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Thierry Credeville

MessagePosté: 25 Aoû 2019 19:46
par Marianne
Credeville, Thierry.- Un Episode vénitien.- Paris : Indempendly publishzs, 2018.

Résumé :
Une superbe arnaque politico dimplmatique. Le rôle de Cambacérès est complètement romancé, ce dernier n’ayant jamais eu aucun rôle dans cette cruelle affaire. Il n’en demeure pas moins que la succession des événements est tout à fait historique.La campagne d’Italie de mars 1796 à décembre 1797 donne lieu à une immense farce grinçante. Combattant les Autrichiens, Bonaparte souhaite que Venise reste neutre.
Effectivement en dehors de quelques révoltes ponctuelles dans les villes occupées par les Français, le Sénat vénitien, habitué à une neutralité nonchalante et mollassonne, va laisser des extrémistes et des excités (qui deviendront des résistants) s'opposer aux Français et n'organisera que très tardivement, et de manière irrésolue, une lutte armée.
En fait, le temps d'agir efficacement est déjà passé car les Autrichiens sont repartis, vaincus, traversant les Alpes vers le Nord. Pour « achever »
Venise, seule face à l'armée française, Bonaparte la fait encercler. Les aristocrates de la grande cité se réunissent et décident qu'il est temps de pactiser et de renoncer à leur régime du passé et à leurs odieux privilèges (laissons passer l'orage). Prêts à déguiser leurs convictions, les Vénitiens deviennent des républicains et abolissent les anciens symboles ; les gondoliers assurent en riant que le lion a enfin tourné la page qu'il tenait ferme depuis 900 ans sur l'emblème de la ville. En cet automne 1797, de grandes fêtes républicaines sont organisées où la foule put manifester son enthousiasme (sans doute simulée) pour les innovations françaises. Quel est l'avenir d'une république Vénitienne aussi servile ?


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Re: Thierry Credeville

MessagePosté: 25 Aoû 2019 19:48
par Marianne
Mon avis :
La Révolution Française, et, plus particulièrement la Campagne d'Italie est le point central de ce court récit.
Cet épisode romancé au maximum relate les tractations menées par le Générale Bonaparte afin de "vendre" Venise aux autrichiens lors de la signature du traité de Campo Formio (26 octobre 1797).
Cette "supercherie" voulue, désirée, et, surtout menée d'une main de maître par Bonaparte se lit avec curiosité, et, n'apporte rien de nouveau pour ceux et celles qui connaissent par cœur l'histoire de Venise.
Par contre, ceux qui découvrent Venise via la littérature, les arts, et/ou l'histoire, pourquoi pas. C'est peut être l'occasion d'approfondir le sujet.
Sans plus de mon côté.