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21 - Qui suis-je et où suis-je ?

Dragon ou croco de Teodoro, Palazzo Ducale ou  Piazzetta

   
   

22 - Où peut-on voir cette jolie patère ?

Campo San Stefano, 2961 San Marco

   
   

23- Au XVe siècle on crut bien recevoir à Venise le corps d’un autre évangéliste.

L’idée perdurera même jusqu’au XVIIIe siècle. De qui s’agit-il et où le déposa-t-on ?

 

Saint Luc. A San Giobbe qui fût surnommée un temps “l’église de saint Luc”.

Un corps saint venait juste d’arriver de Bosnie alors envahie par les Ottomans. Un corps que le cardinal Bessarion n’avait pas hésité à reconnaitre comme celui de saint Luc autrefois vénéré dans l’église des Douze Apôtres à Constantinople malgré une sentence papale négative.

Sanudo en parle dans ses Chroniques et Marc’Antonio Sabellico cite l’église de San Giobbe comme l’église de saint Luc dans ses écrits historiques.

 

   
   

24  - Tiens, un Saint Georges !!! Où ?

 

Cannaregio, Ca' d'Oro

 

   
   
   

25 - Au XVIIIe siècle, dans une lettre au sénat de Venise, un ambassadeur de France écrit “Le capitaine français ainsi que l’écrivain ont été tués parce qu'ils voulaient mettre le feu à la Sainte Barbe”.

Sur quel sujet cette affaire porte-t-elle ?

 

L'abordage du “Libérateur de l’Italie”.

Jean-Baptiste Lallemand, ambassadeur de France à Venise le 24 avril 1797, relate, afin de mieux pouvoir les contester, les explications de la Sérénissime selon lesquelles le capitaine Laugier du  “Libérateur de l’Italie”, abordé après avoir tenté de forcer le passage dans la passe du Lido en face du fort de San Andrea, aurait voulu mettre le feu à la Sainte Barbe (local contenant la poudre et les boutefeux) de son navire.

Cet épisode servira de prétexte ultime à Bonaparte pour déclarer la guerre à La Sérénissime

 

   
   

26 - Galilée et le doge Leonardo.
Laurent Didier Détouche (1815-1882)
 
Galilée présente sa lunette. Un anachronisme flagrant  dans ce tableau.

(à part la vue de Venise au fond qui est complètement irréaliste)
Quel est-il ?


   le procureur Antonio Priuli a laissé un récit enthousiaste de cet événement:

la présentation s'est faite face à quatre délégués et le Doge n'était pas présent. Les hommes pensaient déjà aux applications militaires, économiques, et plaisantaient aussi, car il faudrait avertir les Vénitiennes que désormais l'intimité de leur terrasse n'est plus sûre.
 

Vous avez raison il y a plusieurs anachronismes dans ce tableau mais le plus évident et important était que le Doge n'assistait pas à la représentation et pourtant le peintre l'a représenté !!!

C'était la réponse que nous attendions.

Nous vous avons accordé la moitié des points pour ceux qui ont parlé du téléscope ou lunette

   
   

27 - Voilà une bien jolie tête, où l'ai-je rencontrée ?

Rio terà del Catecumeni 113

 
 

28 -  Le palais Bragadin Carabba :

Suite à une fête organisée par Daniele Bragadin, frère de Matteo, en 1733 le destin de l'ambassadeur de France vira au tragique.

Que se passa-t-il ? 

 

 

Ce palais est bien connu pour avoir accueilli Casanova de 1746 à 1745 car son protecteur Matteo Bragadin y demeurait. Mais là Casanova n'y est pour rien car l'histoire est antérieure à sa venue au palais Bragadin: l'ambassadeur de France, le Comte de Froulay, nommé à Venise en 1733 était tombé amoureux fou d'une jolie religieuse du couvent de San Lorenzo, Maria da Riva. De Froulay sortait son amoureuse dans toutes les fêtes nocturnes de la Sérénissime et ce soir là De Froulay commit la frasque de trop et fut interdit de parloir à San Lorenzo. Fou de douleur il en perdit la raison... Décidément les religieuses, MM pour Casanova, intéressaient beaucoup les occupants du lieu...

 

   
   

29 - Je me cache dans une petite calle...

Mais on me voit bien quand même car je suis haut perché,

donc, pas besoin d'entrer dans mon jardin,

alors avez-vous une petite idée de l'endroit où je suis ?

 

 

Cannaregio, Calle del Squero 6270

 

   
   

30 - Ah ! Un lion... Où ?

 

Sur la grille de la tombe de Daniele Manin piazzetta dei Leoncini, San Marco

 

SUITE .....