Emile Zola

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Emile Zola

Messagepar contarini » 15 Juin 2006 11:44

Le père d'Emile Zola était Vénitien quelqu'un connait il quelque chose sur lui: paroisse de naissance, où habitait il, etc...
Ubi sunt qui ante nos in mondo fuere?
contarini
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Messagepar Nicole » 15 Juin 2006 12:47

François Zola est né le 7 août 1795 à Venise... :D
Mais je ne saurais pas dire sa paroisse de naissance... Mais avec nos amis vénitiens nous trouverons peut-être :shock:
Son père s'appelait Carlo et était lieutenant puis capitaine du génie dans le Levant.
Sa mère s'appelait Nicoletta Biondioli.
François est allé à l'école militaire de Pavie jusqu'à lâge de 17 ans !!!
Il a quitté l'Italie vers 1821... Je ne sais rien d'autre...
Mais nous allons chercher.... OK
Nicole
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Messagepar Véra da POZZO » 14 Juil 2006 19:22

voici ce que j'ai pu trouver sur le père du grand Zola.

arrière petit-fils d'Antonio Zolla (le second L fut anbandonné en 1810)
officier au service des provinces du Levant
petit-fils de Carlo Zolla , inspecteur général des Bâtiments publics de Venise et époux de Nicoletta Bondioli

l'écrivain ne passa que 5 jours à Venise du 8 au 12 décembre 1894 et logea au Grand Hôtel Royal Danieli.
il y rencontra son cousin Carlo Zola, fils de son oncle Marco, et conseiller à la cour d'Appel de Brescia.
il assista à des banquets et fut reçu par le maire et le consul de France.

le Patriarche d'alors, futur Pie X, ordonna des prières réparatrices pendant son séjour......

on ne peut pas dire que Venise l'ai enthousiasmé, la décadence et la ruine l'ont vraiment frappé.
"C'est bon pour un repos après une grande douleur"


ZOLA, François (Venice, 1795 ~ Marseille, 1847)

Il était le fils de Carlo Zolla, lieutenant, puis capitaine du génie dans le Levant, inspecteur général des bâtiments publics de Venise, et de Nicoletta Bondioli, fille d'un sergent-major d'artillerie. Il fit ses études, de 1810 à 1812, à l'école militaire de Pavie, d'où il sortit à 17 ans et fut nommé sous-lieutenant au 4e léger. En 1817, il acheva ses études à l'université de Padoue. Il obtint le titre de «docteur en mathématiques». En 1818, il présenta à l'Académie de cette ville un Traité sur le nivellement. ~ En 1820, il quitta l'armée (il était alors lieutenant), et entra dans les services civils comme ingénieur. Un an plus tard, il partit pour l'Autriche, en qualité de «géomètre du cadastre». Il travailla à la construction de lignes de chemin de fer. Il quitta l'Autriche après la révolution française de juillet 1830, pour des raisons mal connues, peut-être parce qu'il fut compromis dans l'agitation et les mouvements révolutionnaires qui suivirent en Italie et parmi les Italians de l'Empire autrichien la révolution française» (Ternois, 1961, p. 58). Il s'engagea dans la Légion étrangère qui venait d'être créée: il y fut admis comme lieutenant le 20 juillet 1831. Il resta en Algérie jusqu'en octobre 1832. Il donna alors sa démission à la suite d'une affaire pénible et mal connue, et revint en France. Il débarqua le 24 janvier 1833 à Marseille où il s'installa: il y ouvrit un cabinet d'ingénieur civil. ~ Esprit fertile et audacieux, partisan du développement économique, il conçut de nombreux projets de grande envergure: projet de fortification de Paris par forts avancés (1831), projet d'agrandissement du port de Marseille et de docks (1834), projet de captage nationnel des eaux et d'irrigation de la région marseillaise (1838), plan de défense de l'Algérie et en particulier de la Mitidja (1840), projet de construction de trois barrages dans les gorges de l'Infernet et d'un canal d'adduction fournissant l'eau à Aix.




Emile Zola


Biographie L’arrière grand-père d’Emile Zola, Antoine était capitaine des Fauté, au service de la république de Venise. Son fils Demenius-Charles, s’est épris de Nicoletta Bondioli et de cette union est né le 8 août 1795, à Venise, François Zola le père d’Emile.
Emile-Edouard-Charles-Antoine nait le 2 avril 1840 à Paris à 11 heures au 4è du 10 rue Saint Joseph, meublé perdu, entre le sentier et la rue Montmartre. Son père est ingénieur des travaux publics (il travaille à la construction du canal qui portera plus tard son nom) et d’Emilie Aubert dont les parents étaient des artisans beaucerons. Il est baptisé le 30 avril. Emile Zola est mis en nourrice, à Dourdan, pendant 2 années. A deux ans, Emile fait une fièvre cérébrale. Les sangsues ne prennent pas. On craint pour sa vie. Et puis, il se remet à trotter. A 3 ans, il est toujours pâle, fluet et de formes féminines.
La famille Zola s’installe à Aix en Provence en 1843 ; François ayant signé avec la municipalité d’Aix-en-Provence, un traité déclarant d’utilité public la construction d’un barrage et d’un canal d’adduction d’eau potable. Ils s’installent cours St Anne, puis, bientôt dans la propre maison de famille de Thiers. Cette ville, Zola l’évoquera dans son œuvre sous le nom de Plassans.
Emile mène la vie d’un enfant gâté. A quatre ans, Emile court dans le jardin, sa santé se porte mieux. Il a trouvé son vrai pays.
Le 3 avril 1845, à Marseille, un domestique arabe fut chassé par la famille. Emilie Zola s’inquiétant de la mauvaise santé d’Emile en chercha en vain les causes. Quand elle surpris le jeune Arabe qui se livrait à des attouchements sur son jeune maître. Un rapport de police fait foi du fait.
Il revient à Paris pour une année en 1846 : son père était en instance pour obtenir une ordonnance royale nécessaire pour ses travaux, qu’il obtiendra à l’automne 1846. L’enfant sauvage devient alors un bambin sérieux et pensif. L’élocution n’était pas aisé. En dépit des jeux, du grand air, de l’absence de servitude scolaire, Emile, reste facilement effarouché un peu fille et trop gâté. A sept ans, il ne sait pas encore l’alphabet, et il ne saura lire qu’à partir de huit ans.
La mort du père d’Emile Zola le 22 mars 1847 met sa famille dans une situation financière difficile.


LES LOINTAINES ORIGINES DALMATES D'ÉMILE ZOLA. Par son père Francesco, l'écrivain français Emile Zola (1840-1902) était originaire de la ville croate de Zadar, en Dalmatie, sous domination vénitienne jusqu'en 1797. Descendant d'une lignée d'officiers, l'arrière grand-père d'Emile Zola, Antonio Zola (Colic ["Tsolitch"], puis Zolic), était capitaine des Fanti, soldats italiens au service de la Sérénissime. Son grand-père, Carlo Zola, lieutenant au corps des Ingénieurs, puis capitaine du génie, épousa une jeune fille grecque de Corfou, nommée Nicoletta Bondioli. Leur fils, Francesco, père d'Emile, naquit à Venise, le 8 août 1795.




Il me faut peut-être tout de suite dire un mot des parents de Zola et parler de son père, cette extraordinaire figure d'un homme mort trop jeune, avant d'avoir pu achever son œuvre.
La famille était originaire de Zara, en Dalmatie. Descendant d'une lignée d'officiers, le grand-père de François Zola, Antoine Zola, était capitaine des Fanti, soldats italiens au service de la République vénitienne ; il servit sous les ordres du colonel Jean Berettini ; sa compagnie se trouvait en 1771 à Céphalonie, et, en 1777-1778, à Corfou. Son père, Charles Zola, lieutenant au corps des Ingénieurs, puis, capitaine du génie, épousa une jeune fille grecque de Corfou, nommée Nicoletta Bondioli ; leur fils, François, naquit à Venise, le 8 août 1795.
Que penser de l'activité formidable de François Zola, de son goût pour les aventures et les voyages, de son opiniâtreté dans l'infortune ? Auteur d'un Traité sur le Nivellement, qui lui valut le titre de membre de l'Académie de Padoue et une médaille du roi de Hanovre, tour à tour officier dans le corps du Prince Eugène, puis ingénieur, lorsque la Vénétie devint autrichienne, on le trouve successivement en Autriche, en Hollande, en Angleterre. C'est lui qui trace, à vingt-six ans, la ligne du premier chemin de fer européen, de Lintz à Gmunden, en qualité de géomètre du cadastre en Haute-Autriche. Plus tard, officier de la Légion étrangère, le voici qui sert en Algérie, qu'une histoire de femme, une liaison malheureuse, l'oblige à quitter. Embarqué le 15 janvier 1833, sur le « Zèbre » en partance pour la France, ainsi que le porte l'autorisation militaire datée du 13 janvier, François Zola arrive à Marseille, se fixe dans la région, et se lance dans d'énormes projets : plan de fortifications pour Paris, mise en œuvre de diverses machines à enlever la terre, aïeules de nos modernes excavatrices, adjonction d'un nouveau port à celui de Marseille et, enfin, l'idée qui fut réalisée de ce canal destiné à alimenter en eau potable la ville d'Aix, durant les grandes sécheresses.
Quel héros de roman que François Zola, officier, ingénieur aux conceptions grandioses ! Quelle histoire d'amour que celle de son mariage avec la fille d'un entrepreneur de peinture, Emilie-Aurélie Aubert, née à Dourdan, 26, rue Saint-Pierre, en Seine-et-Oise ! Jeune fille entrevue à la sortie de la messe à Saint-Eustache et, par la suite, épousée pour sa beauté !
Un carnet de François Zola, carnet de notes et de comptes, porte ces simples mots, à la date du jeudi 2 avril 1840 : « A onze heures est né le petit Emile-Edouard-Charles-Antoine, notre fils. » Le jeudi 30 avril : « A quatre heures, baptême d'Emile », enfin, le samedi 16 mai : « Fait vacciner notre enfant. »
A cette époque, François Zola consacrait toute son activité à faire accepter son projet « tendant à capter, puis à amener dans la ville d'Aix, les eaux de la rivière de Cause », selon les propres termes de l'arrêté, pris par le préfet des Bouches-du-Rhône, A. de la Coste, daté du 27 février 1847, à la suite de l'ordonnance royale du 31 mai 1844, due à l'intervention de Thiers, et qui déclarait d'utilité publique l'exécution du canal Zola.
Mais, avant d'atteindre ce résultat, que de démarches, que de difficultés il lui avait fallu vaincre ! L'ingénieur s'était fixé à Aix en 1843. La Société du canal fut constituée au capital de 600 000 francs. Plein d'activité, sans égard pour sa santé, François Zola, déjà souffrant d'un refroidissement contracté sur les travaux, dans les gorges de la montagne, partit pour Marseille, où il mourut en quelques jours d'une pneumonie, le 27 mars 1847, à l'hôtel Moulet, rue de l'Arbre, dans les bras de sa femme accourue pour le soigner, affolée de cette mort presque subite, dans une chambre d'hôtel.
Quelle vie et quelle mort que celles de ce voyageur épris de mouvement, de travaux gigantesques, qui avait parcouru l'Europe et qui, fixé pour un temps à Aix-en-Provence, n'aurait assurément pas arrêté là son existence d'homme inventif et réalisateur !
Je le répète, François Zola était une magnifique figure de roman, comparable à celle des grands capitaines de l'armée napoléonienne.
Sa femme veuve, soutenue par ses parents, les Aubert, qui vinrent habiter près d'elle, se débattit et se ruina dans les procès compliqués de la succession de son mari. La grand-mère, une Beauceronne avisée, ne craignit pas de tenir tête aux huissiers et aux gens d'affaires, mais elle multiplia les démarches sans résultat.
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