Résumé :
Dans la brumeuse et envoûtante Venise du dix-septième siècle, le doge est confronté à une série de meurtres d’une cruauté exceptionnelle.
Pour résoudre cette affaire délicate, il se voit contraint de faire appel à Malthus de Sienne, un exorciste renommé du Vatican.
Réussira-t-il à percer le secret de ce mystérieux criminel qui assassine les fils des notables de la cité ?
Mon avis :
Max de Ridder propose avec ce court roman (seulement 88 pages) assez surprenant, et, surtout étrange.
En effet, sous couvert d’une légère intrigue policière, et, d’une romance amoureuse interdite entre deux jeunes gens car issus tous deux d’un milieu différent, l’auteur plonge ses lecteurs dans le petit monde très fermé de l’occultisme et de l’alchimie. Il faut avouer que Max de Ridder est un passionné des sciences occultes, et, accessoirement d’histoire. Cela donne ainsi des récits mêlant ses deux passions.
Dans le cas présent, la Renaissance italienne et plus particulièrement, avec son essor des sciences occultes et les diverses tensions religieuses, ont la part belle dans le récit.
En ce qui me concerne, il s’agit d’une lecture sans plus, cucul la praline en raison de l’intrigue amoureuse mais qui sera vite oubliée, tout comme elle a été rapidement lue car je ne suis pas vraiment attirée par les sciences occultes et ses mystères, et, cela même, si le sujet n’est pas vraiment traité en profondeur, mais, il reste malgré tout le fil conducteur de l’histoire.
Il est vrai que le petit monde de l’occultisme, de l’alchimie présente un aspect particulier et que si on ne s’y intéresse pas et/ou non initié à ses mystères peut être rejeté.
