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© Éditions Les 3 Orangers , 2009.
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Un peu difficile d'en parler car ce livre m'a laissée assez perplexe ! C'est un ouvrage déroutant, par ses côtés sensuels, présents à tout moment et dans toutes les situations décrites par l'auteur(e) Certes l'écriture est plaisante et on accroche assez bien dès le départ... Une lecture facile et rapide... Mais la situation et les états d'âme de l'héroïne ne m'ont pas convaincu. Cette personne qui cherche une deuxième jeunesse à travers des aventures sans lendemain est plutôt pitoyable et n'engendre pas la sympathie. Certains passages pourraient prêter à sourire comme la description par l'héroïne de la réception chez la Princesse Belligria, car, la décrépitude des lieux et des participants dont elle nous parle est semblable à la sienne, mais elle ne semble pas s'en apercevoir, d'où le comique de la situation, et... en même temps la tristesse.
La part de Venise dans l'ouvrage par contre est plaisante. L'auteur(e) doit certainement très bien connaître la cité des Doges. J'ai aimé les présentations rapides mais précises des lieux visités par notre personnage entre deux recherches d'une passion vénitienne. En conclusion, j'ai aimé ce livre que j'ai lu en quelques heures, mais, j'ai détesté l'ambigüité, l'opportunité et le côté malsain du personnage décrit.
Cet ouvrage va certainement trouver son public déjà avec des passionnés de Venise comme moi, mais aussi avec des lecteurs aimant les livres qui "coulent" tout seul et que l'on peut lire facilement. Odile Lamourère a une écriture fluide et concise très agréable. Nicole
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Roman ambigüe, quelque peu « malsain » puisque la narratrice et héroïne est une véritable allumeuse, et, aimant le sexe. En effet, âgée d’une soixantaine d’année, divorcée, elle refuse de vieillir, |
et, passe d’un homme à un autre afin de « rester jeune et dans le coup ». |
Il y a de très belles descriptions de Venise, hors des sentiers battues, dans des quartiers « peu prisés » par les touristes. |
Comme tout « chasseur » qui se respecte, les bars, notamment celui du Danieli devient le lieu de prédilection de la narratrice … … … … (C’est dans ce dernier bar qu’elle repère et happe sa dernière proie). |
La description de la réception chez la Princesse Belligria di Fostina est terrible, voire même horrible !!!!!!! |
Selon la narratrice, tout y est décrépie … … mais, ce qu’elle oublie, c’est qu’elle aussi est « complètement » décrépie !!!!! |
A part cela, c’est un roman facile et rapide à lire, et, qui peut plaire !!!!!! |
Marianne
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Probablement plutôt un livre pour femmes. Or, aux dernières nouvelles, je n'en suis pas une ! J@M
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© Éditions de l’Astronome, 2009.
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Cinquecento (1509-1514), tome 1 : Les Fortins de Venise Pierre Legrand & Claudine Cambier
La Renaissance vénitienne, et, notamment les années 1509 à 1514, sont au centre de ce « gros » roman historique. L’héroïne de cet énorme pavé (722 pages) s’appelle Laura Bagarotto, fille et épouse de nobles padouans. Cette dernière fut vendue au casin (bordel/maison close) d’Anna Cortina afin d’y devenir une « courtisane honnête » après que ses père et mari furent exécutés pour haute trahison envers Venise. Tout en suivant les aventures et mésaventures de Laura, de nombreux faits historiques éclaircissent le lecteur sur la coalition opposant Etats du Vatican, la France, le Saint Empire Germanique à la République de Venise (les premiers voulant détruire la puissance commerciale, économique, politique de Venise). C’est aussi l’occasion pour les auteurs de distiller de nombreuses anecdotes sur la vie quotidienne, l’Etat vénitien ainsi que sur le fonctionnement des casins. La pédophilie, réprimée durement par l’Etat vénitien, est également évoquée. Tout en exerçant son métier de courtisane, Laura laisse éclater au grand jour sa beauté, son intelligence, son immense culture. Elle fréquente les peintres Giorgione (qui deviendra l’un de ses clients attitrés), Titien, l’imprimeur Aldo Manuzio ainsi que son ennemi intime le Provveditore in campo Andrea Gritti (futur doge). Laura complote afin de retrouver son honneur perdu. Elle va découvrir l’amitié pure et sincère en compagnie de la patricienne Adriana Foscarini et de son mari, l’amour en la personne du Haut Chancelier Nicolo Aurelio. En ce qui me concerne, je lirais volontiers la suite des aventures de Laura Bagarotto. Marianne
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Pour ma part j'ai bien aimé le personnage clé de ce roman Laura Bagarotto. |
J'ai aussi apprécié l'ambiance de l'ouvrage et sa richesse. |
La Renaissance à Venise avec son cortège de beauté et laideur. L'art au centre de ces pages avec les plus célèbres peintres de cette période historique. |
Un roman attachant, plein de sensibilité et très documenté que je vous recommande fortement car malgré ses 722 pages il se lit avec beaucoup de facilité. |
Nicole |
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© Éditions de l’Astronome, 2010
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Cinquecento (1514 – 1524), tome 2 : Le Chancelier de San Marco Pierre Legrand & Claudine Cambier
Le Chancelier de San Marco est la suite des aventures de la belle Laura Bagarotto et du Chancelier Nicolo Aurelio. Comme dans le précédent volume, la documentation historique est rigoureuse, détaillée. Les personnages fictifs côtoient les personnages ayant réellement existés. Les rouages - hyper compliqués - de l’Etat vénitien sont évoqués, tout au long du roman, dans des explications simples de la part des deux auteurs. La politique internationale vénitienne - c'est-à-dire ses relations avec la Papauté, l’Empire Ottoman, le Saint Empire Romain Germanique (d’abord avec Maximilien, puis, avec son fils Charles Quint), les rois Louis XII et François Ier (qui suscita d’énorme espoir de la part de Venise), la Ligue de Cambrai (10 décembre 1508), etc. - intervient du début à la fin du roman, tout en faisant partie intégrante de l’intrigue historique. C’est aussi un grand roman d’amour comprenant ses drames de la jalousie, ses doutes concernant l’intégrité morale et politique des deux héros c’est à dire Laura et Nicolo, mais, principalement Nicolo Aurelio, qui en fin stratège politique, n’hésite pas à se débarrasser de ses rivaux … … … en amour !!! Dans ce 2eme volume, Titien est à l’honneur. En effet, il est devenu le peintre officiel de Venise, et, est une véritable « tsar » auprès du peuple vénitien. Il en profite, donc, pour imposer ses vues, ses désidératas à la « jet set » de l’époque, et, notamment au gouvernement vénitien. Tout au long du roman, il y a une description de la vie quotidienne vénitienne avec « ses petits malheurs et ses grands bonheurs ». Le Christianisme et ses dérives sont, également, dénoncés par Pierre Legrand et Claudine Cambier. C’est ainsi que se dessine la Réforme protestante, mise en place par Martin Luther. Ce roman a été lu avec beaucoup de plaisir. J’attends avec impatience la publication des tomes 3 et 4 afin de suivre avec intérêt la suite du destin de Laura Bagaratto et de son mari, le chancelier Nicolo Aurelio. Marianne
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© Éditions de l’Astronome, 2011
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Cinquecento (1514 – 1524), tome 3 : La Signora de Limena Pierre Legrand & Claudine Cambier Les Fortins de Venise avaient lancé avec brio la saga de la belle Laura. L’attachement qui nait à ce magnifique personnage porte avec avidité le lecteur vers les suites du Chancelier de San Marco et de La Signora de Limena. Le Chancelier de San Marco s’était révélé moins prenant car l’historique y dominait trop le romanesque à mon goût. Ce troisième tome, La Signora de Limena, commence dans la veine du précédent: En effet qu’il est long l’exil de Nicolò Aurelio ! Le premier tiers du livre tient toujours plus du manuel d’histoire que du roman. Certes c’est toujours très bien documenté et très bien écrit mais c’est aussi très long quand on attend qu’il se passe enfin quelque chose. Heureusement le chapitre de La nuit des renardeaux apporte finalement un peu d’action et encourage le lecteur du roman (c’est bien ce qui est écrit sur la couverture ?) à poursuivre avec plaisir jusqu’à son terme ce troisième tome de la vie de Laura et Nicolò et à attendre avec avidité le quatrième. J@M
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De mon côté, j’avoue avoir littéralement dévoré ce troisième volume consacré à la belle Laura Bagarotto. Au travers du portrait de l’ex chancelier Nicolò Aurelio, c’est la vie quotidienne, la vie familiale d’une riche famille vénitienne installée, (dans le cas présent, de force pour cause d’exil) sur les bords de la Brenta. La vie sociale y est dense. Autour des figures emblématiques de Nicolò Aurelio, et, de son épouse, on discute politique intérieure et internationales, commerce ainsi que peinture, littérature, etc. Même si le romanesque est au centre de ce tome, l’histoire avec un grand H est omniprésente. En effet, en même temps que les divers protagonistes, on assiste au conflit entre le Pape, François Ier et Charles Quint ainsi qu’aux relations difficiles entre la Sérénissime et l’Empire ottoman. Comme dans les deux précédents tomes, les faits historiques sont intégrés à même l’intrigue, à même les dialogues, permettant ainsi de « vivre en direct » toute une page de l’histoire de Venise. Grâce au trio Sansovino, le Titien et l’Arétin, la vie intellectuelle et artistique vénitienne est décrite avec minutie tout comme les rouages politiques et administratifs de la Cité des Doges. Enfin bref, j’ai adoré ce nouvel opus de Cinquecento, et, j’attends avec une impatience grandissante la parution des tomes suivants. En ce qui me concerne, je recommande particulièrement cette saga à tous ceux qui ne la connaissent pas encore ainsi qu’à ceux qui en ont commencé sa lecture !!!! Marianne
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© Éditions de l’Astronome, 2012
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Cinquecento (1531 – 1533), tome 4 : Le Brûlot de Clissa Pierre Legrand & Claudine Cambier
Ces quelques lignes pour signaler que l’histoire avec un grand H était de retour dans ce volume, centré autour de la personne de Pietro Aurelio, fils de l’ancien chancelier Niccolo Aurelio. Comme dans les précédents titres, cela fourmille de détails, d’anecdotes historiques, et, les personnages, qu’ils soient fictifs et/ou réels, sont tous sympathiques ainsi qu’attachants. En ce qui me concerne, j’attends avec hâte la publication, en 2013, du tome 5 afin d’être « complètement rassurée » quant au sort réservé à Pietro Aurélio. Même si j’ai ma petite idée sur le sujet, de nombreuses questions subsistent, et, je reste malgré tout sur ma faim. Comme d’habitude, je recommande vivement la lecture de la saga de Cinquecento car, sous couvert de roman historique et d’aventures, on y apprend plein de choses sans se rendre compte !!!!! Marianne
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© Éditions de l’Astronome, 2013
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Cinquecento (1532 – 1537), tome 5 : Le Captif de Raguse Pierre Legrand & Claudine Cambier Rien n’à redire par rapport à mes précédentes critiques concernant les 4 premiers volumes de la saga de Cinquecento, à part que ce volume est plus centré sur la figure de Pietro Aurelio, fils du chancelier Nicolo Aurelio et de son épouse Laura Bagaratto ainsi que sur les relations diplomatiques, économiques en dents de scie entre Venise et la Turquie. En ce qui me concerne, j’attends avec impatience la parution du 6eme et dernier tome de la saga afin de connaître la conclusion des aventures et autres mésaventures des différents membres de la famille du chancelier de San Marco, et, notamment le devenir de Pietro Aurelio, « clone » parfait au point de vue caractère, intelligence, etc., de son père Nicolo Aurelio. Marianne
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© Éditions n°1, 2015
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Cinquecento (1537 – 1542), tome 6 : Le complot de San Donato Pierre Legrand & Claudine Cambier
C'est avec beaucoup de regrets que j'ai refermé l'ultime volume retraçant la saga de Cinquecento. Malgré tout, je me demande si les deux auteurs ne nous réservent pas une petite surprise ... ... ... ... en la préparation d'un 7eme tome. En effet, le dénouement n'en pas vraiment un, et, appelle une suite sur le devenir de la belle Laura. L'histoire avec un grand H est toujours présente. C'est un véritable régal d'assister à la rivalité entre François 1er et de Charles Quint, et, tous les coups sont permis (complots, tractations à n'en plus finir, trahisons, etc.) afin d'attirer dans son giron Venise au travers les yeux, les questions des divers protagonistes évoluant dans ce volume. Et comme d'habitude, on y apprends plein de choses au point de vue historique (que se soit l'histoire de Venise, de l'Europe et/ou de la Turquie), artistique. ainsi que la vie quotidienne vénitienne. On retrouve également le peintre Titien, toujours à l'apogée de son art, et, régnant toujours en maître sur la peinture vénitienne, voire même européenne. On assiste également au tout début d'un certain Tintoret, que le Titien évoque (déjà) avec un léger mépris. Ce qui laisse présager la future rivalité entre ces deux géants de la peinture. En un mot, j'ai littéralement dévoré la saga de Cinquecento, et, je ne peux qu'appuyer et en recommander la lecture. Marianne
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© Éditions Zoé, 2008 (Les Classiques du monde)
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Ecrit en 1856, Un Ange de bonté est le tout premier roman d’Ippolito Nievo. L’action se déroule entre 1749 et 1768, dans une Venise en pleine décadence spirituelle, culturelle et politique. L’héroïne, Morosina, est une jeune fille vertueuse, naïve, bonne. Celle ci est un véritable ange de bonté. Elevée par les Sœurs, elle sort du couvent pour épouser un vieil homme (l’inquisiteur Formiani) tout en tombant follement amoureuse de Celio, jeune et séduisant chevalier idéaliste. Ce dernier sera mêlé à divers complots agitant Venise et sa région. Ippolito Nievo a écrit un roman moralisateur mettant en avant l’amour de son prochain, la famille, etc. Venise, quant à elle, n’est plus que l’ombre de sa splendeur d’antan, et, Napoléon l’achèvera … … Roman d’un accès pas facile. Marianne
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Ippolito Nievo (1831 – 1861). Il fut un militant du Risorgimento dès 1848. Il suivit, également, des études de droit, à Pavie, entre 1852 et 1855. Son premier roman Un Ange de bonté ainsi qu’un recueil de nouvelles Le Varmo furent édités en 1856. 1857 est l’année de parution de son deuxième roman, Le Comte Berger, consacré à la paysannerie frioulane ainsi que trois tragédies sur des thèmes historiques : Les Invasions modernes, les Capouans et Spartacus. La même année, Ippolito Nievo commence la rédaction d’un roman paraissant après sa mort en 1867, et, qui deviendra son chef d’œuvre : Les Confessions d’un italien. En 1859, Nievo s’engage auprès de Garibaldi lors de la seconde guerre d’indépendance italienne, puis, dans la troupe de volontaires du même Garibaldi dès 1860. Nommé colonel, il périt, en 1861, lors du naufrage de son navire (l’Ercole) entre Palerme et Naples. |
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© Éditions Anacharsis, 2007 (Fictions).
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Ouvrage picaresque, philosophique, fantastique. C’est également un roman à tiroirs* dans lequel le lecteur valse entre le présent et le passé ainsi que dans un quartier malfamé (celui des docks) de la Londres du 19eme siècle et la Venise d’aujourd’hui. Roman assez difficile d’accès car plusieurs récits (sans liens entre eux) s’entassent les uns sur les autres. Cela part dans tous les sens sans aucun fils conducteur. Tout au long de la lecture, on se demande où veut en venir l’auteur … … En ce qui me concerne, j’ai trouvé ce roman incompréhensible, hermétique, et, j’ai eu beaucoup de mal à le finir … … Mais, si il le faut, d’autres ne seront pas de mon avis !!!!!! *Roman à tiroirs = roman mettant en scène des scènes non nécessaires à l’action. Marianne
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© Éditions Anacharsis, 2008 (Fictions).
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L’action se déroule à la fois à Venise et à New York. Il s’agit d’un roman labyrinthique dont les sujets principaux sont la création et la manipulation littéraire, l’auteur et ses personnages, l’inspiration, … … … Ce roman est aussi incompréhensible, aussi hermétique que La Taverne du Doge Loredan du même auteur. Marianne |
J'ai bien aimé… Jusqu’à ce que j’arrive à la fin et que je me demande où l’auteur voulait en venir. PS : On est très loin de Venise dans tout le livre. J@M
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© Éditions Gallimard, 2005 (Folio ; 235. SF).
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Roman assez étrange, bizarre. Toute l’intrigue est centrée autour d’une relation malsaine entre les deux personnages principaux (Sarah et Blaise), à la limite de l’érotisme et de la pornographie. L’auteur valse entre le présent et le passé, et, on se demande tout au long du bouquin où il veut en venir. Contrairement ce que la collection laisse croire, ce n’est pas un roman de science fiction, ni fantastique. C’est un roman que j’ai trouvé incompréhensible, mais, qui peut plaire à certain … … Marianne
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© Éditions Amalthée, 2006
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Ce roman s’inspire de faits réels, tout en étant romancé au maximum… … Au travers son jeune héros, l’auteur essaie de reconstituer les années d’apprentissage du violoniste virtuose Giuseppe Tartini. C’est, également, l’occasion de dénoncer les préjugés sévissant au sein d’une noblesse vénitienne imbue d’elle même …… ainsi que les autorités religieuses. Au fils des pages, on découvre les réalités de la vie musicale à Venise. On s’aperçoit ainsi, que si un musicien voulait vivre de sa musique, de riches protecteurs lui sont nécessaires, et, n’est apprécié qu’en concert. En dehors des concerts, ledit musiciens redevient un moins que rien, que l’on méprise et regarde de haut à tout bout de champs …
Je conseille vivement ce roman même si on ne s’intéresse pas à la musique classique. Marianne
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Giuseppe Tartini (1692 – 1770) : Violoniste et compositeur italien Sa famille le destinait à la carrière ecclésiastique. En 1709, il était inscrit comme étudiant en droit à l'Université de Padoue. En 1710, il contracta mariage, ce qui le mit en délicatesse avec l'Église et le détermina à se réfugier dans un couvent à Assise. C'est là que, selon toute vraisemblance, il reçut une instruction musicale du Tchèque Bucoslav Cernohorsky. À compter de 1714, il était musicien d'orchestre, exerçant son activité à Assise et Ancône. En 1721, il se vit confier la direction de l'orchestre de la basilique Saint-Antoine à Padoue. Ce poste lui permit d'effectuer plusieurs voyages ; en outre, il séjourna plusieurs années à Prague où il eut l'occasion d'assister au couronnement de Charles VI. De retour à Padoue, il fonda une école de musique réputée qui attira des musiciens venus de toute l'Europe. Un de ses élèves favoris était Pietro Nardini. Il rédigea de nombreux ouvrages théoriques sur la musique, parmi lesquels un traité sur l'art de l'ornementation qui a pu servir d'exemple à Léopold Mozart pour son École du violon. Les ouvrages théoriques qui parurent par la suite, qui reposaient partiellement sur des spéculations erronées, mais également sur de réelles données de l'expérience, furent l'objet de critiques virulentes et de mises en doute par ses concurrents. Ces controverses le rendirent malade et il en mourut en 1770. Le style de Tartini a évolué de façon très sensible au cours de sa carrière.Au début, il devait beaucoup à ceux d'Arcangelo Corelli et d'Antonio Vivaldi.Sa manière, accordant beaucoup d'importance à l'ornementation selon la tradition baroque,aboutit plus tard à une virtuosité pré-classique.Tartini était réputé pour son jeu chantant et pour son légendaire coup d'archet.La légende de la sonate des trilles du Diable :J'ai rêvé une nuit que j'avais scellé un pacte avec le Diable pour le prix de mon âme.Tout obéissait à ma volonté, mon nouveau serviteur connaissait d'avance tous mes souhaits.Alors me vint l'idée de lui confier mon violon et d'attendre ce qu'il en tirerait.Quel ne fut pas mon étonnement lorsque je l'entendis jouer, avec un art consommé, une sonate d'une beauté telle que je n'aurais pu en imaginerde plus belle.J'étais stupéfait et charmé, le souffle court et je me réveillai. Je saisis alors mon violon et essayai de reproduire cette sonorité extraordinaire.En vain.La pièce que j'ai alors écrite est certainement une des plus belles que j'aie jamais composée ; elle reste cependant bien au-dessous de ce que j'avaisentendu en rêve.
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© Éditions Coulommiers : Dualpha, 2008 |
Recueil de treize nouvelles ésotériques, fantastique, et, philosophiques. Pas très évident à comprendre, mais, à lire si on aime ce genre de littérature. Marianne
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© Éditions Pygmalion, 2008
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Venise, été 1510. Dans son palais sur le Grand Canal une reine se meurt. Elle vécu dans un monde plein du parfum des roses rouges de son palais de Famagouste à Chypre, puis de son exil à Asolo en Vénétie et de l'odeur du sang, de la traitrise, du pouvoir et de l'argent. Reine, suite au décès du roi après un an de mariage elle subira l'isolement et se battra pour un peuple qui l'adule. Femme, elle verra partir ceux qu'elle aime et défendra souvent l'honneur à la passion. Silvia Alberti de Mazzeri ressuscite dans un roman somptueux la vie de la belle Caterina Cornaro et anime une tranche de l'histoire vénitienne que tout amoureux de la Sérénissime ne peux ignorer. J@M |
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© Éditions Librii, 2008 |
Aldo Manuzio : Passions et secrets d’un vénitien de génie
Sous les traits de son jeune héros, Bruno Rives rend un vibrant hommage à Aldo Manuzio, imprimeur/éditeur, bibliophile, et, humaniste convaincu… … Marc, spécialiste des nouvelles technologiques, et, Giula, jeune philosophe italienne partent à la recherche d’un manuscrit (perdu ?) de Pline le Jeune. C’est le point de départ d’une fabuleuse quête dont le point central est Aldo Manuzzio. Il y a un aller/retour entre la Renaissance et le XXème siècle. On passe d’un siècle à l’autre sans difficulté car l’auteur a choisi les caractères en italique lors du retour à l’époque d’Aldo Manuzio. Le XXème siècle, avec les recherches de Marc et Guila, est un peu la continuité des chapitres se déroulant pendant la Renaissance. En effet, Guila et Marc n’apportent rien de nouveau au travail perfectionniste d’Aldo Manuzio, mais, amènent plutôt des interrogations quant à l’identité de l’auteur du Songe de Poliphile … … C’est l’occasion pour suivre pas à pas le travail d’Aldo Manui ainsi que ses échanges passionnés avec ses « collègues » humanistes (Erasme, Pic de la Mirandole, Girolamo Léandre, le peintre Dürer) qu’il fréquente assidûment. C’est toute l’évolution de l’imprimerie qui est décrite dans ce roman. Grâce à l’insatiable curiosité, et, au travail acharné d’Aldo Manuzio, on assiste à la naissance du « livre moderne », aux caractères d’imprimerie que nous connaissons actuellement. C’est lui qui a découvert le format in octavo, la ponctuation, l’écriture italique (écriture qui se rapproche le plus de l’écriture manuscrite). Il a, également, mis au point des encres et des papiers d’excellentes qualité. En fait, Aldo Manuzio a amélioré, à la perfection, la découverte de Gutenberg. Erudit, humaniste convaincu, Aldo Manuzio était persuadé que seul le livre pouvait diffuser, transmettre, la culture, la connaissance, sans apprendre par cœur les textes des auteurs grecs et/ou romains … … Pétri de culture, de philosophie antique, Aldo Manuzio est, aussi, un homme moderne par ses positions sur l’éducation, sur la place des femmes dans la société, et, surtout sur le traitement que les « colonisateurs » réservaient aux divers peuples du continent américains que venait de découvrir Christophe Colomb … … En ce qui me concerne, je recommande vivement ce roman car c’est une approche originale sur l’histoire du livre, et, surtout, une bonne tentative de débroussaillage sur la biographie d’un imprimeur passionné et perfectionniste : Aldo Manuzio. Il est vrai qu’après la lecture de ce bouquin, une seule envie se dégage : approfondir 3 sujets c'est-à-dire l’histoire du livre, Aldo Manuzio et Le Songe de Poliphile. Marianne |
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© Éditions Belfond, 2005
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Livia Grandi ou le souffle du destin Un livre très puissant où la passion est omniprésente. Ce souffle du destin va conduire une jeune vénitienne héritière d'une grande famille de verriers de Murano à une vie hors du commun. Des vies parallèles qui finissent par se croiser et trouver des similitudes qui les rapprochent. Un livre d'amour aussi pour un art, celui du verre, dans une période bien difficile et où il doit être réhabilité en cette fin des années de la deuxième guerre mondiale. J'ai aimé et lu avec beaucoup d'intérêt cet ouvrage, même si certains moments étaient durs par le contexte historique lui-même qui ajoutait une note particulière à l'ensemble. C'est un très bon roman que je vous recommande. Nicole |
Roman assez dur, voire même éprouvant. En effet il se déroule juste à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, dans une Europe en ruine, meurtrie, en proie à des règlements de comptes de la part des allemands... ... Malgré les épreuves, deux figures de femmes se dégagent : Livia, l'héritière vénitienne d'un célébre maître verrier de Murano et Hanna, l'allemande. Toutes les deux ont en commun le même amour de la vie, et, un "parcours similaire" dans le monde de la verrerie d'art. Elles éprouvent une véritable passion, à la limite de l'amour charnel et de l'obsession pour ce métier. Afin de survivre dans un monde, essentiellement composé d'hommes, et, de s'imposer en tant que femme maître verrier, c'est le début d'une "lutte à mort"... ... C'est un roman passionnant de la première à la dernière page. On ne peut que prendre fait et cause pour les deux héroïnes. A lire sans plus tarder. Marianne |
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© Éditions Cheminements, 2007
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Une saga historique où les destins croisés des héros tiennent en haleine les lecteurs, de la première à la dernière ligne. C’est un savant dosage entre l’aventure, le suspense, les complots, le chantage, l’amour, la haine, … … qui débute à Venise pour se dérouler et se terminer dans la Normandie des Guerres de Cent ans. Venise et le Pays d’Ouche (Normandie) sont au centre de ce roman passionnant et facile à lire ainsi que l’incompréhension devant les motifs et querelles opposant Anglais et Français lors des différentes batailles composant la Guerre de Cent ans … Pour la petite histoire, Gérard Morel vit en Normandie, au cœur du pays d'Ouche, sur les terres qui formaient l'ancienne baronnie de Contrecœur… … Marianne |
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© Éditions Mercure de France,1994
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Lucina Ferro, dite la Nichina, est le personnage central de ce roman. Devenue courtisane, malgré elle, dans la Venise de la Renaissance, la Nichina raconte sa vie tumultueuse.En fait, Hugues Rebell s’est inspiré d’une célèbre actrice/courtisane Valtesse de la Bigne, pour décrire le personnage de la Nichina… … Au travers des aventures de la Nichina, l’auteur en profites pour régler ses comptes avec la religion. En effet, il met en avant tous les travers de l’Eglise catholique c'est-à-dire pédophilie, homoxexualités, nombreuses maitresses, richesse, etc. Le personnage du moine Arrivabene est l’exemple type du moine débauché. Son côté paillard fait penser au personnage de Gargantua. Hugues Rebell a écrit ce roman en 1894. C’est le reflet d’une société (la haute bourgeoisie) qu’il juge perverti … Marianne
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© Éditions Etre, 1986 (Collection Á propos d'enfances)
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Christian Bruel et Anne Bozellec
A treize ans - presque quinze, dit elle -, lors d'un séjour avec sa mère à Venise, une adolescente se passionne pour un jeu d'adresse pratiqué discrètement sur le bord d'un canal. Certaine de gagner, elle entre dans la partie sans se soucier de l'enjeu. Elle perd. Elle perd encore et encore. La partie achevée, l'adolescente découvre, tétanisée, qu'elle doit une heure de son temps au gagnant! Comment sortir dignement de ce mauvais pas? Etre grande n'est pas facile, à treize ans, presque onze.
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Une histoire
simplette racontée de manière inutilement alambiquée. Des illustrations sans
intérêt. Je n'ai pas accroché... Tant pis J@M |
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Rocher, 2003
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Histoire très romancée de celle que les Florentins appelaient "La vénitienne des Médicis". Bianca Capello, née à Venise où elle eut une enfance difficile auprès d'une marâtre qui la persécutait, s'enfuit à Florence avec son amant où là l'attend un destin fabuleux. Bianca deviendra l'épouse de François de Médicis et ainsi entrera dans l'histoire. Roman qui se lit très facilement Nicole |
Biographie romancée de Bianca Capello. De sa fuite de Venise à son installation à Florence, le lecteur découvre pas à pas l’ascension fulgurante , et, l’apogée de Bianca Capello ainsi que la passion qui l’unira toute sa vie à François de Médicis... ... ... malgré les jalousies, les intrigues et les complots de ceux qui veulent sa perte !!!!!! Roman facile à lire. Marianne |
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© Éditions du Seuil 2005
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Approche originale de Venise. Même si Venise n’est pas le point de mire de ce roman - seulement une page recto verso - on sent une certaine fascination de l’auteur pour la ville. En effet, il est surtout question de peinture, et, en particulier de portraits de femmes réalisés par les plus grands peintres vénitiens. Histoire d’amour pour la peinture et pour une femme sublimée à l’extrême, écrit dans une langue poétique, subtile, très belle. A lire. Marianne |
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© Éditions du Seuil, 2003 (Points ;1077)
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Le personnage principal de ce roman est un professeur d’histoire de l’art - plus très jeune, alcoolique - séjournant à Venise afin d’étudier les liens culturels et historiques unissant la Cité des Doges à Istanbul. C’est un ouvrage pas très facile à lire car il y a toute une réflexion sur la mort, la création artistique, la philosophie de l’art ainsi qu’une évocation du peintre Bellini. Cette dernière est replacée dans son contexte. Marianne
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© Éditions Livre de poche, 1972 (Livre de poche)
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Même si l’auteur a “plagié” Le Comte de Monte Christo d’Alexandre Dumas, le lecteur compatit devant les malheurs du personnage principal, prend fait et causes pour lui, et n’aspire qu’à une seul chose : venger l’honneur perdu de son héros... ... C’est agréable à lire, et, on passe surtout un bon
moment. Marianne
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© Éditions du Rouergue, 2004. (La Brume)
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Au travers les yeux de son héroïne, (la narratrice),
l’auteur présente une autre vision de la Sérénissime : une Venise
intimiste, secrète, inconnue du grand public, et, surtout Tout en douceur, et, en finesse, l’auteur raconte l’histoire de 5 personnages “paumés”, n’ayant absolument rien en commun entre eux, et, que la vie a rapproché par hasard. Ils apprennent petit à petit à se connaître, à s’apprécier... ... Marianne
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Un très bon souvenir de lecture. Une atmosphère... J@M |
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© Éditions Actes Sud, 1983
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Drame de la passion, de la jalousie. L’action se déroule entre Venise et Trente, et, se termine tragiquement... C’est grâce au superbe film de Luchino Visconti, (également intitulé Senso, avec Alida Valli dans le rôle de la comtesse Livia), que l’on a pu restauré la Fenice. Comment ? Par une scène de quelques minutes seulement... Celle ci présente les magnifiques fresques et décors se trouvant à l’intérieur du bâtiment, et, a servi de modèle aux différents restaurateurs... Marianne |
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