Frédéric Vitoux.
Posté: 26 Déc 2021 9:40Charles et Camille
Je ne crois pas l'avoir vu dans la bibliothèque ... J'ai trouvé ce roman chez un bouquiniste.
J’ai été éblouie par ce magnifique roman historique admirablement écrit par Frédéric Vitoux dont on connait le goût pour l’Italie et pour Venise.
1792 – 1797. Charles et Camille vont traverser les cinq années de l’agonie du XVIIIe siècle dans cette grande fresque diplomatique, amoureuse et guerrière.
A Paris, Charles est grièvement blessé lors des émeutes sanglantes du 10 août en défendant le roi. Il trouve refuge à l’ambassade de Venise toute proche et rencontre Camille, la jeune préceptrice des enfants de l’ambassadeur, Giulio Lissati.
A Venise, Elena, épouse de l’ambassadeur, et ses enfants accompagnés de Camille, retourne en son palazzo sur le rio della Verona. Camille découvre la Cité des Doges et se perd dans une Venise frileusement figée dans une sérénissime immobilité et une neutralité qui la protège illusoirement des soubresauts d’une Histoire dont elle refuse de se sentir concernée. Venise s’amuse obstinément, misant sa survie aux tables de jeux de la procuratesse Dandolo. Suprêmement civilisée, Venise s’oublie avec élégance dans les théâtres et sous les stucs délicats des palazzi, Venise danse, lutine, chuchote, espionne et surtout Venise ne fait plus rien d’aventureux au grand désespoir du jeune patricien Leonardo Moretto qui rêve à la gloire passée de la reine de l’Adriatique.
Attaché de l’ambassadeur de France Lallemant, Charles arrive à Venise pour découvrir que Camille s’est enfuie dans le sillage de Louis XVIII sur les routes de Vénétie alors qu’un jeune et fougueux général du nom de Buonaparte fait son apparition sur le théâtre des opérations. L’Histoire s’accélère. Charles et Leonardo vont se retrouver face à face dans la guerre en Vénétie et dans les négociations entre le Directoire et Venise, jeu de dupes dont la Sérénissime fera les frais.
En contre point – il en faut bien un – j’ajouterai que le roman, par ailleurs d’une pointilleuse exactitude historique, n’est pas exempte d’approximations vénitiennes, pour qui connait bien la cité. Mais, on voudra bien les lui pardonner pour la manière éminemment poétique dont il use pour décrire la ville et les fatals évènement qui préludent à sa chute.
Je ne crois pas l'avoir vu dans la bibliothèque ... J'ai trouvé ce roman chez un bouquiniste.
J’ai été éblouie par ce magnifique roman historique admirablement écrit par Frédéric Vitoux dont on connait le goût pour l’Italie et pour Venise.
1792 – 1797. Charles et Camille vont traverser les cinq années de l’agonie du XVIIIe siècle dans cette grande fresque diplomatique, amoureuse et guerrière.
A Paris, Charles est grièvement blessé lors des émeutes sanglantes du 10 août en défendant le roi. Il trouve refuge à l’ambassade de Venise toute proche et rencontre Camille, la jeune préceptrice des enfants de l’ambassadeur, Giulio Lissati.
A Venise, Elena, épouse de l’ambassadeur, et ses enfants accompagnés de Camille, retourne en son palazzo sur le rio della Verona. Camille découvre la Cité des Doges et se perd dans une Venise frileusement figée dans une sérénissime immobilité et une neutralité qui la protège illusoirement des soubresauts d’une Histoire dont elle refuse de se sentir concernée. Venise s’amuse obstinément, misant sa survie aux tables de jeux de la procuratesse Dandolo. Suprêmement civilisée, Venise s’oublie avec élégance dans les théâtres et sous les stucs délicats des palazzi, Venise danse, lutine, chuchote, espionne et surtout Venise ne fait plus rien d’aventureux au grand désespoir du jeune patricien Leonardo Moretto qui rêve à la gloire passée de la reine de l’Adriatique.
Attaché de l’ambassadeur de France Lallemant, Charles arrive à Venise pour découvrir que Camille s’est enfuie dans le sillage de Louis XVIII sur les routes de Vénétie alors qu’un jeune et fougueux général du nom de Buonaparte fait son apparition sur le théâtre des opérations. L’Histoire s’accélère. Charles et Leonardo vont se retrouver face à face dans la guerre en Vénétie et dans les négociations entre le Directoire et Venise, jeu de dupes dont la Sérénissime fera les frais.
En contre point – il en faut bien un – j’ajouterai que le roman, par ailleurs d’une pointilleuse exactitude historique, n’est pas exempte d’approximations vénitiennes, pour qui connait bien la cité. Mais, on voudra bien les lui pardonner pour la manière éminemment poétique dont il use pour décrire la ville et les fatals évènement qui préludent à sa chute.
