Il est vrai qu'il s'agit d'un roman à l'eau de rose, mais, qu'importe !! Le tout est de passer un excellent moment tout en oubliant ses soucis.

Et puis, "dévorer" un roman sentimental de temps en temps, ne fait pas de mal, surtout pour le moral.

Il y a également de très belles descriptions de Venise en hiver. On sent que Nicolas Barreau connait Venise comme sa poche. Il a su recréer parfaitement l'atmosphère si "particulière" de la Cité des doges. Ce qui fait, que l'on s'y croirait presque, et, que l'on se sente bien. Tout comme ce petit bar (Settimo Cielo), situé dans un petit campo pas très passant. On a l'impression de se retrouver chez soi.

Enfin bref, un petit roman facile à lire, reposant ainsi qu'un excellent dérivatif si on a le moral en berne au moment d'en commencer la lecture. Et, comme tout roman d'amour qui se respecte, cela se termine bien.

Marianne

 

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©  Éditions de l'Onde, 2015

 

Refuge vénitien

Christine Mondon

Découvert tout à fait par hasard en laissant trainer "mes baskets" sur le net, j'en ai alors reporté ma lecture après achat à des jours meilleurs. Bien m'en a pris.

Ce roman est un véritable petit "délice" que l'on apprécie ou non la musique.

Christine Mondon plonge ses lecteurs dans le monde de la musique classique, et, plus particulièrement sur les traces d'une jeune violoniste, élève fictive du compositeur Giuseppe Tartin (1692 - 1770).

Au travers le portrait de Sébastien, violoniste en mal d'inspiration, me semble t'il, en début de roman, c'est l'occasion de découvrir toute la richesse musicale de Venise par l'intermédiaire des ses compositeurs. Une brève notice biographique ainsi que quelques explications de l'œuvre sont insérées dans le corps de la narration. Le lecteur se promène également dans la Cité des Doges quelque soit la saison.

Il est vrai que Sébastien a découvert par hasard l'existence de cette jeune violoniste virtuose ayant vécu au 18eme siècle. Il en éprouve une véritable passion à son égard tout en ayant de cesse de mieux la connaître en partant sur ses traces ainsi qu'en composant et en lui dédiant une sonate afin de la faire connaître du public. C'est en essayant de percer le mystère l'entourant que le lecteur croise sur son chemin quelques célèbres compositeurs vénitiens.

Au passage, le héros reprend goût à la vie, malgré un amour avorté tout en replongeant "avec délice" dans son art, c'est à dire celui de la musique, que ce soit en tant qu'interprète et/ou en tant que compositeur.

C'est aussi l'occasion pour le "profane" tout un monde, celui de la musique classique, monde qui peut sembler rébarbatif, voire inaccessible ...

Un roman qui a été lu, du moins en ce qui me concerne, d'une seule traite, pratiquement comme un polar, et, qui m'a enchanté du début à la fin ...

Marianne

 

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©  Éditions J.C.Lattès, 2018

 

L'imprimeur de Venise

 Javier Azpeitia

Biographie romancée du "génial " imprimeur Alde Manuce.

Par le biais d'Alde Manuce, c'est le monde du livre, de l'édition qui revit sous la plume de l'écrivain Javier Azpeitia. C'est aussi l'occasion de découvrir et/ou redécouvrir des auteurs grecs, latins ainsi que des philosophes tel que Pic de la Mirandole malgré l'interdiction, la censure de l'église.

Que l'on vive dans les années 1489 et/ou à notre époque, les mêmes questions se posent autour du devenir du livre c'est à dire publier des ouvrages en masse afin de toucher le plus grand nombre de lecteurs tout en s'enrichissant encore plus et/ou publier des titres "plus confidentiels" en direction d'érudits, etc., tout en contournant la censure, mais, à perte.

Le lecteur suit également pas à pas les recherches minutieuses d'Alde Manuce afin de lire un titre dans son entier le plus confortablement possible, et, non à partir de feuilles volantes, si j'ai bien compris. C'est lui qui est à l'origine du format in-octavo.

Même si la lecture d'extraits d'auteurs classiques grecs, latins - ceux ci s'insèrent naturellement dans le texte - peut sembler rébarbatif au premier abord, pour certains, ce roman se lit d'une seule traite, comme un polar tout en permettant de découvrir  un "petit" monde de passionnés, celui de l'édition, de l'imprimerie ainsi  qu'un personnage haut en couleur -  Alde Manuce - quelque peu oublié de la part du grand public, sauf peut être par ceux/celles qui s'intéressent à l'histoire du livre.

Bien que Javier Azpeita ait romancé au maximum la vie d'Alde Manuce ainsi que le milieu de l'édition, ce roman permet une plongée "fabuleuse" dans la fabrication d'un livre, et, peut susciter l'envie à certain(e)s de lire un bouquin traitant de l'histoire du livre.

Marianne

 

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©  Éditions Seuil, 1996

(Fictions & Cie)

 

 

Pinocchio à Venise

Robert Coover

Je n'ai pas vraiment été convaincue par transposition à notre époque du Pinocchio de Carlo Collodi par Robert Coover.

Peut être est-ce dû au choix de Robert Coover c'est à dire de dépeindre Pinocchio sous les traits d'un vieil l homme tout en transposant l'intrigue dans une Venise hivernale, baroque, sombre, etc. Ce qui n'arrange rien à la morosité ambiante. On retrouve aussi tous les personnages évoluant autour de Pinocchio, mais, sous d'autres traits.

Il faut avoue, outre le fait d'avoir choisi l'hiver comme "cadre" de son roman, Robert Coover a également choisi le carnaval comme point de repère de son interprétation toute personnelle de l'œuvre de Calo Collodi. Ce qui fait qu'une atmosphère "permissive" se dégage également, et, on a l'impression que les divers protagonistes, l'histoire elle-même file dans tous les sens et part en "vadrouille"...

Par moment, j'ai eu du mal à suivre, à comprendre ce que je lisais. Cela a également quelque peu dénaturé le souvenir que j'ai de ma lecture de Pinocchio. Peut être aurait-il fallu relire et/ou parcourir le Roman de Collodi avant de me plonger dans celui ci.

Dommage pour moi, mais, cela peut plaire à d'autres.

Marianne

 

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©  Éditions J.C. Lattès, 2008

 

Les Bâtisseurs d'étoiles, tome 3 : l'oeil de Galilée

Jean-Pierre Luminet

L'humanisme, et, plus particulièrement l'astronomie, les mathématiques avec Galilée, et, Johan Kepler sont le point de mire de ce roman mi-documentaire, mi-fiction.

L'auteur, après de nombreuses recherches historiques, essaye de mettre à la portée du grand public, l'histoire ainsi que les découvertes autour de l'astronomie, les mathématiques, depuis l'antiquité jusqu'au années 1610, au travers le portrait de quelques visionnaires, dont Kepler, et, Galilée ainsi que leurs ennuis  avec l'église catholique.

Ce n'est pas évident à lire par moment, même si en ce qui me concerne, il ne restera pas dans mes annales de lectures, mais, je reconnais qu'il s'agit d'une excellente approche historique concernant l'astronomie, les maths, et autres idées scientifiques, philosophiques qui se sont développées au moment de la période de l'humanisme, dans toute l'Europe.

A ma décharge, j'avais déjà lu d'autres ouvrages (documentaires et/ou fictions) un tantinet supérieurs à celui ci. Mais c'est à lire avec curiosité, et, ce titre (si on débutait par lui) peut donner envie d'en lire d'autres afin d'approfondir le sujet.

Marianne

 

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©  Éditions Grasset, 2018

 

 

Carnaval noir

Meten, Arditi

En ce qui me concerne, j'ai nettement préféré Le Turquetto, et Le Prince d 'ébène du même auteur que je juge supérieur, et, surtout plus abouti au niveau du style, et, dans la construction de l'intrigue, mais, malgré tout, cela se laisse lire tout en étant "emporté" par la quête du/des divers protagonistes imaginés par leur créateur.

Enfin bref, c'est gentillet, et, c'est  aussi une "bonne" manière de finir l'été avant la reprise et/ou en ayant repris le chemin du travail sans prise de tête.

A mon avis, Carnaval noir s'apparente plus à un polar dit ésotérique qu'à un roman de littérature générale vu qu'il y a une petite enquête policière et des assassinats. Cette dernière est quelque peu "cucul la praline", simpliste, mais qu'importe. Le tout est de lire (avec plaisir, si possible)  jusqu'au bout ce roman.

Il est vrai que ce genre de roman - l'ésotérisme - est à la mode en ce moment (idem pour l'alternance passé/présent), et, ils sont tous construits à peu près sur le même schéma, et, il y a peut être une certaine lassitude de ma part, à force d'en avoir lu, mais, je reconnais que le dernier Meten Arditi ne m'a pas déplu, même si il ne me laissera pas un souvenir impérissable. Il a été vite lu, et, sera vite oublié.

Marianne

 

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©  Éditions Albin Michel, 2018

 

 

 

 

Concours pour le paradis

Renucci, Clélia

Le Paradis du Tintoret est le fil conducteur de ce titre écrit par Clélia Renucci.

Sous la plume de cette dernière, le lecteur assiste à une "renaissance", celle du Paradis - où pour être précis du Couronnement de la vierge au paradis par le peintre Guariento d'Arte (1310 - 1370) - endommagée, détruite lors de l'incendie du palais des doges en 1577.

Renaissance qui prit quelques années, dû pour la majeur partie, aux rivalités, aux rancœurs qui opposèrent deux grands génies : Véronèse et le Tintoret ainsi qu'à la politique.

En ce qui me concerne, cette "plongée dans le milieu artistique, et, plus particulièrement dans celui des grands maitres vénitiens m'a énormément intéressé. Grâce à une recherche détaillée, pointue de la part de l'auteur pas à pas, une nouvelle naissance autour de ce tableau, et, cela même si il s'agit d'une "reprise" de l'œuvre de Guariento d'Arte, datant de 1365.

Cette "restauration", tout comme des autres œuvres détruites lors de l'incendie prennent  vie sous nos yeux, et, cela grâce à des hommes passionnés par leur art, leur travail (les peintres Bassano, Véronèse, Tintoret) ainsi que par de généreux mécènes, même si dans le cas présent, la politique s'en soit mêlée, mais, pour la bonne cause, n'hésitant pas à "se mouiller" pour les protéger.

Il s'agit plus d'un récit, d'un documentaire "romancée" plutôt qu'un roman tel que l'on a l'habitude de lire, d'appréhender, mais, cela se lit aussi facilement qu'un roman.

Ayant visité à plusieurs reprises le palais des doges, Concours pour le paradis m'a de nouveau plongé dans l'atmosphère si particulière de la Renaissance vénitienne, période dans laquelle les arts "explosèrent" pour en devenir les rois.

C'est à lire que l'on apprécie ou non la peinture dans toute sa splendeur.

Marianne

 

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©  Éditions Traditions,  2015

 

Leone Leoni

George Sand

L'amour avec un A majuscule est le point central de cette courte nouvelle écrite par George Sand.

Il n'y a pas besoin d'images, de films, ni de vidéos pour imaginer, pour se représenter cet amour poussé à son paroxysme . tout se trouve dans le "poids" des mots, le style de George Sand. Le lecteur visualise les scènes comme si il les vivaient, dans lesquelles interviennent les divers protagonistes. Ces derniers prennent vie au fil des pages afin de raconter, à leur manière leur  histoire tout en donnant leur point de vue.

Cela faisait quelques années que je n'avais lu un ouvrage de George Sand. Je l'ai redécouverte au travers de cette nouvelle. Au fil des ans, j'avais complètement oublié comme elle pouvait donner vie à un petit détail et / ou un sentiment  par une simple description ...Pareil dans sa manière d'appréhender les "petits" travers de la société du XIX siècle.

Marianne

 

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©  Éditions Chêne, 1993

 

Les Maîtres mosaïstes

George Sand

Réflexion poussée sur l'histoire de l'art, et, plus particulièrement la peinture, et, la mosaïque. Il s'agit plus d'une réflexion philosophique sur l'art, le beau, l'esthétique ainsi que sur la liberté de création.

Au travers les portraits de deux familles (les Zuccati, et, Bianchini), on assiste, par l'intermédiaire de la plume de George Sand, à l'émergence d'un art à par entière - si j'ai bien compris - celui de la mosaïque.

Un roman qui me semble quelque peu oublié de Georges Sand, mais, qui mériterait de sortir des oubliettes, tant par son érudition, sa réflexion sur l'art des mosaïstes que par son styles, etc.

A découvrir.

Marianne

 

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©  Éditions Michel de Maule, 2018

 

Venise trahie : La Vénitienne de Bonaparte dans la tourmente de la Révolution

Gabriel Milesi

Il s'agit de la suite de la fresque La Vénitienne de Bonaparte du même auteur.

Bien que cela se lise facilement, que l'on "rentre" rapidement au cœur de l'histoire, j'ai nettement (et, de loin) préféré La Vénitienne de Bonaparte.

En effet, même si la période révolutionnaire a été romancée au maximum afin que cela soit à la portée du plus grand nombre, et, plus particulièrement vers le lectorat féminin., l'intrigue romanesque est, à mon avis, quelque peu bâclée, voire superficielle. Je l'ai trouvé linéaire ainsi que sans grand intérêt.

Seul point fort : le contexte historique. En effet,, on assiste pas à pas aux "tractations" menées par Bonaparte afin de céder Venise aux autrichiens ainsi qu'à toutes les manipulations, les "roueries"  de Bonaparte envers les vénitiens afin de les mener en bateau, servent ainsi, à leur corps défendant, sa cause, et, ses ambitions.

Un petit roman dit de plage qui se laisse, malgré tout, lire, avec lequel on passe un bon moment, et, cela même si, en ce qui me concerne, trouvé La Vénitienne de Bonaparte supérieure à tous les points de vue.

Marianne

 

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©  Éditions Grasset, 2018

 

 

 

Quand Dieu apprenait le dessin

Patrick Rambaud

Patrick Rambaud évoque un pan d'histoire peu connue du grand public : le haut Moyen Age, et, plus particulièrement le règne du fils de Charlemagne : Louis le Pieux.

Celui-ci semble avoir du mal à s'imposer en tant qu'empereur des Francs, peut être dû à la forte personnalité de son père dont il semble toujours ne pas se démarquer quelques années après la mort de ce dernier.

Parallèlement à l'instabilité politique de l'empire francs ainsi que l'emprise du christianisme sur le paganisme, c'est tout un petit monde qui émerge sous nos yeux (avec la découverte des auteurs grecs et latins grâce aux moines copistes, et, déjà débuté sous le règne de Charlemagne) : celui du commerce.

L'obscurantisme, et, l'instabilité religieuse, politique, sociale étant ce qu'il était à l'époque, certains états, certaines villes, plus ambitieux que d'autres en ont profité pour s'engouffrer dans la brèche laissée vacante lors du passage du paganisme vers le christianisme pour s'imposer, et, cela sur le plan politique, culturel, commercial, religieux tout en manipulant les esprits.

Ce fut le cas pour la ville de Venise, qui en s'emparant - à Alexandrie - des restes de Marc l'évangéliste pour en faire son saint patron, pris son indépendance vis-à-vis de Rome tout en assouvissant son ambition au point de vue politique, culturel, religieux pour les siècles à venir.

Le présent titre est une excellente approche, même si elle est "romancée" d'un pan de la longue histoire de Venise afin qu'elle a la portée du plus grand nombre. Cela se lit facilement, voire même se dévore littéralement. En effet, cet épisode qui peut sembler "rocambolesque" pour certains se situe à la limite entre la légende et l'histoire avec un grand H.

Par contre pour ceux qui découvraient et/ou ne connaîtraient pas vraiment la vie de Marc l'évangéliste et l'histoire de Venise, et, que cela intéressent, de se diriger vers un ouvrage plus complet sur le sujet afin d'obtenir des informations complémentaires.

En ce qui me concerne, je recommande vivement la lecture de ce titre.

Marianne

 

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©  Ker Éditions, 2017

 

 

Alma viva (suivi de) viva

Vincent Engel

Biographie "romancée", à destination du grand public, du compositeur vénitien Antonio Vivaldi.

Musicien de génie, et, surtout passionné par la musique, Vivaldi a toujours vécu pour son art, tout en ayant des relations quelque peu ambigües avec les jeunes orphelines de l'Hospice de la Pieta dont il était maître de chapelle entre 1703 et 1740.

Il s'agit plutôt des derniers mois de la vie du Prêtre Roux qui est traité dans le nouveau titre de Vincent Engel. A mon avis, le choix de traiter cette période est délibéré de la part de Vincent Engel. Il s'agit d'une nouvelle approche sur un ultime sursaut d'un musicien à l'aube de sa vie, et, surtout qui est passé de la lumière vers l'ombre c'est à dire du succès et de la reconnaissance à l'oubli.

Décrire que "ultime épisode" de la longue, et, intense vie de Vivaldi peut paraître superficiel, voire décevant, mais, cela peut donner l'eau à la bouche à certains lecteurs afin d'en connaître un peu plus sur le personnage en allant ouvrir, et, lire une biographie plus complète ainsi que d'écouter ses œuvres.

Sous couvert d'une fiction, c'est aussi une "petite" réflexion sur la création artistique, et, dans le cas présent sur la création musicale.

Il est vrai que c'est le grand public qui est visé,  mais, Venise et Vivaldi ne faisant qu'un, se serait dommage de ne pas le lire, et, de passer à côté de ce roman.

Marianne

 

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©  Éditions Littérature et Art français : Librairie Baudinière, 1926

 

La Gondole aux chimères

Maurice Debroka

C'est en triant des dons que j'ai découvert ce roman de Maurice  Debroka, publié en 1926. Dans le cas présent, le hasard (et, la chance) ont bien fait les choses, et, une véritable petite pépite a atterri  entre mes mains.

En effet, ce titre est désormais introuvable en librairie, à part peut être chez les bouquinistes.

Il semblerait que La Gondole aux chimères soit la suite de La Madone des sleepings car on y retrouve le personnage de Lady Diana Wynham, et, Maurice Debroka renvoie à des événements qui s'y sont déroulés.

Pour ma part, n'ayant pas lu La Madone des sleepings, cela ne m'a guère gêné dans ma lecture ainsi que dans la compréhension générale du roman.

C'est écrit dans un style désuet, avec un vocabulaire imagé, voire inusité. J'ai même dû ouvrir, une à deux fois mon dictionnaire afin de vérifier la définition d'un mot et/ou corroborer le sens générale et/ou du paragraphe.

Sinon, les amours tragiques de Lady Diana Wynham sont plaisantes à suivre tout en se laissant lire. Le dénouement ne pouvait être autrement que celui imaginé par M. Debroka. En effet, à force de journée avec le feu, cela finit toujours par se retourner contre soi

Ce fut pour moi, une "jolie" parenthèse ainsi qu'une petite pause charmante entre deux romans "plus sérieux" tout en découvrant un romancier quelque peu oublier actuellement.

Marianne

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©  Éditions Bragelonne, 2016

 

 

 

Assassin's Creed : Les Chroniques d'Enzio Auditore

Olivier Bowden

Il s'agit de l'adaptation en livre du célèbre jeux vidéo Assassin's Creed. Trois volumes composent ce recueil : Renaissance ; Brotherhood, et, Révélations. Ceux-ci retracent la carrière de l'assassin Ezio Auditore.

Si on apprécie le genre littéraire de la fantasy, cela se laisse lire, et, on  part facilement et surtout rapidement dans un autre "univers" tout en croisant, en compagnie d'Ezio Auditore (personnage fictif, et, fil conducteur des romans) des personnages ayant réellement existé, et, familiers tel par exemple Laurent le Magnifique, Léonard de Vinci, Savonarole, Machiavel ainsi que la famille Borgia.

Un roman de fantasy n'en serait pas un sans la présence de la magie. Dans le cas présent, il s'agit d'un objet / un artefact appelé la Pomme, et, donné au héros par la déesse Junon. Le mieux est de lire les bouquins afin de découvrir l'utilisation de cet artefact.

En ce qui me concerne, cela ne m'a pas déplu, même si une certaine lassitude s'est emparée de ma "petite personne" vers la fin du 2eme volume (Brotherhood). Ce qui fait que j'ai plutôt lu en diagonale le 3e tome (Révélations) car j'en avais un peu assez de lire cette "chronique" relatant les exploits en matière d'assassinats et meurtres en tous genres d'Ezio Auditore. Ce n'est guère varié ni diversifié, et, parfois un peu répétitif. D'où le titre de Chroniques d'Ezio Auditore. La solution idéale serait de lire cette "intégrale" tome par tome c'est-à-dire passer à autre chose entre chaque titre, et, non la lire d'une seule traite comme je l'ai fait.

Sinon, je ne regrette pas ma lecture de cet énorme "pavé". Il est vrai que cela faisait un petit moment que j'en entendait parler (jeux vidéo, romans adaptés des lesdits jeux, et, sans compter les films), et, la curiosité aidant ... j'ai sauté le pas.

Petite précision, seul le volume intitulé Renaissance se déroule entre Florence et Venise, Brotherhood se passe essentiellement  à Rome ainsi qu'un peu en Espagne tandis que Révélations a la ville de Constantinople comme lieu principal où se déroule l'action.

A lire, à découvrir si on désire passer un bon moment sans se casser la tête.

Marianne

 

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