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Richard Malka

MessagePosté: 29 Jan 2025 13:13
par Marianne
Malka, Richard. - Le Voleur d’amour. - Paris : Grasset, 2021.

Résumé :
« J’ai assisté à ton réveil ce matin, Anna. Je dis « assisté » car il ne me reste que trois matins à vivre et lorsque la fin est imminente, chaque réveil de l’être aimé est un événement. Nous avons échangé un baiser que j’ai écourté pour ne pas te tuer. Il est chaque jour plus difficile de résister… »

Ainsi se confesse Adrian van Gott, le collectionneur d’art sans âge dont nul ne connaît la fortune : dans sa maison, sa forteresse des beaux quartiers de Manhattan, il a amassé des livres, des tableaux, des souvenirs de siècles passés… Adrian est une énigme. Mystérieux, douloureux, épuisé par les siècles déjà vécus, torturé de ne pouvoir toucher la femme qu’il aime...

Qui est-il, et quel drame a-t-il connu dans la Venise des années 1780 avant de découvrir son étrange et monstrueux pouvoir ?
Pour Adrian, l’amour se vole et ne se gagne jamais. Et si aimer une femme à travers les siècles est une malédiction, c’est aussi le plus beau des destins. De Constantinople aux bas-quartiers de la Londres pré-victorienne, du Paris de la Révolution au New-York numérique, un grand roman noir et vampirique.



Mon avis :
Richard Malka propose avec Le Voleur d’amour un curieux roman centré autour du vampirisme mais pas tel que nous le connaissons dans les histoires, les récits de vampires proposés dans la littérature fantastique.

Adrian Van Gott est un vampire mais totalement à l’opposé de Dracula qui se nourrit du sang de ses victimes pour survivre.

L’originalité du personnage d’Adrian Van Gott tient dans le fait qu’il aspire l’âme, l’amour contenu dans ses victimes afin de survivre et maintenir son immortalité. Ce qui laisse des traces sur sa santé mentale et devra choisir entre vivre et/ou mourir.

Passé cette « petite » singularité, Le voleur d’amour se laisse lire avec plaire plaisir et intérêt. En effet, l’aspect fantastique et surtout le côté vampire est juste évoqué par l’auteur qui insiste essentiellement sur la malédiction et les problèmes psychologiques d’Adrien Van Gott en vigueur depuis le XVIIIe siècle.


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