Romans 11
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© Éditions L'harmattan, 2013 (Collection Amarante)
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Vivaldi ou l'évanescence de l'être
Le présent roman est un journal intime romancé évoquant la vie quotidienne des jeunes pensionnaires de la célèbre Pietà, une institution recueillant des orphelines de toutes conditions sociales afin de leur apprendre le chant et la musique. Au travers le portrait de Camille - violoncelliste de son état - c'est tout un petit monde de passionnées qui fourmille sous nos yeux, vivant que pour et par la musique tout en restant des êtres de chair et de sang, dévoilant ainsi peu à peu leurs fragilités, leurs émotions, etc. C'est aussi l'occasion de fréquenter le salon du peintre Rosalba Carriera (1675 - 1757) - devenu l'amie de la jeune Camille - ainsi qu'aux leçons, et, autres concerts et opéras du Prêtre Roux : Antonio Vivaldi (1678 - 1741) tout en partageant sa vie familiale en compagnie de ses parents, ses frères et sœurs. Roger Baillet décrit, à l'aide de mots simples, vivants le milieu artistique, et, plus particulièrement celui de la musique en proie à la jalousie, à des luttes intestines afin de rester sur le devant de la scène, mais, toujours de bonne humeur quelque soit la situation à laquelle il est confronté. Le tout avec le soutien d'un public de toutes conditions sociales, fin connaisseur ou non. Le dramaturge Carlo Goldoni (1707 - 1793) côtoie également Vivaldi à ses débuts en tant qu'auteur. C'est aussi l'occasion de découvrir Anna Girô (1710 - 1748), jeune cantatrice surtout connu pour sa collaboration exclusive avec Antonio Vivaldi. Enfin bref, un roman plein d'entrain, de vie, fourmillant d'anecdotes sur la Piéta et ses pensionnaires, le Prêtre Roux ainsi que tous les artistes évoluant autour de lui. Ce roman n'est peut - être pas facile d'accès lorsque l'on en débute la lecture, mais, une fois passée les 4/5 premières pages, on est très vite happé par l'atmosphère si particulière se dégageant alors dans la Venise du XVIIIe siècle ainsi que par la personnalité attachante de Vivaldi.
Marianne |
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© Éditions Serge Safran édition, 2020
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Dominique Paravel décrit avec justesse ainsi que d'une manière vivante toute une époque : celle des années 70. On y retrouve une certaine jeunesse idéaliste, à la recherche de soi, mais, surtout adepte de la vie en communauté, et, dans laquelle règne la drogue, l'amour "libre", et, cela avec en toile de fond : le syndicalisme, le terrorisme. L'amitié entre deux jeunes filles, leur attachement réciproque, mais, surtout la quête de l'une d'elle pour retrouver son amie disparue, sert de fil conducteur à ce petit groupe de jeunes venant d'horizons différents. Ils semblent au premier abord paumés, bohèmes, mais, au fil des pages, on s'aperçoit qu'ils savent ce qu'ils veulent, tout en ne regrettant pas leurs actes passés, présents, et, futurs. Du moins pour certains Alors que pour d'autres - c'est le cas pour Aude, le personnage principal de ce roman - un certain mal être persiste, avec le sentiment d'être passé à côté de quelque chose et / ou d'avoir raté sa vie alors que ceux-ci avancent en âge. Un roman qui peut sembler déroutant au premier abord mais qui dévoile petit à petit la personnalité de chacun ainsi que leur faiblesse et leur force avec beaucoup de pudeur. Marianne
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© Éditions Stock, 2021 (Ma nuit au musée).
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A l'occasion d'une nuit passée à la Pointe de la Douane, Leïla Slimani offre à ses lecteurs une série de réflexions sur l'écriture, l'art, la culture en générale ainsi que des éléments biographiques sur son enfance à Rabat (Maroc), et, ses rapports avec son père. J'ai ouvert cet ouvrage avec quelques à priori. Mon intuition me soufflait que j'allais perdre mon temps. Bien, celle-ci ne m'a guère trompée. En effet, - et, surtout selon mon avis - j'ai trouvé ce titre décevant, ennuyeux, et, sans grand intérêt. Vraiment une perte de temps.
Marianne
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© Éditions [S. l.] : Indendently Published, 2014 (Comédie humaine)
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Une courte nouvelle de réflexions sur la musique, l'amour, le devenir de soi, etc. Le tout "servi" par l'écriture, le style, les longues et minutieuses descriptions propres - et, surtout "inimitables" - à Honoré de Balzac, mais, malgré tout sublime et magnifique. Peut être est-ce dû au fait que Balzac est l'un des rares "à cerner" au mieux et à la perfection la gente humaine.
Marianne
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© Éditions [S. l.] : Independently Pusblished, 2020
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Plusieurs thèmes centralisateurs - l'amitié, le travail, l'entraide, la pugnacité - fédèrent ce court roman écrit par George Sand. Le portrait emblématique de Mattea - jeune fille volontaire, tenace, mais, surtout luttant pour se libérer de l'autorité parentale - coalise toutes les bonnes volontés autour d'elle afin de l'aider et / ou à des fins personnelles. Un roman concis, bref, pétri de bons sentiments, qui se finit bien tout en prenant plaisir à le lire, ne serait ce que pour George Sand ...
Marianne
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© Éditions Libel, 2021
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Les Dents noires, tome 3 : l'encre et le feu Bernard, Héliane ; Christian-Alexandre Faure
Un tome peut être plus politique que sociale puisque centrée autour des difficiles relations entre la France, Constantinople, et, Venise sous couvert d'espionnage, mais, qui conclut en beauté la trilogie Les dents noires. Malgré tout, le livre - et, de surcroît, les libraires / imprimeurs, les écrivains - continuent d'être un enjeu religieux, et, politique avec la "création" du dépôt légal par François I - en fait, il en est plutôt l'initiateur -, obligeant ainsi les libraires / imprimeurs à déposer un ou plusieurs exemplaires des ouvrages imprimés par leurs soins à la Bibliothèque Royale via l'ordonnance de Montpellier du 28 décembre 1537 afin de mieux contrôler la production littéraire de l'époque. C'est aussi l'occasion de fréquenter au travers les portraits de Diana et Iullo - les deux protagonistes principaux de ce volume - des homes de lettres tel que Rabelais, mais, surtout Diego Hurtado de Mendoza, alors ambassadeur espagnol en Italie lors de leur séjour à Venise, et, surtout présenté comme l'auteur de Lazarillo de Tomès. Les prémices des guerres de religion y sont également décrites avec leurs lots d'horreur lors du massacre des vaudois dans le Luberon. Massacre ordonné par le parlement d'Aix en 1540, entachant ainsi le règne de François I. Une trilogie "formidable" se lisant comme un roman policier où l'on apprend plein de choses sans se rendre compte, avec plaisir, sans "se casser la tête", et, cela même si le contexte historique peut sembler parfois dur, sanglant. Marianne
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© Éditions Libel, 2019
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Les Dents noires, tome 2 : l'homme au gant Bernard, Héliane ; Christian-Alexandre Faure
Deuxième volume de la trilogie Les Dents noires avec toujours l'histoire de l'imprimerie entre les villes de Lyon et de Venise - deux villes intimement liée dans ce domaine - à l'époque de la Renaissance. Dans le présent volume, Héliane Bernard et Christian- Alexandre Faure s'attachent plus à développer l'aspect culturel c'est-à-dire la peinture, le théâtre, la poésie, la littérature, la philosophe qui ont fait la "gloire" de la Renaissance Renommée qui a pris tout son essor grâce à l'imprimerie. Malgré tout, la découverte d'un nouveau monde - le continent américain par Christophe Colomb en 1492, et, baptisé America en l'honneur d'Amérigo Vepucci ainsi que les recherches - toujours d'actualités pour les navigateurs ayant pris le relais de C. Colombe, de Magellan et A. Vespucci - afin de trouve la route menant aux Indes ne sont pas en reste, et, continuent de plus belle. Au passage, le lecteur assiste à la bataille sans merci que se livrèrent l'Espagne, le Portugal, et, la France pour le partage de ce nouvel eldorado tout en débarquant sur ses côtes afin de coloniser, d'évangéliser les peuplades au passage mais, sans oublier de mettre main basse sur l'or, et, autres richesses trouvées. Via de "simples" traités politiques, philosophiques critiquant les sociétés, les gouvernements européens (réf. à Utopia de Thomas Moore), on assiste également à l'émergence de cités, de communautés idéales dans lesquelles les hommes seraient égaux. Malheureusement, celles ci ne virent jamais le jour dans la réalité, et, ne restèrent pour la plupart des idéalistes qu'un simple rêve, qu'une simple utopie. Enfin bref, un deuxième tome aussi excellent que le premier. En ce qui me concerne, j'attends avec impatience la parution du troisième tome. Marianne
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© Éditions Libel, 2018
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Les Dents noires, tome 1 : La colline aux corbeaux Bernard, Héliane ; Christian-Alexandre Faure,
Un roman historique "dense" dans lequel se mêle étroitement l'histoire avec un grand H, et, la fiction, personnages réels et fictifs tout en se déroulant entre Lyon et Venise. Héliane Bernard et Christian - Alexandre Faure, tous deux historiens de formation, donne une part belle à l'imprimerie, au métier de libraire dans les villes de Lyon et Venise, alors en plein essor culturel et commercial, etc, grâce notamment aux idées, aux œuvres philosophiques ainsi qu'aux auteurs antiques dont les ouvrages mis à l'index ou non par l'Eglise ont circulé dans l'Europe humaniste (en sous main ou non) via l'intermédiaire de ladite imprimerie qui fut, à l'époque de sa découverte par Gutenberg, un fabuleux progrès. L'intrigue romanesque - toute simple - est entièrement axée autour d'hommes passionnés par leur métier : celui d'imprimeur / libraire ainsi que par leur découverte ou redécouverte d'auteurs, de philosophes, poètes sulfureux ou non ainsi que leur imagination afin de braver l'interdit de l'Église, via son bras armé : l'inquisition. Au travers le portrait tragique du jeune Dineo, c'est tout un petit peuple - celui des imprimeurs / libraires qui grouille de vie, s'enthousiasment pour leur métier, leur trouvaille, tout en essayant de s'organiser en corporation, de se libérer du joug de l'église, du pouvoir en place. L'imprimerie, l'histoire de France, et, notamment le règne de François 1er sont intimement liés, et, ne vont pas l'un sans l'autre. Ce roman semble dense d'un prime abord, mais, il se laisse littéralement dévoré petit à petit tout en étant illustré, au fil des pages, par des planches visualisant les villes de Lyon et Venise pendant le règne de François Ier.
Marianne
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© Éditions le cherche Midi, 2020
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Un roman "gentillet", et, surtout facile à lire par les temps qui courent. L'intrigue en elle même est "cucul la praline", voir "fleur bleue", mais, qu'importe ! Le tout est de passer un excellent moment de détente en compagnie des divers protagonistes sortis tout droit de l'imagination de leur créatrice c'est-à-dire Lori Nelson Spielman. Il est vrai que l'intrigue est linéaire, limpide, le dénouement coule de source, mais, ce titre a l'avantage de reposer, et, surtout de faire du bien au moral. De prime abord, les personnages peuvent sembler fade, sans aucun relief - du moins pour certains - mais, au fil des pages avec le déroulement de leur histoire personnelle et familiale, et autres secrets de familles, leur comportement, leur façon de penser s'explique tout en prenant leur destin en main afin de s'épanouir. Et pour finir, le lecteur se promène en Italie, et notamment à Venise, et dans la Toscane campagnarde sans bouger de son canapé. Marianne
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© Éditions Le Grand Livre du Mois, 1997
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J'avais entendu, lu des critiques comme quoi les romans écrits par Paul-Loup Sulitzer étaient mauvais, Ben, j'ai été édifiée par ma lecture de celui-ci. Cela dépasse vraiment les bornes. Je n'ai jamais lu un bouquin aussi mauvais, aussi nul que celui-ci. Il a failli me tomber, plusieurs, fois des mains !!! En clair, je ne renouvellerais pas l'expérience Paul-Loup Sulitzer. Marianne
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© Éditions Pocket, 2019 Pocket ; 17375)
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Ce Paris - Venise ne m'a guère convaincue. Les divers protagonistes, et, notamment Roman - au portrait se voulant acéré - m'ont laissé quelque peu froide, et, indifférente. Ce récit écrit à la première personne se veut comme une "chronique" amusante d'un garçon de cabine dans un train de nuit, mais, je me suis ennuyée tout en le trouvant linaire, sans grand intérêt. Dommage, dommage car cela aurait pu donner quelques portraits "croustillants", humoristiques, basés sur des faits, des propos réels entendus dans un et/ou plusieurs trains de nuit. Marianne
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© Éditions Albin Michel, 1973
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Un recueil de cinq nouvelles dont est issue celle intitulée Ne regarde pas tout de suite. Chaque nouvelle se déroule dans une ville, un lieu différent : la Crète, l'Irlande, Jérusalem, la Côte Est de l'Angleterre, et, pour finir Venise. En ce qui me concerne, ces nouvelles ont été lues avec curiosité puisqu'elles présentent une Daphné du Maurier sous un autre jour, que je ne connaissais pas c'est-à-dire imaginant tout une intrique autour d'un thème, d'un sujet inhabituel chez elle. Dans la nouvelle se déroulant à Venise (Ne regarde pas tout de suite), Daphné du Maurier s'intéresse au spiritisme, à la voyance que l'on y croit au non ainsi que toutes les questions, et, autres débats tournant autour du sujet. La mort est également évoquée dans La Brèche. Celle-ci frôle plus la science fiction puisque la romancière imagine des recherches tentant à prouver une vie après la mort (du moins, si j'ai bien compris). Même si ce recueil peut dérouter par la lecture de certains thèmes, sujets, en retrouve une Daphné du Maurier dans toute sa splendeur. Marianne
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© Éditions Michel Lafon, 2019
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Un épisode romancée de la biographie de Giacomo Casanova (1725-1798). Les personnages historiques se mêlent étroitement aux personnages de fictions au point de ne plus savoir lesquels sont véridiques ou fictifs. Le grand public ne connait que le côté libertin du personnage alors que Casanova possédait multiples facettes comme par exemple, écrivain, espion, alchimiste ou bibliothécaire. Dans le présent roman, seul le libertin a été retenu par Matteo Strukul. Ce dernier a bâti toute son intrigue autour de ses conquêtes féminines ainsi que les nombreux complots qui en résultèrent. Même si il s'agit que d'une fiction, la réalité historique rattrape ladite fiction dans la mesure où le célèbre épisode de l'évasion de Casanova de la prison des plombs y est décrit avec moult détails avant sa fuite de Venise. Un roman facile à lire ainsi qu'intéressant autour d'un personnage à la réputation sulfureuse, et, "antipathique" (du moins à mon goût). Au vu de la façon dont Mattéo Strukul appréhende Casanova, c'est un portrait "gentillet", sympathique, voire pathétique qui est brossé du "bonhomme". On le plaindrait presque. Marianne
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© Éditions Flammarion, 1968
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Le présent ouvrage, présenté comme un roman par les éditions Flammarion, est plutôt un poème faisant l'éloge de la ville de Venise, tout en étant à la fois cocasse, satirique ainsi que libertin par moment. On sent, au cours de la lecture, toute la tendresse qu'Aldo Palazzeschi éprouve envers la cité des doges ainsi qu'une certaine admiration que ce soit au travers de son histoire, des arts, du peuple vénitien, la liberté, etc. Le titre choisi par l'auteur fait référence aux différents doges qui se sont succédés à la tête du gouvernent vénitien depuis la création de la ville vers la fin du VIe siècle à sa chute en 1797. Un roman à lire avec curiosité, et, surtout écrit dans un style, une écriture flamboyante.
Nota bene : Aldo Palazzeschi (1885 - 1974) est le nom de plume d'Aldo Giurlani, un poète et romancier italien. Le nom de Palazzeschi fut le nom de famille de sa grand-mère. Nom que l'écrivain utilisa dès le début de sa carrière littéraire. L'écriture de Palazzeschi fut souvent considéré comme bizarre, allégorique, paradoxale tout en étant capable de créer un monde imaginaire. (Source : Wikipédia) Marianne
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© Éditions Gallimard, 2017 (Folio. Edition bilingue ; 205)
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Le rendez-vous et autres contes
Le présent recueil regroupent cinq nouvelles, guère connues, écrites par Edgar Allan Poe. Si j'ai bien compris, Charles Baudelaire oublia de les traduire lorsqu'il entreprit la traduction en français de l'œuvre d'Edgar Allan Poe. Je n'ai guère lu de textes écrits par Poe, mais, j'en retiens que ces derniers sont de factures morbides - comme leur créateur d'ailleurs - absurdes ainsi que fantastiques. L'atmosphère composant les différentes nouvelles y est sombre, noire à souhait, centrées essentiellement autour de la mort. Il faut avouer que l'on retrouve dans l'œuvre d'E. A. Poe tous les traits de caractère de l'écrivain c'est-à-dire un certain goût pour la mort, la morbidité, etc, en plus du côté fantastique. Peut-être est ce dû à l'alcoolisme notoire du romancier ? Edgar Allan Poe ne fait pas partie des romanciers dont je raffole outre mesure à cause des thèmes récurrent que l'on retrouve tout au long de sa carrière littéraire, (du moins, pour le peu que j'en ai lu), mais, de temps en temps, au passage pourquoi pas. Pour info., seule la nouvelle intitulée Rendez-vous se déroule à Venise.
Marianne
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© Hervilers : Ker éditions, 2014 |
Un conte à destination des jeunes lecteurs, mais, pouvant également être lu par les adultes où l'espoir, l'entraide règnent en maître, et, cela malgré un contexte plus que difficile pour le jeune Parwais, héros de cette histoire. En effet, l'immigration est au cœur de ce titre pétri de bons sentiments, et, surtout optimiste. L'amitié, l'amour, l'entraide entre Parwais et son entourage font qu'une note joyeuse, gaie se dégage, et, fait qu'il arrive à s'en sortir. La musique, notamment celle de Vivaldi joue un rôle important dans la mesure où cette dernière lui permet de "grandir", de s'extérioriser en prenant de l'assurance tout en devenant un excellent violoniste. Enfin bref, un conte qui fait du bien au moral par les temps qui courent. D'après ce que j'ai compris, le titre fait référence à la Gestapo. Cette dernière avait son siège, rue Lauriston, situé dans le 18e arrondissement à Paris. Marianne |
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© Éditions France Loisirs, 1991
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Leçons des ténèbres, tome 3 : l'enfant aux loups
Troisième et dernier tome de la trilogie intitulée Leçons de ténèbres, et, abandon en cours de route tant la lecture des différents volumes fut fastidieuse et ennuyeuse. Christine Valbray dont Françoise Chandernagor évoque la biographie d'une manière romancée dans cette chronique qui se veut acérée du XXe siècle est insipide tout en me laissant complètement froide et indifférente. Une lecture décevante en ce qui me concerne, et, qui ne me donne guère envie de découvrir, de lire d'autres ouvrages de cette romancière.
Marianne
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© Les éditions Sydney Laurent, 2019
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Le tout premier tome d'une trilogie - le tome 2 s'intitule La Villa d'Este tandis que le tome 3 a pour titre Nuits dans les jardins d'Espagne - se déroulant dans le miilieude la musique classique tout en mettant à l'honneur le piano. Le lecteur assiste petit à petit à l'éclosion d'une jeune virtuose du piano, au talent immense. Le tout, sous fond d'une effroyable secret de famille qui trouve son dénouement par la fin tragique d'un des protagonistes. Fin qui ne pouvait être autrement. Certains peuvent être mal à l'aise au vu de certains sujets, et, notamment lorsqu'il est question d'inceste, mais, cela reflète que la réalité et/ou des faits que l'on côtoie dans la vie de tous les jour. Les "supputations" de l'auteur autour de la dynastie des Habsbourg, et, plus particulièrement autour de l'archiduc Rodolphe est petit plus de la part d'Emmanuel Cruveliuer ajoutant une anecdote people à l'intrigue afin de donner une note légère à celle-ci afin de faire passer la pilule devant des faits graves, épouvantables qui s'annoncent au fil des pages. Un roman qui se lit, se dévore d'une seule traite, que l'on s'intéresse ou non, que l'on apprécie ou non la musique classique ainsi que le piano comme instrument. Via l'intermédiaire des différents protagonistes sortis tout droit de l'imagination de leur créateur, le lecteur vibre, est transporté dans un monde à part, grâce à de "simples notes" écrites, composées, par des génies tel que Liszt, Beethoven, etc... Marianne
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© Éditions l'Archipel, 2009
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La musique ainsi que la naissance d'un enfant différent peut-il donner un sens à la vie, permettant ainsi de réaliser ses rêves ? Le mieux est de lire le présent roman d'Ariel Butaux.. Celui ci est un véritable hymne, à l'espoir. On remarquera aussi les rêves, la course vers la gloire ne font pas le bonheur, et, que rien ne vaut les choses simples de la vie, et, cela même si il n'y a pas derrière l'argent permettant une vie matérielle "décente", facile et/ou la reconnaissance du public. Le dénouement est à l'image du héros qui à la suite d'un "déclic" s'est rendu compte qu'il était malheureuse dans sa "vie" de violoniste soliste surdoué. Comme quoi, la gloire, et, le fait d'être surdoué n'est pas à la portée de tout le monde. Un beau, et, magnifique roman ayant pour point de mire la musique, le violon ainsi que les tourments de l'âme humaine. Marianne
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© Éditions le Cherche Midi, 2015 (Styles)
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Les "aventures", et, autres tergiversations du héros ne m'ont guère convaincue, et, m'ont laissé quelque peu indifférente ainsi que dubitative. L'écriture est lourde par moment, tout en traînant parfois en longueur. Tommy Manning - le protagoniste de cette intrigue - quant à lui, est horripilant au possible à ne pas savoir ce qu'il veut, et, surtout désirer ce qu'il ne peut pas obtenir. Enfin bref, une lecture décevante. Du moins pour ma part, mais qui peut être apprécier par d'autres.
Marianne
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© Éditions Gallimard, 2014 (Folio ; 5785)
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Basé autour d'un fait historique réel - celui de la création, en 1665 par Colbert, de la manufacture de glaces de miroirs, à l'origine de Saint Gobain ainsi que le "débauchage" de maîtres verriers vénitiens par des agents français afin que ceux ci dévoilent et enseignent leur fameux secret de fabrication de verres et miroirs - Gérard de Cortanze propose à ses lecteurs, une intrigue romanesque toute simple, et, banale, aux multiples rebondissements. Un lourd secret de famille est également au rendez-vous. Il est vrai que ce roman peut sembler cucul la praline au tout premier abord, mais, qu'importe. L'intrigue est prenant, facile. Les personnages sont sympathiques. On prend plaisir à les fréquenter. Enfin bref, une lecture que je regrette pas. Marianne
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© Éditions Editions du Rocher, 2006
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Un roman pas facile à cerner, et, surtout à comprendre oscillant sans cesse entre réalité, et, rêves. Deux thèmes se dégagent au cours de la lecture : la mort, et les rêves. Une lecture qui m'a laissé quelque peu dubitative, notamment par son côté fantastique ainsi que par les sujets proposés par Paolo Maurensig.
Marianne
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© Éditions l'Harmattan, 2012 (Collection Amarante)
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Veronica Franco : Ma vie brisée de courtisane
Sylvie Mamy dresse le portrait romancé de Veronica Franco dans lequel se mêle réalité et fiction. Le récit est écrit à la première personne. Des extraits de poèmes, de lettres écrites de la main même de la célèbre courtisane émaillent cette biographie romancée tout en renforçant les propos, le comportant de cette dernière. Une bibliographie ainsi qu'une filmographie succincte - si l'on désire une autre approche sur le sujet - se trouve en fin de volume. On remarquera également la présence d'une chronologie comportant les dates importantes de la courte vie de Veronica Franco, également en fin de volume. Même si ce portrait est romancé au maximum, on sent que Sylvie Mamy a effectué de nombreuses recherches, soit en consultant d'autres monographies sur le sujet, soit sur place à Venise afin de rester au plus près de la réalité. Ce dernier se lit d'une seule traite, comme un roman policier. Même si Veronica Franco donne l'impression d'avoir apprécié sa vie de courtisane lorsqu'elle se trouvait au sommet de sa carrière, c'est plutôt une figure pathétique qui se dégage au fil de la lecture à cause d'un choix de vie imposé par des circonstances familiales.
Marianne |
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© Éditions Seuil, 2006
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Ouvrage lu en diagonal. Le récit des amours de l'auteur est quelque peu soporifique, et, relève plus d'une analyse, une thérapie chez un psy que d'un roman. Au fil des pages, j'ai eu l'impression que Dominique Muller s'écoutait parler et écrire. Une lecture ennuyeuse ainsi que sans grand intérêt dans laquelle on décroche assez rapidement. Dommage, dommage car j'avais beaucoup apprécié son polar intitulé Laguna Nostra ...
Marianne
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© Éditions Harlequin, 1979 (Turquoise ; 18)
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Une petite incursion dans le monde aseptisé de la littérature à l'eau de rose afin de reposer les neurones, et, surtout redonner du baume au cœur aux lesdits neurones. Malgré cela, l'intrigue est linéaire, simpliste, voire cucul la praline ... pour ne pas dire et/ou écrire complètement nulle. Mais qu'importe !! Cela peut faire du bien après une série de lecture et/ou d'autres à venir plus sérieuses ainsi que plus intellectuelle. Marianne
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© Éditions a Différence, 2003 (Minos ; 18)
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Le présent titre est plutôt un roman philosophique dans lequel on assiste à une longue (très longue) et lente (très lente) méditation de la part des différents protagonistes imaginés par leur créateur - Claude-Michel Cluny - sur le sens à donner à leur vie. Un roman pas facile à lire, voire parfois hermétique, mais, malgré tout intéressant car il permet de se remettre en question sur certain(e)s faits, actions, de notre vie tout en se posant des questions sur notre comportement passé, présent et/où futur.
Marianne
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