Romans Policiers 3

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©Gulf Stream éditions, 2010

(Courants noirs)

 

Noire lagune

Charlotte Bousquet

 

Roman historico-policier dont l’action se situe dans la Venise du XVIème siècle.

Une atmosphère sombre, noire, tortueuse se dégage au fil de l’intrigue. Celle ci fera ressortir les instincts les plus bas de certains protagonistes - tel que la rancune, l’envie, la jalousie – instincts qui mènera volontairement l’un d’entre eux vers le crime et l’organisation d’un complot contre l’état vénitien.

C’est l’occasion pour l’auteur de décrire le monde des courtisanes, en des termes simples,  par l’intermédiaire de la plus célèbre d’entre elles, Véronica Franco, et, surtout par le portrait touchant de Flora, apprentie courtisane et, surtout, pupille de Véronica Franco.

Comme un peu partout où les courtisanes, demies mondaines, et, autres prostituées sévissent, elles subissent la mesquinerie, la méchanceté de leurs concitoyens qui les accusent de tous les maux (dans le cas présent d’une soi disant épidémie de peste) de la terre.

C’est à la fois un roman policier dans lequel l’auteur distille un incroyable suspense aux multiples rebondissements ainsi qu’une « intrigue amoureuse » entre Flora – véritable garçon manqué, et, surtout détective à l’esprit vif, etc. – et Galeazzo Foscarini, fils bâtard du sénateur Foscarini.

En ce qui me concerne, j’ai beaucoup apprécié ce roman que j’ai lu d’une seule traite. Il s’adresse en priorité aux adolescents, mais, il peut être, également, lu par les adultes.

Marianne

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©Éditions Fayard, 2010

 

 

Vinci et l’ange brisé

 Didier Convard

Ce polar est une adaptation fidèle de la série BD en 2 volumes, intitulé Vinci, du même auteur. 

C’est passionnant, étrange. Les rebondissements sont aux rendez vous à chaque page, voire même à chaque paragraphe. 

Surtout, on y côtoie le génial Léonard de Vinci, personnage aux multiples facettes : mystérieux, machiavélique, démoniaque, pathétique et angélique.

Même si j’avoue un petit faible pour la bande dessinée (à cause des illustrations qui renforcent la noirceur, l’aspect glauque de l’intrigue ainsi que le caractère du personnage principal), c’est avec plaisir et beaucoup d’intérêt que j’ai lu ce roman. Ce dernier se lit, également, très facilement ainsi que d’une seule traite. 

En ce qui me concerne, cela ne m’a guère gêné d’avoir lu la bande dessinée avant le roman, mais, peut être que certains préféreront lire le roman avant la BD.

Marianne

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©Éditions Plon 2010.

 

 

Via Vaticana

 

Igal  Shamir

 

 

 

C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé le violoniste Gal Knobel, héros du précédent roman d’Igal Shamir.

Dans ce nouvel opus, l’auteur entraine son héros à Venise, le Vatican, Milan ainsi qu’en Israël sur les traces du violon du roi David. En effet, ce dernier serait détenteur d’un fabuleux secret.

Quel est ce secret ????

Le mieux est de lire, de dévorer, de toute urgence, ce passionnant polar.

L’intrigue est  bien ficelée, voire même tordue à souhait. L’auteur distille, sème des indices au compte goutte afin de tenir en haleine ses lecteurs jusqu’à la dernière ligne du roman.

 

Un petit conseil. Il est préférable de lire Le Violon d’Hitler avant Via Vaticana car l’auteur y fait, constamment, de nombreuses allusions, et, j’ai, aussi, l’impression que Via Vaticana est en quelque sorte une suite du Violon d’Hitler.

 

D’après moi, certains faits, certains comportement du héros ne peuvent être compris que si l’on a lu Le Violon d’Hitler.

Marianne

 


Je l'ai lu aussi avec beaucoup de plaisir.
Heureuse de retrouver le héros du Violon d'Hitler lancé encore dans une aventure très haute en rebondissements.


Nous voyageons pas mal entre Venise, Rome, Paris, Tel Aviv... Et c'est très agréable.
Je vous le recommande chaudement

Nicole

 

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©Éditions Paulo-Ramand, 2010

 

 

Les Immortels de Venise

Jean-Bernard Lemal

 

J’avoue ne pas avoir aimé du tout ce polar à caractère ésotérique. J’ai eu beaucoup de mal  à le finir, et, par moment, je devais me forcer pour en continuer ma lecture. 

Cela part dans tous les sens, l’intrigue est assez difficile à cerner, quelque peu incompréhensible tellement c’est dense et confus. Tout au long du bouquin, je me suis demandé où voulait en venir l’auteur … …Et pour couronner le tout, l’éditeur n’a pas dû relire le bouquin, une fois imprimé car il manque des mots et il y a des fautes d’orthographe.

Comme on l’aura compris, je ne recommande pas ce roman policier que je vais m’empresser – illico presto – d’oublier !!!!! Et pourtant, j’en ai lu quelques uns de polars ésotériques, mais, celui là, est le plus mauvais que j’ai lu !!!!

Marianne

 


Je ne connais pas cet éditeur mais à mon avis le texte n'a pas été relu avant impression.
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une traduction car cela n'est pas mentionné sur l'ouvrage.
Quant à l'histoire elle-même , elle est assez confuse et nous demande un gros effort d'imagination.

L'ouvrage démarre au XVIème siècle pour arriver au XXIème...
Disons que la deuxième partie est mieux que la première.......
Plus de suspens...
Mais je déplore toujours le fait qu'il n'y ait pas eu sur ce bouquin une relecture pour éviter toutes ces fautes et ces mots absents...
Et en plus quand on lit que la Basilique Zanipolo est à côté de la Scuola San Rocco on grince des dents...
Ce n'est qu'à la 230 ème page que l'auteur a tout à coup retrouvé le nom de la bonne Scuola...
Bon il est vrai que ceci est surtout vu par nous qui sommes des accrocs de Venise.

Ce roman de pure fiction ne va pas vous emballer outre mesure.

Nicole

 

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©Éditions 10/18, 2010

(10/18 ; 4370. Grands détectives)

 

Les Masques de Saint Marc

Nicolas Remin

 

A peine acheter que je n’ai pas résister à l’envie de découvrir la nouvelle enquête du Commissaire Tron.

Chose que j’ai faite avec délectation !!!!

C’est tellement passionnant que j’ai lu ce polar pratiquement en 2 après midis.

Comme dans les trois précédents romans, la recherche historique menée par l’auteur est précise, fouillée, détaillée. On sent qu’il sait de quoi il parle.

Pourquoi suis-je autan t emballée par cette série policière historique ? Le mieux est de la commencer sans tarder par n’importe quel titre afin de se faire une petite idée.

Marianne

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©Éditions 10/18, 2009

(10/1/ ; 4288. Grands détectives)

 

Gondoles de verre

Nicolas Remin

 

Je n’ai rien à rajouter par rapport à mes deux précédentes critiques, sauf que cette série me plait de plus en plus, et, que j’attends avec impatience la parution de chaque titre.

Une petite réflexion au passage, le Commissaire Alvise Tron, héros récurrent des romans de Nicolas Remin, me fait penser au personnage de Donna Leon, le Commissaire Guido Brunetti … …

Je me demande même si Nicolas Remin ne s’est pas inspiré de Donna Leon afin de créer son propre enquêteur, mais, ce n’est qu’une de mes idées, et, on peut ne pas être d’accord avec moi !!!!

Enfin bref, je n’ai qu’un conseil, se jeter sur ce titre (ainsi que sur les autres déjà parus) afin de les déguster, voire même dévorer de plaisir.

 

Marianne

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© Éditions 10/18, 2011

(10/18 ; 4483. Grands détectives)

 

Requiem sous le Rialto

 Nicolas Remin

 

En ce qui me concerne, je prends toujours autant de plaisir à lire les enquêtes du Commissaire Tron, et, comme pour les autres titres de la série, je l’ai dévoré, et, c’est avec beaucoup de regrets que je l’ai refermé une fois terminé. J’avoue  attendre (déjà) l’année prochaine afin de découvrir le prochain opus.

Nicolas Remin s’est surpassé en offrant à ses lecteurs une nouvelle version de Jack l’Eventreur, mais, à la sauce vénitienne ainsi qu’un commissaire quelque peu désorienté, complètement dépassé par les événements, et, ne sachant plus à quel saint se vouer devant ce « tueur en série » qui semble le narguer à qui mieux mieux.

Alvise Tron arrivera t’il à démêler le fin mot de l’histoire ? Le mieux est de lire ce petit polar historique d’été, de plage.  On passe un excellent  moment en compagnie des divers protagonistes évoluant au fil des pages.

Un petit détail. Les amateurs de foie découvriront (en se pourléchant les babines) la recette du foie de veau à la vénitienne. Seul petit hic, cette recette est à vous dégouter  du foie, et, autres abats !!! (De mon côté, j’en ai eu des frissons dans le dos).

 Un roman policier à lire et/ou à découvrir.

Marianne

 

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©Éditions Livre de poche, 2000

(Livre de poche ;4416)

 

Ceux qui prennent le large

Patricia Highsmith

 

Roman policier psychologique au suspense insoutenable par un des maîtres du genre : la grande Patricia Highsmith.

Il n’y a pas de meurtres, ni de cadavres en série, mais, seulement un suicide qui,  au fil des pages, devient petit à petit suspect. L’auteur campe avec beaucoup de finesses, voire même de férocité, deux personnages énigmatiques, sombres, secrets, sûrs d’eux-mêmes, etc.

Leur comportement étrange, invraisemblable font d’eux, et, à tour de rôles (où en même temps), le coupable idéal. L’action se déroulant en hiver – saison propice au mystère – une atmosphère malsaine se dégage progressivement en cours de lecture.

En fait, ce malaise est voulu par l’auteur afin d’embrouiller les pistes pour que le lecteur redouble d’attention tout en se posant les bonnes questions.

C’est un excellent polar.

Il est quasiment impossible d’abandonner la lecture en cours de route tellement l’intrigue est tarabiscotée. En effet, Patricia Highsmith plonge au plus profond de l’âme humaine afin d’en ressortir tous ses mauvais côtés pour écrire un bouquin captivant.

Marianne

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©Éditions Livre de poche, 2006

(Livre de poche ; 37153)

 

La Musique des morts

 Arnaud  Delalande

 

L’action de ce roman policier se déroule dans le monde de la musique.

Il y est surtout question d’un violon (Le Cygne) prodigieux, au son sublime, dépassant au point de vue technique un Stradivarius et/ou un Amati. Selon la légende, Nicolo Paganini en aurait été l’heureux possesseur, et, aurait été enterré avec !!!!!!

Au fil des siècles, le Cygne devient un objet de désir, mais, un secret l’entoure, et, quelques meurtres jalonnent son histoire. Le mieux est de se plonger dans ce passionnant polar.

Outre l’intrigue policière – mystérieuse à souhait – l’auteur agrémente son récit de nombreuses descriptions techniques comme celle concernant la fabrication d’un violon et/ou de son archet, ainsi que des notes historiques, comme par exemple, celles ayant trait aux chefs d’orchestres.

Le musicien Nicolo Paganini côtoie  les personnages fictifs évoluant tout au long du récit. Il y est aussi question d’une partition du ledit Paganini intitulée Mouvement perpétuel. Cette partition, assez difficile à jouer, propose les mêmes notes se répétant à l’infini. En fait, le Mouvement perpétuel de Paganini n’intervient pas pour rien dans le roman. Il est même la clef de voute de l’intrigue.

En effet, depuis sa fabrication, en 1703, par un obscur luthier russe, ce fabuleux violon est convoité par les meilleurs musiciens, par des violonistes virtuoses, mais, aussi par d’autres individus peu scrupuleux n’ayant aucun rapport avec la musique … Pour les uns, le Cygne sublimerait leurs façons de jouer, d’être encore meilleur au point de vue musical ou d’obtenir une gloire supplémentaire tandis que pour les autres, seul son aspect pécuniaire intéresse.

J’ai pratiquement lu en deux après midis ce polar musical. Il m’a été pratiquement impossible de le lâcher tellement il m’a captivé. Par contre, il faut apprécier la musique classique, et, aimer le violon et Paganini.

Petite précision, Venise n’est présente qu’au travers d’un seul chapitre.      

Marianne

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© Éditions Le Seuil : 2002

(Points ; 946)

 

La Tempête

Juan Manuel de Prada

 

Je n’ai pas réellement réussi à entrer dans la peau du personnage principal – Alejandro Ballestro – tellement ce personnage m’a semblé antipathique, ennuyeux, plus intéressé  par ses fantasmes érotiques que par l’objet de son voyage d’étude à Venise, c'est-à-dire, voir sur place si les arguments qu’il a développé dans sa thèse concernant le chef d’œuvre de Giorgione intitulé La Tempête, sont exactes ou non.

Il y a bien une interprétation insignifiante de La Tempête, une vague réflexion sur l’art ainsi qu’une intrigue policière, mais, elles sont noyées par la libido du héros, ses apitoiements, ses atermoiements sur lui-même, etc. 

Enfin bref, je suis sortie de ma lecture mi-figue mi-raisin, partagée entre l’envie d’abandonner en cours de route, tellement le héros, les réflexions pseudo intellectuelles de l’auteur m’ont quelque peu énervée, hérissée, et, l’envie de connaître le dénouement de l’enquête menée par la police vénitienne.

Par contre, le fait que la majeure partie de l’intrigue se déroule la nuit, pendant l’aqua alta et sous une avalanche de pluie, faisant passer ainsi Venise comme une ville maléfique, noire, sombre, néfaste, crapuleuse m’a énormément plu, intéressée …

Marianne

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  ©Éditions Robert Laffont, 2010.

 

 

Laguna Nostra

 Dominique Muller

 

Un citoyen britannique  vient d’être sauvagement assassiné. Qui en est l’auteur ??? Pourquoi ce meurtre ???? Quel rôle joue la mafia albanaise dans  ce meurtre ????

C’est ce que devra découvrir Alvise Campana, commissaire de son état, mais, surtout personnage suffisant, fat, orgueilleux, imbu de lui-même, soupe au lait, et, quelque peu incompétent.

En effet, celui ci n’aurait jamais réussi à boucler son enquête sans l’aide involontaire d’un trio de doux rêveurs excentriques.

Ceux ci sont des érudits spécialisés en histoire de l'art dont les élucubrations farfelues (mine de rien) tiennent la route et vont mener leur frère et neveu de commissaire vers l'assassin et surtout au démantèlement d'un réseau de prostitution infantile, d'un trafic d'enfant à l'adoption, ainsi que d'un trafic de fausses œuvres d'art.

 L’auteur emploie un ton drôle, humoristique pour décrire les péripéties de ce quatuor loufoques, mais, sympathiques, attachés à 100% à leur ville.

En contraste l’épouse du Commissaire,  dès son installation dans le palazzo familial, voue une relation haineuse ainsi qu’une incompréhension totale envers ces modes de vie !!!

Marianne

 

Non, Laguna Nostra n’est pas un hymne à la voiture familiale des Campana puisque tout se passe à Venise ou il n’y en  a pas. C’est une ode à une famille vénitienne déjantée chantée  avec un humour caustique par l’une de ses membres.

Brunetti, euh non… Campana se débat entre la résolution de ses affaires mafieuses et  la cohabitation avec sa sœur et ses deux oncles excentriques dans un palais délabré.

Précisons tout de suite que ce n’est pas un énième Donna Leon : Venise, le commissaire, et la comparaison s’arrête là.   

J’ai beaucoup aimé. Avec un bémol. Les deux premiers tiers sont formidables avec la mise en place de la galerie racontée avec humour délicieux par la sœur Campana. Le troisième tiers est occupé par le développement nébuleux d’une affaire qui ne m’a pas accroché heureusement rattrapé par le petit quatrième tiers qui clôture heureusement le roman (Quoi, quoi ? on peut aimer le spritz et rester fidèle au le picon-citron-curaçao ! Non ?) 

En résumé : Je conseille.

J@M

 

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©Éditions Fleuve noir, 1981

(Fleuve noir ; 64)

 

Remets ton slip, gondolier !

 San Antonio

 

Il s’agit de mon premier San Antonio, et, surtout le dernier !!!!!

Je n’ai vraiment pas réussi à lire plus de deux chapitres. Même en me forçant, c’est au-delà de mes forces …

Il faut vraiment aimer les grossièretés ainsi que le style argotique tant apprécié par l’auteur. Les San Antonio sont des romans populaires, de gare connaissant un certain succès auprès du public.

Marianne

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  ©Éditions Belfond, 2009.

 

 

 

La Chute de John Stone

Iain Pears

 

Tout débute par un enterrement, celui de Anne Robillard, dans le Paris de l’après guerre (1947).

Qui fut Anne Robillard ???? Pourquoi John Stone, son 1er mari, s’est il suicidé ?  

Le mieux est de suivre l’enquête du jeune journaliste Braddock. Au fil de ses pérégrinations, ce dernier va de surprises en surprises, met à jour des secrets, des vérités qu’il ne soupçonnait pas … … 

La Cité des Doges n’apparaît que dans toute la dernière partie du roman, mais, elle joue un rôle capital dans la vie des héros, et, notamment dans celle de John Stone …

Dans cette Venise de la fin du XIXème siècle, les passions vont s’y exacerber, mener certains personnages clés du romans vers la dépression, voire même la folie. 

Pour chaque lieu, chaque époque, l’auteur pose le décor, le problème avant d’essayer de démêler les fils de l’énigme afin de trouver la solution.

Les personnages possèdent un passé mystérieux, ils sont diaboliques et retors à souhaits, leurs égoïsmes, leurs orgueils passent avant tour, mais, on ne peut s’empêcher de s’y attacher, et, de trembler pour eux.

L’auteur décrit une intrigue alambiquées, aux multiples rebondissements (complots, trahisons, etc.) dans laquelle il est impossible de trouver la solution avant de lire le bouquin jusqu’à la dernière ligne… …

Et là, ultime pirouette de l’auteur : la fin inattendue du polar !!!!!

A lire absolument … …

Marianne

 

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  ©Éditions Universita Venezia, 2009.

 

Meurtre à Venise

Pierre Schuster

 

"Tom Assman, minable détective New Yorkais, est envoyé en mission à Venise pour enquêter sur la mort étrange d'une milliardaire excentrique, Peggy van Allen. Tandis qu'il se promène dans la ville à la recherche d'indices, Tom se laisse peu à peu envoûter par le charme de Venise qui finit par le transformer corps et âme."
 
Une intrigue bien menée dans un court roman policier facile à lire ou l'auteur nous promène agréablement dans Venise.
Une originalité qui peut intéresser ceux qui apprennent l'Italien : Le texte est en Français sur les pages de gauche et en Italien à droite.   

J@M

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Un polar sans prétention à lire , et, à découvrir par temps de pluie.

Via l'intermédiaire de Tom Assman - le principal protagoniste de cette "sombre intrigue", mais, surtout flic paumé, et, mal dans sa peau - le lecteur découvre Venise comme il s'agissait d'une "vieille" amis dont il a fait connaissance il y a un petit moment déjà, tout en suivant pas à pas les pérégrinations de Tom Assman afin de mener à bien sa mission : résoudre, à sa manière, et, sans se presse, cette affaire quelque peu scabreuse dont les indices - maigres et retors à souhaits - lui  donneront parfois des sueurs froides tout en le mettant vite fait bien fait sur la bonne voie.

Cette escapade vénitienne lui fera prendre conscience du temps qui passe tout en lui permettant de reprendre le fil de sa vie.

Le présent volume est une édition français / italien permettant ainsi d'apprendre la langue de Dante et / ou l'entretenir.

En clair, un polar facile, et, agréable à lire, avec pour personnages, des gens comme nous, que l'on fréquentent tous les jours c'est-à-dire avec des problèmes ou non.

Marianne

 

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  ©Éditions  Milady, 2008

Largo Winch, tome 3 : Le Dernier des doges

Jean Van Hamme

 

J'ai bien aimé : Un bon polar construit comme un scénario de film.

Idéal pour se "laver la tête" entre deux bouquins plus sérieux.

Ne pas y attendre de descriptions de Venise mais une partie de l'intrigue s'y déroule

et comme le premier opus a été tourné au cinéma

(celui ci est le troisième) j'attends avec impatience son adaptation.

J@M

 

 

En ce qui me concerne, j’ai été déçue par ce roman policier. En fait, je m’attendais à nettement mieux.

Pour moi, c’est une littérature dite de gare que l’on lit dans le train, le métro ou en avion. Il n’y a aucune intrigue, les protagonistes manient les mitraillettes et autres armes à feu aussi facilement que des couverts, et assassinent les gens à tour de bras … …

C’est médiocre. Il faut vraiment apprécier ce  genre de littérature.

C’est vrai que c’est facile à lire, mais, on oublie aussi rapidement ce roman dès la dernière ligne (voire même le dernier mot) lu… … …     

Pour la petite histoire, les bandes dessinées relatant les aventures de Largo Winch sont toutes adaptées des romans.

Marianne

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© Éditions Plon, 2009.

 

Le Mystère Bellini

Jason Goodwin

 

L’action de ce roman policier se déroule à la fois à Istanbul (sous le règne du sultan Abdülmecid, descendant de Mehmet II), et, à Venise lors de l’occupation autrichienne.

Gentile Bellini, et, notamment Le Portrait de Mehmet II, est au centre d’un vaste enjeu, où, se mêle à la fois politique, cupidité, etc.

Comme dans tout roman policier qui se respecte, on retrouve tous les ingrédients, c'est-à-dire meurtres, tentatives d’assassinats, noyades dans le Grand Canal, trahisons, complots, qui font de ce bouquin un excellent polar.

Le héros, Hachim, est un détective peu commun puisqu’il est l’eunuque du harem. Il est aidé dans ses tribulations vénitiennes par l’ambassadeur polonais à la cour du Sultan, aide que l’on peut comparer au Docteur Watson … …

Il y a d’excellentes descriptions d’Istanbul et de Venise. L’ambiance, l’atmosphère ainsi que la vie quotidienne sont fidèlement retranscrites. On croirait vivre dans ces deux villes.

Lors du séjour vénitien de nos deux héros, on retrouve la Venise décadente, la pauvreté de la population quelque soit la couche sociale, la dégradation lente et inévitable des palais faute de moyens financiers ainsi que la lutte sous jacente contre l’occupant autrichien.

Tout au long du roman, l’auteur en profite pour expliquer les liens unissant Venise à la Turquie au point de vue historique, commerciale et politique.

Polar à dévorer, voire même à déguster  de plaisir, tellement, c’est passionnant. C’est avec beaucoup de regrets que l’on pose le bouquin après avoir lu la dernière ligne... ...

Marianne

Gentile Bellini (1428 – 1507) et le portrait de Mehmet II.

 

 

Le tort de beaucoup de lecteurs de romans est d'y chercher la vérité intrinsèque, or, le roman est une fiction et fait appel à l’imaginaire de son auteur, d'où le terme "fiction" employé dans le jargon des bibliothécaires et autres spécialistes du livre...

"Le Mystère Bellini"  n’a pas échappé à cette règle mais bien mené il a su me passionner. Je n’ajouterais rien à l’histoire très bien résumée par Marianne ci-dessus, je vous parlerais plutôt de l’ambiance… Celle d’Istanbul d’abord fabuleuse car nymphée de légendes et de lieux mythiques que j’adore… Celle de Venise plus glauque dans cet ouvrage par moment, mais, la présence autrichienne y est pour quelque chose… Même si on se perd de façon maladroite dans les méandres à la fois des personnages, des calli, des canaux et de l’histoire de ce tableau de Bellini, au bout du compte on en sort avec le plaisir immense, d’avoir dévoré ces 300 pages...

Nicole

 

 

Ce Bellini là m'a saoulé. Je n'ai rien compris. Trop de personnages, des liens entre eux tarabiscotés, une intrigue que je n'ai pas réussi à saisir, un tableau qui est ou qui n'est pas... Bref tout cela m'a laissé dubitatif. Le mystère est resté...

J@M

 

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© Éditions 10/18, 2008.

(10/18 ; 4156. Grands détectives).

 

La Danse des illusions

Brigitte Aubert

 

L’action se déroule dans les années 1895, d’abord à Paris, puis, à Venise.

Louis Denfert, jeune journaliste Au Petit Eclaireur où il tient la rubrique des faits divers, est chargé  «d’un papier » sur les enfants miséreux de la capitale, et, c’est le début d’une enquête qui le mènera à Venise sur les traces d’un tueur en série, spécialisé dans les assassinats d’enfants …

Au fil des pages, on retrouve des célébrités tels que La Goulue, le jeune Maurice Chevalier, Mistinguett, Gaston Leroux, etc. ainsi que les balbutiements du cinématographe … … avant la projection du premier film par les frères Lumière.

C’est aussi l’occasion pour notre héros et ses compères de visiter de long en large Burano, Torcello, Sant’Ariano, San Servolo, etc., de faire un petit tour à l’asile de fous pour les besoins de l’enquête, d’arpenter les calli à la recherche d’indices et/où du meurtrier tout en manquant de périr noyés dans l’un des nombreux canaux, etc. 

Entre deux courses poursuites en gondoles où à pieds, tout ce petit monde se retrouve soit au Florian, au Danieli et autre trattoria autour d’un bon repas – (rien de tel pour nos héros de déguster et découvrir les spécialités culinaires vénitiennes avant de repartir bon pied bon œil) tout en devisant sur l’avancement de l’enquête.

Petit polar facile et agréable à lire même si l’intrigue policière s’oriente vite vers un « meurtre vampire »  n’ayant qu’un seul but, celui de  tuer un maximum de jeunes enfants, quelque soit leurs nationalités, afin de boire leur sang, et, garder ainsi son éternelle jeunesse.

On suit, avec beaucoup d’intérêt la progression de l’enquête ainsi que les doutes, les appréhensions, les certitudes des héros.

Marianne

 
Je partage un peu moins l'enthousiasme de Marianne pour ce petit roman policier que j'ai trouvé par moment plutôt ennuyeux car trop de longueurs sur la présentation des personnalités qui faisaient la joie des parisiens en ce début du XX° siècle...

Certes il était agréable de les découvrir et voir évoluer dans des situations et des rôles assez particuliers...

La partie "Venise" par contre m'a davantage intéressée surtout par les promenades dans la cité... L'intrigue en elle-même est assez sombre mais pas inintéressante avec ces enquêteurs hors du commun, que nous suivons pas à pas à travers la belle "Venise".

Nicole

 

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© Éditions Grasset, 2008

(Grand Format)

 

Le Gardien du testament

Eric Van Lustbader

 

L'action se partage entre Paris, les USA, Trébizon (Turquie) et Venise. Comme dans le  Da Vinci Code, le héros doit se battre afin que le testament du Christ ne tombe dans de mauvaises mains ... ...

Ecrit dans un style alerte et vif, ce polar ésotérique se lit facilement.

On se laisse prendre au jeu  car il y a de l’action, des meurtres, et, surtout l’intrigue est très bien ficelée, mais, c’est un polar qui s’oublie rapidement dès la dernière page fermée.

Je reconnais qu’il n’est pas désagréable à lire … …

Marianne

 

Un livre qui coule tout seul et qui se lit vite. Passionnant dès le début.

Il est vrai que par certains côtés il nous fait penser au Da Vinci Code. La partie vénitienne nous interpelle, car, pour ceux qui connaissent assez bien la cité nous essayons de retrouver à travers cette lecture les lieux où évoluent nos héros et ce n'est pas toujours évident...

Un très bon moment passé avec cet ouvrage que je vous recommande.

Nicole

 

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© Éditions Fleuve noir, 2006

 

 

  Conjuration Casanova

Eric Giacometti & Jacques Ravenne

 

Il s’agit du 2eme opus d’une série ayant pour héros récurrent,  un commissaire franc maçons,  Antoine Marcas.

Les auteurs ont écrit un  thriller ésotérique, érotique avec pour personnage central Casanova. Ce dernier est un personnage infâme, adepte des sciences occultes, recherchant l’absolue sexuelle, etc.

On l’aura compris, toute l’intrigue tourne autour  de Casanova et d’un mage sulfureux, diabolique : Aleister Crowler.

Ce dernier va bâtir une « religion » autour des fantasmes sexuels des hommes, mettant ainsi au goût du jour la magie sexuelle (atteinte de l’extase absolue qui mène tout droit vers la folie et la mort), récupérant ainsi Casanova afin de ternir un peu plus sa réputation … …

Sous couvert d’un polar, les auteurs dénoncent  les dérives sectaires de groupuscules se réclamant de la Franc  Maçonnerie.

Ce polar est écrit dans un style alerte, dynamique. On ne s’ennuie pas, on passe un excellent moment.     

Marianne

Eric Giacometti : Journaliste ayant enquêté, à la fin des années 90, sur la franc-maçonnerie, dans le volet des affaires sur la Côte d’Azur.

Jacques Ravenne : Pseudonyme d’un franc-maçon, élevé au grade de maître au rite français.

 

 

Je suis Marianne dans son appréciation.

Par contre l'action Vénitienne y est tenue.

Ne le lisez pas pour vous retrouver plongé dans les calli de la Sérénissime d'autant plus que l'affectation que les auteurs prêtent à l'île de San Francesco est particulièrement saugrenue.

J@M 

Retour répertoire AUTEUR                                                                                                Retour répertoire TITRE

  ©Éditions Plon, 2008

 

 

Le Violon d’Hitler

 Igal Shamir

C'est un polar qui m'a beaucoup plu, même si il touche un sujet sombre de l'histoire de l'Allemagne contemporaine : le nazisme.

L'action débute en plein cœur de la 2ème guerre mondiale, mais, se déroule surtout 50 ans après les faits, et, l'on s'aperçoit que, malheureusement, le nazisme n'a pas disparu avec le suicide d'Hitler et la chute de son régime. Il existe toujours grâce à des opuscules, des sociétés secrètes implantées un peu partout, y compris au Vatican (le Vatican a même flirté avec le régime hitlérien, et a aidé certains nazis à s'enfuir après la guerre).

En fait, tout tourne autour d'un violoniste allemand assassiné sur l'ordre d'Hitler. Celui ci aurait découvert un incroyable secret, que de nombreuses personnes cherchent à enterrer pour diverses raisons, à commencer par Hitler et le Vatican.

C'est ce que va découvrir, 50 ans après les faits, le héros, violoniste, et, surtout ancien agent secret israélien, en s'intéressant aux liens unissant ce violoniste à Monteverdi et à, un violoniste d'origine juive, Salomon Rossi. Appréciant énormément la musique classique, ce thriller m'a captivé tout au long de sa lecture, même si il présente un Claudio Monteverdi sous les traits d'un "véritable escroc", comme quelqu'un avide de gloire, de reconnaissance, utilisant, ce jeune violoniste Salomon Rossi, comme nègre, voire même comme esclave, à des fins personnelles, et, le faisant trimer à composer des œuvres que lui-même était incapable de composer... ...

Pour la petite histoire, l'auteur Igal Shamir est lui-même violoniste virtuose ainsi que ancien agent des Services Secrets israéliens. Il sait de quoi il parle quand il s'agit de retrouver les anciens nazis, et, lorsque la musique reprend le dessus, il laisse transparaître l'émotion que peut ressentir un musicien tout à son art, tout en essayant de transmettre la passion de la musique à ses lecteurs. En gros, on peut dire que le héros Gal Knobel est tout simplement l'auteur...

Excellent roman policier que je recommande vivement.

Marianne

Igal Shamir

Igal Shamir est né en Palestine. Violoniste de renommée internationale, ses succès (La 40e de Mozart, Paganini, La Folia…) ont fait de lui le précurseur de la musique néo-classique dans le domaine populaire. En 1971, il publie La 5e Corde dont s’inspire Yves Robert dans son film culte Le grand blond avec une chaussure noire.

Salomone Rossi (Mantoue 1570 – id.  ? v. 1630)
Compositeur itallien.
« Juif de Mantoue », comme le désignaient ses contemporains, Salomone Rossi appartenait à une vieille famille israélite où les arts étaient honorés depuis toujours. Violoniste virtuose, il bénéficia de la protection des Gonzague et, instrumentiste à la chapelle ducale durant plus de trente ans (1589-1628), il eut le privilège de travailler plusieurs années sous l'autorité de Monteverdi. Précisément, il collabora avec celui-ci et quelques autres à la composition du drame sacré
La Maddalena (aujourd'hui perdu), et mit en musique l'un des intermèdes de L'Idropica (joué au mariage du jeune duc en 1608). Il écrivit aussi des madrigaux, des canzonette à trois voix, des psaumes et cantiques en hébreu, qui offrent comme particularité d'être à double chœur dans le style vénitien et sont souvent d'un grand intérêt musical, avec une intonation soliste préludant au tutti du chœur.
 Mais c'est le virtuose instrumental qui est le plus original comme dans ses
Sonates, Sinfonie et Gagliarde, où il fait valoir, dans le maniement de l'écriture à trois, quatre et cinq voix, une réelle maîtrise et d'indéniables dispositions « modernes » (style alternativement contrapuntique et homophone et recours à la basse continue).
   Après la mort du dernier duc de Gonzague en 1628 et la mise à sac de Mantoue par les Impériaux en 1630, les juifs perdirent tous les avantages acquis et durent quitter précipitamment la ville. Avec ce départ, on perd la trace de Salomone Rossi et l'on pense qu'il mourut lors de l'épidémie de peste la même année.

(Source Larousse.fr)

 

 

Bien que ne regrettant pas la lecture de ce "Violon d'Hitler" j'en ai cependant trouvé l'histoire bien légère.
Que Monteverdi ait eu un nègre juif ne justifie pas à mes yeux tous ces meurtres et ces embrouilles.
Que Hitler ai piqué une crise, passe, quoique je ne sais pas si Monteverdi pouvait représenter un étendard de la propagande aryenne dans les années 40, mais qu'actuellement l'histoire se répète....
Le style narratif présent m'a aussi dérouté car je n'en ai pas l'habitude..

J@M

 

 

Contrairement à J@M et dans la foulée de Marianne, moi j'ai totalement dhéré à cet ouvrage passionnant.

Nicole

 

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  ©Éditions Persée, 2008.

 

Le Carnaval du Doge

 Jean-Claude Marchand

 

Petit polar sans prétention, facile à lire.

Roman que l’on peut lire lors d’un voyage en train, en avion où à la plage, et, que l'on oublie rapidement aussitôt terminé.

Il y a bien, un crime, une enquête policière, mais, l’intrigue est un peu trop simpliste à mon goût car on découvre rapidement le nom du meurtrier … …

L’action se déroule à Venise lors du carnaval, et, c’est le prétexte pour écrire « une notice touristique » afin de présenter un carnaval « factice » car uniquement pour les touristes avec son défilé Place Saint Marc, ses fêtes « privées », etc … … …

Marianne

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