Olivier Lexa

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Olivier Lexa

Messagepar Marianne » 26 Nov 2024 9:58

Lexa, Olivier. - L’éducation vénitienne. – Venise (Italie) : Lineadacqua, 2016.



Résumé :
En arrivant pour la première fois à Venise, Julien Ledoux est projeté dans une haute société à la fois extravagante et désenchantée, où le cynisme cotoie l'irrationnel. Journaliste missioné par un grand magazine afin de réaliser un dossier sur l'histoire de la Biennale, il exhume les mystères qui s'offrent à lui et s'éprend de la belle Charlotte Lamare, mariée à un horripilant américain auteur de polars commerciaux.

Mais le vieux lord Umond vient à mourir dans des conditions étranges. Le carnaval bat son plein et permet la redistribution des masques. Trois anticonformistes concurrents dans ce monde où l'ennui est l'ennemi le plus implacable tournent autour du nouvel arrivé, chair fraîche à consommer et à éduquer selon leurs propres styles de vie, factices jusqu'à la caricature.
Mais si l'éducateur n'était pas celui que l'on croit et si la proie n'était pas si candide ? C'est ce que l'on découvre au coup de théâtre final.



Mon avis :
Musicologue de formation, Oliver Lexa propose avec ce court roman, une incursion parmi le microcosme des snobs et autres bobos branchés vénitiens.

A travers le portrait d’un jeune journaliste – Julien Ledoux – d’apparence naïf et maladroit, mais surtout mal dans sa peau à la suite d’une rupture sentimentale, Olivier Lexa propose un féroce critique, à la limite de la caricature, de ce petit monde de branchés sur le tard qui se croit tout permis, tout connaître, qui en fait se ridiculise à force de baigner dans ce milieu basé sur l’apparence, l’hypocrisie et les ont dits sur les autres.

Le titre du roman donne l’impression qu’il n’a aucun rapport avec le contenu du livre, mais, au fil des pages, on se rend compte que oui. En effet, Julien Ledoux semble à son arrivée à Venise, maladroit, naïf, mal dégrossi, mais, le fait de fréquenter cette bande de snobinards m’a tu vu lui donne de l’assurance tout en le faisant sortir de sa dépression, plaçant ainsi sa rupture sentimentale sur le bas-côté de sa route.

Passée la première surprise en début de lecture, finalement, L’Education vénitienne se laisse lire, et, peut paraître, par certains côtés amusants en découvrant les imperfections et la stupidité des personnages.


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