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Matteo Strukul

MessagePosté: 11 Nov 2020 21:15
par Marianne
Strukul, Mattéo.- Casanova.- Paris : Michel Lafon, 2019.

Résumé :
1755, Venise.

Après avoir parcouru l'Europe pendant dix ans, Giacomo Casanova revient enfin dans sa ville natale, si chère à son cœur. Acclamé par les habitants, l'enfant rebelle de la Sérénissime enchaîne les coups d'éclat et ne perd pas la moindre occasion de se faire remarquer.

Notamment par la comtesse Margarethe von Steinberg qui lui lance un défi : séduire la jeune Francesca Erizzo avant qu'elle ne se marie. Un défi que le célèbre séducteur accepte comme un jeu... sauf qu'il n'a pas prévu les sentiments que la jeune fille éveillerait en lui, ni les manigances des hautes instances de la cité des Doges qui n'ont plus qu'un objectif : mettre Casanova aux fers avant qu'il pervertisse les mœurs vénitiennes.


Mon avis :
Un épisode romancée de la biographie de Giacomo Casanova (1725-1798).
Les personnages historiques se mêlent étroitement aux personnages de fictions au point de ne plus savoir lesquels sont véridiques ou fictifs.

Le grand public ne connait que la côté libertin du personnage alors que Casanova possédait multiples facettes comme par exemple, écrivains, espion, alchimiste ou bibliothécaire. Dans le présent roman, seul le libertin a été retenu par Matteo Strukul. Ce dernier a bâti toute son intrigue autour de ses conquêtes féminines ainsi que les nombreux complots qui en résultèrent.

Même si il s'agit que d'une fiction, la réalité historique rattrape ladite fiction dans la mesure où le célèbre épisode de l'évasion de Casanova de la prison des plombs y est décrit avec moult détails avant sa fuite de Venise.

Un roman facile à lire ainsi qu'intéressant autour d'un personnage à la réputation sulfureuse, et, "antipathique" (du moins à mon goût). Au vu de la façon dont Mattéo Strukul appréhende Casanova, c'est un portrait "gentillet", sympathique, voire pathétique qui est brossé du "bonhomme". On le plaindrait presque.


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