Venise à la maison

Venise ça se regarde mais ça s'écoute aussi. Giuseppe Verdi l'a admirablement compris dans son opéra Otello.
Ce qui est frustrant c'est qu'il n'y a pas un enregistrement qui surpasse les autres mais il en existe deux.
Soit vous optez pour celui de Toscanni, enregistré dans les années 30, et vous avez une sublime version sauf que les chanteurs sont un peu à la ramasse. Bien entendu il y a Ramon Vinay en Otello qui tente de sauver les meubles... mais à part un orchestre mis en transe par Toscanni le reste ne suit pas.
Soit vous optez pour celui de Serafin, enregistré dans les années 60. Sérafin chef d'orchestre sans génie se contente de suivre la partition de Verdi. Mais l'admirable de cet enregistrement ce sont les interprètes. Jon Vickers en Otello boulversant, Leonie Rysanek en Desdémone déchirante de vérité qui ne comprend pas pourquoi Otello la soupçonne d'être infidèle et Tito Gobbi , le méchant de l'histoire incarne un Iago emplit de haine qui ne souhaite que la perte de Otello... et y parvient.
Ce qui est frustrant c'est qu'il n'y a pas un enregistrement qui surpasse les autres mais il en existe deux.
Soit vous optez pour celui de Toscanni, enregistré dans les années 30, et vous avez une sublime version sauf que les chanteurs sont un peu à la ramasse. Bien entendu il y a Ramon Vinay en Otello qui tente de sauver les meubles... mais à part un orchestre mis en transe par Toscanni le reste ne suit pas.
Soit vous optez pour celui de Serafin, enregistré dans les années 60. Sérafin chef d'orchestre sans génie se contente de suivre la partition de Verdi. Mais l'admirable de cet enregistrement ce sont les interprètes. Jon Vickers en Otello boulversant, Leonie Rysanek en Desdémone déchirante de vérité qui ne comprend pas pourquoi Otello la soupçonne d'être infidèle et Tito Gobbi , le méchant de l'histoire incarne un Iago emplit de haine qui ne souhaite que la perte de Otello... et y parvient.