Megan Chance

Chance, Megan. - La malédiction de Venise. - La Crèche : Faubourg Marigny, 2023
Résumé :
« Un conte gothique merveilleusement écrit (…) The Visitant incitera les lecteurs à tourner les pages jusque tard dans la nuit. » (Historical Novel Society Reviews)
Après avoir failli ruiner sa famille à cause d’un terrible faux-pas, Elena Spira est envoyée à Venise pour échapper à la disgrâce et expier ses fautes en prenant soin d’un malade, Samuel Farber.
Mais le palais qui l’accueille, Ca’Basilio, est dans un état lamentable. Les pièces auparavant somptueuses semblent renfermer de tragiques secrets, et Elena ne sait pas encore à quel point ils l’affecteront profondément. Bientôt, elle commence à sentir qu’elle est surveillée.
Et quand Samuel se met à avoir des hallucinations qui le rendent violent et imprévisible, elle ne peut nier qu’elle court un grave danger. C’est alors qu’arrive Nero Basilio, le meilleur ami désargenté de Samuel et propriétaire du palais.
Elena se retrouve empêtrée entre les deux hommes dans un monde où passé et présent se mêlent et dans lequel rien n’est comme il devrait être. Alors qu’elle s’efforce de découvrir la vérité, une force obscure semble tenir Samuel et Nero sous emprise : est-ce la folie, ou quelque chose de plus sinistre ?
Mon avis :
Malgré quelques longueurs, on ne peut que se laisser entrainer par ce roman gothique. Il faut avouer que la Ca’ Balisio, un palais délabré par manque d’argent de ses propriétaires est le véritable centre, voire point de mire du récit proposé par Megan Chance.
Tout par de lui. Il s’y dégage une atmosphère sombre, mystérieuse et glaciale. On a l’impression que les murs transpirent de noirceur, voire de méchanceté tant il est omniprésent dans la vie de ses habitants qui donnent l’impression de subir ses « sautes d’humeurs ». En fait, ils sont littéralement envoutés par lui.
Les personnages, quant à eux, donnent également l’impression d’être le reflet d’un lieu « maléfique » que l’on découvre au fil des pages en proie à un fantôme avide de vengeance. En effet, leurs personnalités, leurs caractères se dévoilent peu à peu au fil des pages, recélant de sombres secrets, sauf peut-être pou l’un d’entre eux – Samuel Farber – qui se débat contre une maladie - l’épilepsie – que l’on considère comme honteuse à l’époque à laquelle se déroule le récit. Mais malgré tout, chacun possède un caractère bien trempé tout en étant faible par moment.
Il faut avouer que l’hiver, saison choisie et surtout voulue par l’auteur rajoute une note angoissante à une atmosphère déjà plombée par des événements tragiques que l’on s’est évertués à cacher par peur du paraître et des médisances mais qui ressurgissent d’un coup.
Une intrigue à caractère fantastique qui tient la route malgré certaines scènes répétitives.

Résumé :
« Un conte gothique merveilleusement écrit (…) The Visitant incitera les lecteurs à tourner les pages jusque tard dans la nuit. » (Historical Novel Society Reviews)
Après avoir failli ruiner sa famille à cause d’un terrible faux-pas, Elena Spira est envoyée à Venise pour échapper à la disgrâce et expier ses fautes en prenant soin d’un malade, Samuel Farber.
Mais le palais qui l’accueille, Ca’Basilio, est dans un état lamentable. Les pièces auparavant somptueuses semblent renfermer de tragiques secrets, et Elena ne sait pas encore à quel point ils l’affecteront profondément. Bientôt, elle commence à sentir qu’elle est surveillée.
Et quand Samuel se met à avoir des hallucinations qui le rendent violent et imprévisible, elle ne peut nier qu’elle court un grave danger. C’est alors qu’arrive Nero Basilio, le meilleur ami désargenté de Samuel et propriétaire du palais.
Elena se retrouve empêtrée entre les deux hommes dans un monde où passé et présent se mêlent et dans lequel rien n’est comme il devrait être. Alors qu’elle s’efforce de découvrir la vérité, une force obscure semble tenir Samuel et Nero sous emprise : est-ce la folie, ou quelque chose de plus sinistre ?
Mon avis :
Malgré quelques longueurs, on ne peut que se laisser entrainer par ce roman gothique. Il faut avouer que la Ca’ Balisio, un palais délabré par manque d’argent de ses propriétaires est le véritable centre, voire point de mire du récit proposé par Megan Chance.
Tout par de lui. Il s’y dégage une atmosphère sombre, mystérieuse et glaciale. On a l’impression que les murs transpirent de noirceur, voire de méchanceté tant il est omniprésent dans la vie de ses habitants qui donnent l’impression de subir ses « sautes d’humeurs ». En fait, ils sont littéralement envoutés par lui.
Les personnages, quant à eux, donnent également l’impression d’être le reflet d’un lieu « maléfique » que l’on découvre au fil des pages en proie à un fantôme avide de vengeance. En effet, leurs personnalités, leurs caractères se dévoilent peu à peu au fil des pages, recélant de sombres secrets, sauf peut-être pou l’un d’entre eux – Samuel Farber – qui se débat contre une maladie - l’épilepsie – que l’on considère comme honteuse à l’époque à laquelle se déroule le récit. Mais malgré tout, chacun possède un caractère bien trempé tout en étant faible par moment.
Il faut avouer que l’hiver, saison choisie et surtout voulue par l’auteur rajoute une note angoissante à une atmosphère déjà plombée par des événements tragiques que l’on s’est évertués à cacher par peur du paraître et des médisances mais qui ressurgissent d’un coup.
Une intrigue à caractère fantastique qui tient la route malgré certaines scènes répétitives.
