Résumé :
Une richissime et excentrique américaine, vieille dame apparemment sans attaches et solitaire, est découverte morte dans son palais vénitien au milieu des cadavres à demi décomposés de ses petits chiens de compagnie.
C’est une talentueuse collectionneuse d’art du 18e et le retentissement est énorme. Une enquête est menée par le commissaire Vallada de Venise. Mais rapidement, sous la pression des membres de la famille américaine, le FBI de New York envoie un détective atypique sur place, Tom Assman.
Les deux flics que tout oppose et qui finissent par devenir amis, découvrent une vaste affaire d’escroquerie, de détournement de fonds et de faux tableaux. Les masques tombent. Mais dans l’ombre, à l’insu de tous, un coupable tisse sa toile et brouille les pistes.
Mon avis :
Peggy Van Allen, personnage de fiction sorti tout droit de l’imagination de Pierre Schuster, ressemble à s’y méprendre à l’excentrique milliardaire américaine Peggy Guggenheim (1896 – 1979) ; collectionneuse d’art devant l’éternel.
Même si Pierre Schuster bâtit toute une intrigue fictive et romancée en partant vers un chemin totalement différent de celui de son célèbre modèle, on ne peut s’empêcher de faire le lien avec l’illustrissime mécène américaine – Peggy Guggenheim – si l’on connaît tant soit peu (et/ou entendu parler de son parcourt personnel) tan certain points sont troublants et surtout similaires entre les deux individus c’est-à -dire le fictif et le réel.
Mort mystérieuse, trafics d’œuvre d’art sont au rendez-vous au travers d’une galerie de portraits haut en couleurs, au caractère bien trempé autour de la figure emblématique d’un « obscur » détective du FBI – Tom Assman – que tout le monde considère comme un parfait crétin, mais, qui au fil de l’enquête, s’avère ne pas l’être.
Mine de rien, Pierre Schuster via son éditeur propose un excellent polar dans lequel on ne s’ennuie guère et qui tient surtout la route.
