datant de la République de Venise, détruit par Napoléon en 1798,
un an après l'invasion de la ville par ses troupes.
Nous nous sommes tournés vers la France parce que nous sommes des pays frères.
Il ne s'agit pas de faire payer la France pour avoir détruit le navire", a affirmé le secrétaire général de la Fondation pour la reconstruction du "Bucintoro", un navire détruit par Napoléon.
L'Italie souhaite que la France participe à sa reconstruction.
"Si un homme jeune tel que Nicolas Sarkozy voulait nous aider d'une manière quelconque en renouant avec l'histoire, nous en serions très heureux", a poursuivi le secrétaire de la Fondation,
précisant avoir demandé au ministère des Affaires étrangères italien de faire parvenir sa lettre à l'Elysée.
D'autres pays, tels que la Russie ou la Croatie, ont été contactés, a-t-il souligné.
Les travaux pour redonner vie au Bucintoro, symbole de la richesse et du prestige de Venise à l'époque de la République construit en 1727,
doivent débuter le 15 mars et être financés par une cinquantaine de mécènes.
Le Bucintoro était autrefois le navire d'Etat des doges - dirigeants politiques de la République de Venise - sur lequel ils embarquaient une fois par an pour une cérémonie célébrant les "noces" de la ville avec la mer.
Reportage publié par Europe 1, aujourd'hui.
