Mostra de Venise : remise du Lion d'Or

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Messagepar Marianne » 01 Sep 2007 11:14

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Messagepar J@M » 02 Sep 2007 18:35

http://actu.orange.fr/articles/culture/ ... igres.html

Causent pas des Pétroleuses ... Pas à jour ce site ... :roll: :wink: :lol:
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Messagepar Marianne » 04 Sep 2007 12:20

Mostra de Venise: les multiples réincarnations de Bob Dylan (Selon l'AFP)

Bob Dylan renaît mardi à la 64e Mostra, dans l'intrigant et virtuose "I'm not there" de Todd Haynes, le premier film à évoquer la vie du légendaire chanteur folk américain avec un parti pris original: l'incarner en plusieurs acteurs différents, dont une femme.
Les deux tiers des vingt-trois films en compétition pour le Lion d'or ont été projetés depuis l'ouverture du festival (29 août-8 septembre) et l'un des plus ambitieux est sans conteste "I'm not there".
Multiforme et déroutant, ce film "inspiré par la musique et les multiples vies de Bob Dylan" selon l'inscription liminaire, débute avec l'image du corps du chanteur allongé sur une table d'autopsie, avant de suivre ses multiples incarnations, sous les traits du jeune Marcus Carl Franklin, puis de Ben Wishaw, Christian Bale, Heath Ledger, Richard Gere et... ... Cate Blanchett.
Dylan, qui n'apparaît jamais sous son propre nom, est d'abord un petit orphelin noir en fugue dans les années 50 au Missouri, qui chante les poignantes chansons qu'il compose à la guitare, puis un "Arthur Rimbaud" hirsute, interrogé face à la caméra par la police.
Suivent notamment un ex-chanteur devenu prêcheur dans les années 80, un musicien égoïste qui dans les années 70 néglige l'amour de sa femme peintre (Charlotte Gainsbourg) et en guise d'épilogue, un solitaire qui vit dans une forêt bientôt rasée pour faire place à une autoroute, à une époque inconnue.
Mais les scènes les plus marquantes de cet intriguant kaléidoscope de plus de deux heures sont celles où une Cate Blanchett androgyne prête ses traits à Dylan, dans une reconstitution psychédélique en noir et blanc des années 70.
Le film passe constamment d'un personnage, d'une époque et d'une photographie, d'un genre (documentaire, fiction, émission télé...) à l'autre avec une fluidité, une fantaisie et une créativité visuelle inouïes et évoque avec humour et au second degré, quatre décennies de l'histoire des Etats-Unis.
"I'm not there" explore ainsi les multiples facettes d'un artiste aussi doué qu'insaisissable, qui sut mieux que quiconque exprimer la protestation de la jeunesse américaine dans les années 60, et en fait un archétype du rebelle.
Au départ cinéaste underground réputé, Haynes a été primé au festival du film indépendant de Sundance aux Etats-Unis et à Cannes où "Velvet Goldmine", un film musical où il retraçait l'épopée du glam rock, a reçu le Prix de la meilleure contribution artistique en 1998.
Sa notoriété a grandi en 2002 avec les quatre nominations aux Oscars décrochées par "Loin du paradis", qui revisitait un chef d'oeuvre du mélodrame des années 50 signé par Douglas Sirk, "Tout ce que le ciel permet".
Mardi "La Graine et le mulet" écrit et réalisé par le Français Abdellatif Kechiche faisait une entrée fracassante dans le palmarès compilé par Ciak, le magazine du festival, devenant le film favori des critiques et du public.
Celui-ci porte un regard chaleureux sur une famille franco-arabe d'origine modeste, dont le père, vieil ouvrier licencié par les chantiers navals de Sète, décide d'ouvrir un restaurant sur un bateau.
Servi par le jeu bouleversant d'acteurs non professionnels - Habib Boufares, Hafsia Herzi.. - "La Graine et le mulet" dépeint avec délicatesse et humour les liens complexes entre Slimane, le père, séparé de sa femme, ses cinq enfants, sa nouvelle compagne et la fille de celle-ci, la fière et loyale Rym.
La place de la communauté franco-arabe dans un contexte économique tendu en France, est finement analysée par Kechiche, auteur de "La faute à Voltaire", qui reçut le Lion d'or de la première oeuvre en 2000.
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Messagepar J@M » 04 Sep 2007 12:38

Marianne a écrit:Mostra de Venise: les multiples réincarnations de Bob Dylan (Selon l'AFP)

Multiforme et déroutant ....
... une reconstitution psychédélique en noir et blanc des années 70...
Le film passe constamment d'un personnage, d'une époque et d'une photographie, d'un genre (documentaire, fiction, émission télé...) à l'autre ....


Tout à fait pour moi ce film :roll: ... Vont bien être fichus de lui donner la bébète en métal doré ... Tant pis pour nos Niçoises ... :wink: :(
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Messagepar Marianne » 04 Sep 2007 12:58

J@M a écrit:
Marianne a écrit:Mostra de Venise: les multiples réincarnations de Bob Dylan (Selon l'AFP)

Multiforme et déroutant ....
... une reconstitution psychédélique en noir et blanc des années 70...
Le film passe constamment d'un personnage, d'une époque et d'une photographie, d'un genre (documentaire, fiction, émission télé...) à l'autre ....


Tout à fait pour moi ce film :roll: ... Vont bien être fichus de lui donner la bébète en métal doré ... Tant pis pour nos Niçoises ... :wink: :(



Mais non !!!!!!!!!!! Les deux blondinettes sont les meilleures !!!!!!!!!!
On va l'avoir ce fameux lxixo d'or ... ...
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Messagepar Marianne » 05 Sep 2007 19:48

Le cinéaste Tim Burton a reçu le loewe d'or pour l'ensemble de son oeuvre.

De plus amples renseignements se trouvent dans le lien suivant :
http://actu.orange.fr/articles/a-la-une ... urton.html
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Messagepar Marianne » 08 Sep 2007 19:24

La comédienne australienne Cat Blanchett a reçu samedi, la Coupe Volpi de la meilleure actrice, pour son rôle d'un Bob Dylan androgyne dans I'm not there de Todd Haynes tandis que chez les hommes, la récompense est allée à l'Américain Brad Pitt pour son rôle dans le western The assassination of Jesse James by the coward Robert Ford d'Andrew Dominik.


Le réalisateur taïwanais Ang Lee vient de recevoir, pour la deuxième fois de sa carrière, le Lion d'Or, pour son film (un thriller érotique) Lust, caution.
C'est la troisième année consécutive que la Mostra consacre un cinéaste asiatique, puisque Still life du Chinois Jia Zhangke, une chronique sociale sur fond de construction du barrage des Trois-Gorges, avait gagné l'an dernier.
Inspiré par le versant asiatique de la double culture de Lee, Lust, caution ("Se jie") relate une histoire d'espionnage et de sexe dans le Shanghai des années 1940, tirée d'une nouvelle éponyme d'Eileen Chang.


Le film de Haynes a raflé le prix spécial du jury, ex aequo avec La Graine et le mulet , portrait d'une famille métissée et fine chronique sociale signée par le franco-tunisien Abdellatif Kechiche.

Le troisième film de Kechiche a gagné le prix Mastroianni de la meilleure révélation, décerné à Hafsia Herzi, 20 ans à peine et très émue.

Le cinéaste américain Brian De Palma, 67 ans, a remporté le Lion d'argent de la meilleure réalisation, pour son film-choc sur la guerre en Irak "Redacted", qui relate l'assassinat d'une fillette irakienne par des soldats américains.

Venu avec 12, son premier film en neuf ans, le Russe Nikita Mikhalkov, 62 ans, a reçu un Lion d'argent pour l'ensemble de son oeuvre (Soleil trompeur, Les yeux noirs, Le Barbier de Sibérie, etc), marquée par la mélancolie, l'ironie et un certain fatalisme dans son évocation d'une "Russie éternelle".

Par contre, le Britannique Ken Loach a dû se contenter du prix du meilleur scénario, décerné à Paul Laverty pour It's a free world, émouvante chronique de l'exploitation économique des immigrés clandestins.
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