Visconti sur Arte

Rendez vous le lundi 18 mai 2015, à [b]20h50[/b], sur Arte, afin de regarder le célèbre film de Luciano Visconti, intitulé Mort à Venise.
Résumé :
La fascination obsessive d'un compositeur vieillissant pour un jeune adolescent au visage angélique.
Tiré d'une nouvelle de Thomas Mann, ce film est considéré comme une oeuvre avant-gardiste et envoûtante dans laquelle Visconti évoque de façon poétique le désir par un subtil "dialogue du regard". Une passion tragique dans une société sur le déclin.
Le professeur Gustav von Aschenbach, compositeur, arrive à Venise et s’installe à l’hôtel des Bains, un établissement de luxe fréquenté par la haute société. Fatigué et malade, il berce sa solitude en convoquant ses souvenirs et en observant les clients.
Il remarque une famille polonaise et surtout un adolescent aux traits fins qui l’émeut, Tadzio. Désorienté, Aschenbach décide de quitter Venise, mais un incident survenu à la gare le pousse à retourner à son hôtel...
Dialogue de regards.
Peu de temps avant la Première Guerre mondiale, Visconti photographie une société sur le déclin.
Si les lieux (le palace et la plage) rappellent le Cabourg de Proust, que le cinéaste avait souhaité adapter, il ne s’agit pas que de la nostalgie du temps perdu : ici se rejoignent la crise d’une société et celle d’un artiste déchiré entre l’idéal classique de la beauté et sa réalité physique, incarnée par le jeune Tadzio, “beau comme un dieu grec”, selon les mots de l’écrivain Thomas Mann. La beauté envoûtante du film réside dans ce que Visconti a appelé un “dialogue de regards”, où la caméra glisse de l’un à l’autre.
Jeux d’œillades et poursuites dans Venise jusqu’à la mort du compositeur, assis face à la mer et dont le maquillage coule sur le visage fiévreux, tandis que son double idéal, l’objet de sa passion dévorante, indique au ciel un point inatteignable. À jamais séparés, comme la caméra sépare l’image de sa réalité.
Résumé :
La fascination obsessive d'un compositeur vieillissant pour un jeune adolescent au visage angélique.
Tiré d'une nouvelle de Thomas Mann, ce film est considéré comme une oeuvre avant-gardiste et envoûtante dans laquelle Visconti évoque de façon poétique le désir par un subtil "dialogue du regard". Une passion tragique dans une société sur le déclin.
Le professeur Gustav von Aschenbach, compositeur, arrive à Venise et s’installe à l’hôtel des Bains, un établissement de luxe fréquenté par la haute société. Fatigué et malade, il berce sa solitude en convoquant ses souvenirs et en observant les clients.
Il remarque une famille polonaise et surtout un adolescent aux traits fins qui l’émeut, Tadzio. Désorienté, Aschenbach décide de quitter Venise, mais un incident survenu à la gare le pousse à retourner à son hôtel...
Dialogue de regards.
Peu de temps avant la Première Guerre mondiale, Visconti photographie une société sur le déclin.
Si les lieux (le palace et la plage) rappellent le Cabourg de Proust, que le cinéaste avait souhaité adapter, il ne s’agit pas que de la nostalgie du temps perdu : ici se rejoignent la crise d’une société et celle d’un artiste déchiré entre l’idéal classique de la beauté et sa réalité physique, incarnée par le jeune Tadzio, “beau comme un dieu grec”, selon les mots de l’écrivain Thomas Mann. La beauté envoûtante du film réside dans ce que Visconti a appelé un “dialogue de regards”, où la caméra glisse de l’un à l’autre.
Jeux d’œillades et poursuites dans Venise jusqu’à la mort du compositeur, assis face à la mer et dont le maquillage coule sur le visage fiévreux, tandis que son double idéal, l’objet de sa passion dévorante, indique au ciel un point inatteignable. À jamais séparés, comme la caméra sépare l’image de sa réalité.