Brahms
Posté: 16 Juil 2005 17:49Aimez-vous Brahms, s'interrogeait Françoise Sagan. Pour ceux qui ne connaissent pas ce compositeur allemand du XIXeme siècle, grand buveur de bière, très réactionnaire, dont Wagner détestait la musique qu'il trouvait trop contrite ; Brahms a réussi à se faire expulser du Danemark parce qu'il estimait que l'art allemand n'avait pas à trôner dans d'autres pays... Et oui les Schubert, Brahms, Schumann grands compositeurs allemands qui portaient aux nues le romantisme avaient une vision assez étroite de la culture... D'abord l'Allemagne...
Après cette mise en situation et pour en revenir à Brahms, on aime ou on déteste. Ceux qui connaissent ce compositeur me comprendrons. La musqiue de Brahms semble frsutrée, contrite comme dirait Wagner. On dirait un timide qui aimerait déclarer sa flamme à cette superbe blonde, il est ému, il n'en peut plus mais lorsqu'il s'agit de franchir le pas... il recule, il hésite et ne fait rien.
Il y a 20 ans, cela ne me rajeunit pas, j'avais entendu sur France Musique un enregistrement du concerto pour piano dudit Brahms avec Edwin Fischer au piano et Furtwängler à l'orchestre. La chose a été enregistrée en 1942 à Berlin. J'ai passé de longues années à mettre la main sur cette enregistrement et j'ai toujours fait chou blanc.
Et aujourd'hui en passant à la bibliothèque de Paris, je vois le CD de cet enregistrement. Je me suis empressé de l'emprunter. Et à l'écoute, j'en ai eu les larmes aux yeux tellement c'était miraculeux.
Fabrice
Après cette mise en situation et pour en revenir à Brahms, on aime ou on déteste. Ceux qui connaissent ce compositeur me comprendrons. La musqiue de Brahms semble frsutrée, contrite comme dirait Wagner. On dirait un timide qui aimerait déclarer sa flamme à cette superbe blonde, il est ému, il n'en peut plus mais lorsqu'il s'agit de franchir le pas... il recule, il hésite et ne fait rien.
Il y a 20 ans, cela ne me rajeunit pas, j'avais entendu sur France Musique un enregistrement du concerto pour piano dudit Brahms avec Edwin Fischer au piano et Furtwängler à l'orchestre. La chose a été enregistrée en 1942 à Berlin. J'ai passé de longues années à mettre la main sur cette enregistrement et j'ai toujours fait chou blanc.
Et aujourd'hui en passant à la bibliothèque de Paris, je vois le CD de cet enregistrement. Je me suis empressé de l'emprunter. Et à l'écoute, j'en ai eu les larmes aux yeux tellement c'était miraculeux.
Fabrice
