Romans  12

 

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© Éditions Ker , 2023

 

 

 

Vous qui entrez à Montechiarro

Vincent Engel

 

Cinquième et dernier opus du cycle romanesque imaginé par Vincent Engel, paru sous le titre Le Monde d’Asmodee Edern.

Outre le présent titre, cette saga, se déroulant essentiellement en Toscane et à Venise, comprend les titres suivants : Retour à Montechiarro, Les Absentes, Requiem vénitien, Le Miroir des illusions. Chaque ouvrage peut être lu séparément sans ordre établi.

Quelque soir le roman, on retrouve le personnage d’Asmodee Edern ou Thomas /Tommaso Reguer. Celui-ci se présente comme un vieillard facétieux. Il donne l’impression d’être immortel. En effet, il n’a pas d’âge et a toujours la même apparence, quelque soit l’époque à laquelle il apparaît. Il tient entre ses mains la destinée de chacun.

Le plus gros de l’action du présent volume se déroule essentiellement entre la fin du dix-neuvième siècle et la chute brutale du fascisme avant d’achever sa route en plein cœur de l’épidémie de Covid 19. Période pendant laquelle le héros - Batiste Morgan - cherche des réponses aux questions existentialistes qu’il se pose par rapport à sa vie, à certains membres de sa famille et/ou autres individus dont il a entendu parler.

En fait, il est beaucoup question de de lignage, de filiation. On y rencontre de nombreux personnages. Ces derniers donnent l’impression d’être de parfaits étrangers mais on se rends vite compte qu’ils dont reliés entre eux par les liens du sang et/ou une histoire commune.

Une écriture fluide, dynamique fait que l’on plonge la tête la première dans cette intrigue à la fois foisonnante et baroque mais surtout passionnante.
Un livre qui se dévore littéralement que l’on ai lu les autre bouquins de la série.

Marianne

 

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© Éditions  Vent des Lettres, 2020

 

 

 

Le chat de Venise

Yvan Magaud

 

Yvan Magaud propose un court roman complètement farfelue contant les pérégrinations des deux héros à travers une Venise ... virtuelle.

On devrait plutôt évoquer une Venise onirique plutôt que virtuelle vu que la majeur partie des mésaventures vécues par nos deux héros se déroulent dans le monde des rêves.

Cette Venise virtuelle est l'une des particularités de ce récit. La seconde concerne l'un des deux protagonistes principaux.

En effet, il s'agit d'un chat, nommé Il Gattino, doué de la parole et surtout dégourdi au possible, comme tout matou qui se respecte. C'est lui qui mène la danse. Son humain lui faisant, d'ailleurs, totalement confiance dans leurs vagabondages dans la Cité des Doges, qui ressemblent plus à ceux d'une carte postale sortie tout droit d'un guide touristique.

La lecture peut être déconcertante par certains côtés car on passe sans arrêt du rêve à la réalité ou vice versa. Mais cela ne gêne pas. La trame de l'intrigue reste compréhensible. En gros, une histoire gentillette qui se lit rapidement tout en ne restant pas dans les annales.

 

Marianne

 

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© Éditions Hauteville, 2023

 

 

La marchande d'antiquités de Venise

Philippa Gregory

 

Une plongée dans le Londres des années 1670, peu de temps après la mort d'Oliver Cromwell (1599-1658), militaire et chef d'état britannique, sous la houlette de Gregory Philippa.

L'auteur y décrit la vie quotidienne, les mésaventures d'une famille modeste - celle d'Alinor et les siens - que se soit au point de vue domestique ou celui du travail.

De sombres secrets, une vaste escroquerie se dévoilent au fur et à mesure que l'on s'avance dans le temps. Le caractère psychologique et le comportement des divers protagonistes s'affinent rapidement.

La plupart d'entre eux révèlent leur naturel toute de suite au début de l'histoire tandis que d'autres - c'est le cas de Livia - cachent bien leur jeu. Mais, on ne peut pas renier une certaine force d'âme et inflexibilité à toutes épreuves dans  leurs faits et gestes et leurs argumentations. Il faudra attendre le dénouement final pour que le pot au rose soit révéler au grand jour.

Outres Londres et Venise, Philippa Gregory entraîne ses lecteurs en Nouvelle Angleterre afin d'y décrire la vie quotidienne des colons. On y découvre également une ébauche commerciale. Certains d'entre sont partis volontairement, mais, pour beaucoup, il s'agit plutôt d'un exil, suite à la restauration de la monarchie anglais, au moment de la mort de Cromwell.

Tous les chapitres sont liés entre eux. En effet, ils expliquent de nombreux faits qui se sont déroulés dans le passé ainsi que dans le présent.

Il s'agit d'un roman historique dense, avec des rebondissements à la pelle, même si l'on à l'impression qu'il ne se passe rien du tout. Les personnages sont sympathiques, y compris ceux qui sont déplaisant, voire imbuvable. On finit par les apprécier car ils possèdent un petit chose qui fait que l'on s'attache à eux avec ou sans pitié.

Marianne

 

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© Éditions Le Castor Astral, 1998

 

 

 

La grève des archéologues

Francis Dannemark

 

L'hiver et son atmosphère glaciale, voire polaire sont en plein cœur de ce court récit. Au vue de la saison choisie par - Francis Dannemark, on a l'impression que les deux personnages principaux - Ludovic et Françoise - s'avancent  vers leur "propre mort" tant le climat est plombé.

Il faut avouer que la situation personnelle de Françoise fait que ce séjour à Venise qui devrait être idyllique s'apparente à un deuil - celui de sa propre vie, ses choix - tout en s'acheminement vers une dépression.

C'est plutôt  à une renaissance auxquelles on assiste doucement , tranquillement au cours des  déambulations, des rencontres et réflexions de Françoise dans Venise.

Le titre de l'ouvrage n'a aucun rapport avec l'intrigue elle-même. Il s'agit juste d'une métaphore en rapport avec une information parue dans le "canard" local annonçant une grève parmi le petit monde des archéologues permettant ainsi à Françoise de balayer son passé, le quand dira t'on d'un geste de la main avant de bondir vers un avenir radieux.

Une histoire toute simple, et, tout en poésie sur le thème des sentiments, l'amour.

Marianne

 

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© Éditions l'Harmattan, 2019

(Écritures)

 

 

 

Requiem pour deux divas

Pierre Macé

 

La passion, l'amour et plus particulièrement l'inconstance des sentiments sont à l'honneur dans ce roman écrit par Pierre Macé.

On y retrouve également un certain égoïsme de la part du personnage principal - Flavio Gamberi - qui, sous couvert de défendre les femmes, ne pense, en fait, qu'à lui, en ne s'engageant guère plus dans la cause qu'il s'est choisi tout en arrivant, grâce à un jeu de séduction, à retourner la situation en sa faveur. jusqu'au  jour où celui ci se retournera contre lui.

Parfois pénible et horripilant - en particulier Flavio Gamberini - les divers protagonistes sont malgré tout sympathiques, même si parfois, on a envie de les gifler et/ou secouer pour qu'ils reprennent pieds sur terre.

L'histoire des deux cantatrices est similaire par leur comportement. Toutes deux reproduisent les mêmes erreurs à quelques années d'intervalles, mais l'une d'entre elles est plus retors que l'autre afin d'arriver à ses fins. Ce qu'apprendra à ses dépens le héros Flavio Gamberini. Il n'aura pas d'autre choix que de subir.

Un petit roman de plage qui se laisse malgré tout lire, et, qui est aussi à découvrir.

Marianne

 

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© Éditions Arlea, 2022

(1er Mille)

 

 

 

Sous l'aile du lion

Céline Debayle

 

Céline Debayle propose un roman guère épais - seulement 125 pages - mais, d'une profondeur intense. Les dialogues sont pratiquement inexistant. Il s'agit plutôt du ressenti de Violette dans lequel Venise est présentée comme une thérapie, voire un "médicament" suite au choc causé par le suicide de sa sœur Blanche et celui consécutif à une  rupture sentimentale brutale. 

Non seulement, Venise permet à Violette de se ressourcer physiquement, et, surtout émotionnellement, on a l'impression que Violette utilise la ville de Venise comme un exutoire et en profite pour effectuer une analyse.

Celui permet de se remettre en question afin d'affronter l'avenir sereinement, et, plus particulièrement la mort de sa mère, suite au syndrome du cœur brisé.

Une atmosphère plombée, triste, malheureuse semble, de prime abord, se dégager, mais, très vite, l'horizon s'éclaircit pour l'héroïne afin de présager un futur paisible et  heureux.

Le tout est servi par un texte plein d'émotion, poétique sous couvert de sujets graves tel que le suicide, une rupture. Céline Debayle est une romancière à découvrir.

Marianne

 

 

 

© Éditions  Amazon Crossing, 2022

 

 

Les carnets de Venise

Rhys Bowen

 

Rhys Bowen propose avec Les Carnets de Venise une double histoire d'amour mais à des époques différentes. La première - et, la plus importante - se situe entre 1928 et 1945 tandis que la seconde , quant à elle, se déroule en 2001, juste au moment de l'attentat du 11septembre à New York.

Au fil des pages, on valse en alternance entre les deux époques, favorisant ainsi une meilleure compréhension de certains faits, certains comportements ayant eu lieu dans le passé. Ces éclaircissements permettent aux divers protagonistes de 2001, et notamment à l'héroïne - Caroline Grant - de prendre des décisions lui permettant d'aller de l'avant tout en s'épanouissant à tous les niveaux.

une histoire d'amour intemporelle, défiant le temps, à la fois triste et belle comme on aimerait en vivre dans la vraie vie. De primes abords, l'amour qu'éprouve les divers personnages - passé ou présent - semblent compliqué tout en étant promis à l'échec, mais, grâce au talent de conteur de Rhys Bowen, une lueur d'espoir s'ouvre à eux. Du moins, pour l'épisode se déroulent à notre époque actuelle.

Un roman plaisir qui se dévore d'une seule traite et que l'on referme avec beaucoup de regrets, et, cela même si une partie de l'action se situe en pleine Seconde Guerre Mondiale avec sont lot d'horreurs et de bravoures.

Marianne

 

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© Éditions des Falaises, 2011

 

 

L'Ultimo

Rémi Payre

 

Le petite monde de la musique, et plus particulièrement celui de la lutherie et des luthiers est à l'honneur avec ce roman proposé par Rémi Payre.

En effet, un mystérieux violon aux pouvoirs exceptionnels est le point de départ d'une quête aux multiples péripéties avant de disparaître de nouveau à tout jamais.

C'est l'occasion de nouer connaissance avec un maître luthier, contemporain de  Vincenso Rugeri (1663 - 1769), Giuseppe Guarneri (1666 - 1740), Antonio Stradivarius (1644 - 1737= : Carlo Bergonzi (1663 - 1747).

Rémi Payre utilise  une écriture fluide, enlevée afin d'immerger ses lecteurs dans l'univers de la musique, un milieu haut en couleur, et, surtout fréquenté, peuplé par des passionnés, et cela, quelque soit l'époque et le style musical.

Même si l'on reste sur sa faim quant au devenir de cet énigmatique violon, on ne s'ennuis guère en compagnie des divers protagonistes qui nous accompagnent tout long du bouquin. Les personnages sont sympathiques, dynamiques, humains ainsi que pétri de bons sentiments.

En clair, une lecture agréable, et, reposante.

Pour info., quelques éléments biographiques se trouvent en fin de volume.

Marianne

 

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© Éditions Actes Sud

(Babel ; 1797)

 

 

La femme aux  cheveux roux

Alfred Andersch

 

La femme aux cheveux roux n'est peut-être guère évident à lire, mais, il aura eu le mérite d'avoir été lu jusqu'au bout. Il est vrai que la curiosité a aidé.

On ne peut dire qu'il se passe grand chose au  cour de ce récit proposé par Alfred Andersch (1914 - 1980), un écrivain d'origine allemande. Il s'agit plutôt d'une chronique dans laquelle l'héroïne et personnage principal - Franziska - tente de se remettre en question tout en effectuant le point sur un mariage - le sien - malheureux. Va t'-elle réussir ? Telle est la question.

Les dialogues sont peu présent. Alfred Andersch propose surtout une réflexion philosophique sous forme de pensées intimes - en italique - sur le sens donnée à la vie en générale au travers le portrait emblématique de Franziska.  Le reste du texte sert surtout à apporter des précisions sur le comportement de certains individus et/ou le contexte social.

Par certains côté, le texte peut sembler rébarbatif, mais, il est le reflet d'une société, celle de l'Allemagne des années 60, coupée en deux par le mur de Berlin, et qui, surtout essaye d'échapper à son passé lié au nazisme.

Par le choix de la saison - l'hiver - une atmosphère triste, pesante se dégage. On le ressent essentiellement au travers le comportement psychologique ou non des divers citoyens. Ceux-ci acceptent leur destin avec résignation, mais, en trouvant malgré tout des solutions pour s'en sortir ou non.

Marianne

 

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© Éditions Fasquelle, 1924

 

 

La Belle Venise

Nicolas Ségur

 

Écrit en 1924 par Nicolas Ségur, La Belle Venise traite de la séduction, de l'amour et de la jouissance. Jouissance que l'on peut éprouver au final lorsque la "victime potentielle" tombe dans les mailles du filet du ledit charmeur.

Qui dit jeu de la séduction, dit risques pour celui ou celle qui tente d'appâter l'objet de ses désirs par tous les moyens. C'est qu'apprends à ses dépens Georges Sirian, le personnage principal de ce roman publié par les éditions Fasquelle.

Même si l'argumentation de La Belle Venise est sensiblement différente, on ne peut s'empêcher d'effectuer un petit parallèle avec le Dom Juan de Molière tant les thèmes abordés dans les œuvres se ressemblent.

Nicolas Ségur est peut-être, en ce qui me concerne, un illustre inconnu ainsi qu'un écrivain dépassé, il se laisse malgré tout lire, et, mériterait d'être reconnu. En tout cas, il sait écrire tout en étant poétique à souhait.

Marianne

 

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© Éditions Mercure de France, 1907

 

La peur de l'amour

Henri de Régnier

 

Publié en 1907 par les éditions Mercure de France, Henri de Régnier (1864 - 1936) évoque l'inconstance de la jeunesse, et plus particulièrement son refus d'accepter le bonheur, l'amour lorsque ceux-ci se présente à elle.

Au travers le portrait sans concession du jeune marcel Renaudier, véritable tête à claques, se complaisant dans le malheur, Henri de Régnier tente d'aborder l'aspect philosophique du bonheur, et, de l'amour mais par le biais d'un roman à destination du grand public comprenant une intrigue sentimentale afin d'étayer ses propos.

On peut dire que La peur de l'amour est un excellent roman sans compromis autour des sentiments font que la vie actuelle et / ou future devient plus douce ou un véritable enfer.

Il a surtout été écrit par un écrivain - Henri de Régnier - passé de mode aujourd'hui (peut-être à cause de son atmosphère désuète et surannée) mais qui mériterait d'être à nouveau découvert.

Marianne

 

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© Éditions Lunatiques, 2014

(36° Deux Sous)

 

Morte à Venise

Pauline Louis

 

Pauline Louis propose une courte nouvelle, située à la fois entre le rêve et la réalité; sur un attachement proche de la fascination que l'on peut éprouver pour une personne, une chose, et, dans le cas présent pour une ville: celle de Venise.

Ce sentiment, poussé à son paroxysme, à la limite de la folie, est une vibrant hommage à la Cité des Doges.

L'héroïne en oublie de vivre. Afin d'apprécier pleinement sa passion, son entourage, les lieux qu'elle fréquentent deviennent totalement transparent. En bref, plus rien n'existe autour d'elle, y compris sa propre existence.

Le tout est écrit  dans un style simple, poétique et plein de pudeur.

Marianne

 

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© Éditions Librairie Delagrave, 1951

(Bibliothèques Juventa)

 

 

L'inquisiteur de Venise

Ippolito Nievo

 

L'inquisiteur de Venise a déjà été publié sous le titre Un ange de bonté. Il s'agit du tout premier roman écrit et publié par Ippolito Nievo en 1856.

Le présent titre a été adapté par Henriette Rouillard. Les illustrations ont été réalisées par Heral.

En ce qui me concerne, j'ai une nette préférence pour l'édition parue sous le titre Un ange de bonté qui est beaucoup plus complète que celle-ci.

Marianne

 

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© Éditions Serge Safran éditeur, 2023

 

Venise à l'heure du spritz

Jean-Pierre Poccioni

 

Au travers le portrait de son héros - Paul Manonni - Jean-Pierre Poccioni offre à ses lecteurs une autre vision de Venise :  celle d'une ville hors des sentiers battus, sans trop de touristes.

Celui-ci dévoile sa propre vision de la Cité des Doges tout en essayant de réfléchir sur sa propre vie, son métier, et, son couple. Mais l'imagination aidant, plusieurs "scénarios" se dessinent, s'entre mêlent afin de mieux piéger, perdre les lecteurs qui le suivent à la  trace. En effet, ces derniers ne savent plus à quels saints se vouer. Par moment, des questions se posent sur le fait si c'est réel ou non vu que l'on navigue constamment entre la réalité et la fiction, et ,qu'il n'y a pas de frontières entre les deux.

Il est vrai que le point de départ de ce récit "surprenant", et, "jubilatoire" est une dispute survenue au sein du couple formé par Paul Manonni et sa femme. Dispute qui devient le point de départ des réflexions existentialistes de Paul Manonni alors en "perdition" dans une cité tortueuse et envoûtante.

En bref, un voyage littéraire incroyable en compagnie de personnages vivants, posés, dynamiques, mais, au caractère bien trempé.

Marianne

 

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© Éditions Serge Safran éditeur, 2023

 

 

Quintet pour Venise

Jean-Hugues Larché

 

Cinq  nouvelles, écrites à la première personne, composent ce récit dans lequel Jean-Hugues Larché livre ses émotions, les réflexions les plus intimes sur la Cité des Doges pour laquelle il éprouve une véritable fascination.

Pour tout avouer, c'est au travers des œuvres de Giovanni Battista Tiepolo (1696 - 1770) que l'on découvre la vénération qu'il éprouve, à la fois, pour le peintre et Venise. C'est surtout par la peinture que l'auteur tente de nous faire aimer et apprécier cette ville.

En essayant de "décortiquer" une fresque de Tiepolo, située  à Wurtsbourg (Allemagne) - témoin comme de nombreuses œuvres picturales - du riche passé de la ville tant du point de vue historique, architectural, pictural ou économique que Jean -Hugues Larché montre toutes les beautés d'une ville, véritable musée ouvert, à l'aide de mots, de phrases simples, empreints de pudeur, et d'émotions.

Un véritable hymne à l'amour devant tant de merveilles, de la part d'un véritable passionné.  

Marianne

 

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© Éditions Independently published, 2020

 

 

L'orco

George Sand

 

Écrit par George Sand au moment de sa liaison avec Alfred de Musset, on se demande lors de la publication de cette nouvelle fantastique, si elle n'a pas voulu prouver à son amant qu'elle savait écrire aussi que lui.

Il s'agit d'une courte nouvelle gothique dans  laquelle l'exubérance, l'étrange et le mystère ont la part belle. Le côté sombre et surnaturel ressortent également. Ne serait-ce que l'intrigue se déroule essentiellement la nuit . Cela accentue donc les énigmes, les questions autour de cette indéchiffrable femme qui, d'après les on dit, serait très belle.

Ce court récit se lit avec curiosité. Il est écrit dans un style alerte. Il est aussi composé de personnages obscur et ambigu tandis que certains sont posés et dynamiques. Il faut avouer que George Sand à situé le cœur de l'intrigue au moment de l'occupation de Venise par les autrichiens. Ce qui explique peut-être que par moment, on retrouve cette volonté, de la part des vénitiens, de les chasser.

L'amour et son côté tragique sont aussi représentés. Il est vrai qu'Alfred de Musset étant un des fleurons du courant littéraire que l'on appelle le romantisme, George Sand n'avait pas meilleur professeur à sa disposition, tant soit peu que l'on compare cette nouvelle au romantisme.

Cela a été lu, du moins en ce qui me concerne, avec curiosité et beaucoup de plaisir.

Marianne

 

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© Éditions  Flammarion, 1947

 

Carnaval de Venise : roman film (Venise 1765)

Paul Reboux

 

Publié par les éditions Flammarion en 1947, Carnaval de Venise est l'œuvre de l'écrivain Paul Reboux. On peut dire qu'il appartient au genre littéraire des romans sentimentaux. L'intrigue en elle-même est toute simple, banale.

On y retrouve tous les ingrédients faisant le succès de ce genre de littérature c'est-à-dire amours contrariés, jeunes gens riches et beaux, impétueux, gentils, plein de bonté, etc. En bref, sans aucun défauts, mais, plutôt avec toutes les qualités à leurs actifs.

Même le vieux "tonton" - inquisiteur intraitable de son état - ressemble à un ange de bonté par son comportement général vis à vis des autres et de son travail. On retrouve cet état de fait avec l'escroc de service ...

Il s'agit d'un roman pétri de bons sentiments, peut-être "cucul la praline", mais, qui se laisse tranquillement "dévorer" par temps de pluie, de neige où tout simplement si l'on a envie de passer un excellent moment au calme.

Marianne

 

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© Éditions Stock, 1955

 

Vacances vénitiennes

Vicki Baum

 

Écrit à l'âge de seize ans, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Vicki Baum brosse dans le présent opus intitulé Vacances vénitiennes, le portrait de trois jeunes garçons, tout juste bacheliers, et, aux caractères diamétralement opposés.

Ces derniers, à l'occasion d'un voyage en Italie, et plus particulièrement lors d'un séjour à Venise, découvrent les dures réalités de la vie en dehors du cocon parentales ainsi que les premiers émois amoureux avant de connaître le véritable amour - du moins, pour l'un d'entre eux - l'entraide, et, surtout l'amitié.

Partis d'Allemagne encore adolescents, au comportement, et, mentalité encore enfantine, ils quitteront Venise mûris, prêts à affronter ensemble les dures aléas de la vie avec adversité tout en continuant leurs études.  Un horizon plein d'espoir s'ouvre donc à eux.

le présent titre date peut être un peu, mais, il reflète toute une époque dans laquelle les gens réapprennent à vivre au sortir des horreurs de la guerre de 39/45, tout en restant dans un milieu pré définie : celle de la bourgeoisie ayant les moyens d'offrir à leurs rejetons un voyage en Europe afin de fêter leurs succès à un examen.

Ce roman est présenté, par les éditeurs, comme une œuvre de jeunesse de l'auteur, mais, on sent déjà une certaine maîtrise de sa part dans sa façon d'écrire, que se soit au point de vue des personnages, et, autres retournements de situations.

Il semble que Vicki Baum ait connu un certain succès de son vivant alors qu'à l'heure actuelle, elle soit peut-être moins connue et/où sur le devant de la scène.

Il se dégage une atmosphère désuète et surannée. Ce qui fait tout le charme du livre tout en rendant la lecture attrayante et plaisante. Les personnages, quant à eux, sont attachants, et cela même, si ils apparaissent par certain côté lisse et linéaire.

En bref, une agréable et facile.

Marianne

 

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© Éditions Librairie De Borée, 2022

(Terres d'Ecriture)

 

 

Le miroir aux mirages

Philippe Lemaire
 

Philippe Lemaire jette un autre regard sur une affaire d'espionnage qui a défrayé la chronique sous le règne de Louis XIV.

Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, Louis XIV demanda à Colbert, alors tout puissant contrôleur général des finances et secrétaire à la maison du roi et à la marine, de débaucher les meilleurs maîtres verriers de Murano afin que ceux-ci transportent leurs savoirs faire en France.

Cela donnera naissance à la Manufacture de Saint Gobain (ex manufacture royale des glaces et des miroirs) en 1665. C'est dans ladite manufacture que furent fabriqués les miroirs ornant la Galerie des Glaces au Château de Versailles.

De longues et minutieuses recherches historiques ont été effectuées autour de cette sombre affaire qui provoqua la colère de Venise. Cette dernière chercha par tous les moyens à récupérer ses verriers, y compris par l'intermédiaire de morts et assassinats forts suspects. En effet, ces derniers s'étaient engagés à ne pas divulguer les secrets de fabrication du verre. Venise désirant garder sa domination dans tous les domaines que se soit au point de vue économique, militaire et/ou diplomatique.

Le tout est orchestré autour d'une banale histoire d'amour. Les difficultés, les ruses -d'où le titre du roman - afin de mener les artisans verriers à accepter les propositions de Colbert sont décrits avec moult détails ainsi que les désillusions de ceux-ci une fois à Paris.

Une intrigue passionnante et pleines de rebondissements se lisant d'une seule traite.

Marianne

 

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© Éditions Librairie Jules Tallandier, 1980

 

Le portrait vénitien

Claude Virmonne
 

Claude Virmonne propose à ses lecteurs un roman dit de littérature sentimentale somme toute banal et classique.

Tous les ingrédients de ce genre littéraire sont au rendez-vous : le châtelain beau et ténébreux en proie aux ragots de la part de son entourage et des villageois ainsi que de la jeune fille douce, rêveuse, et, surtout travailleuse.

Dès le début de l'histoire, on comprend le pourquoi du comment tout en s'acheminant tranquillement, mais sûrement, vers un dénouement heureux. Le tout après avoir suivi les états d'âmes psychologiques et sentimentaux des divers personnages au travers les chemins tortueux de l'amour.

Un bref et rapide passage dans la littérature à l'eau de rose qui fait du bien au moral dont le présent titre me semble nettement mieux que ceux proposés par la collection Harlequin et Barbara Cartland.

 

Pour info. :

Claude Virmonne (1900 - 1988) est le nom de plume de Marie Mathilde Estelle Decourtiat, épouse Agard. Elle est spécialisée dans le roman policier et le roman d'amour.

(Source : Wikipédia)

Marianne

 

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© Éditions Torrazza Piomonte (Italie) : Amazon Italia Logistica, 2019

 

 

 

Les aventures du Chevalier Le Lilas : le cercle Incarnat de Venise

Amandine Clemente

 

Une enquête à caractère fantastique dans la Venise du XVIIeme siècle, dans laquelle se croisent et s'entrecroisent chevaliers, sorcières, immortels et/ou simples mortels. Voire même des vampires au vu de la méthode employée pour tuer les gens (mais là, sans garantie).

Il y a du mouvement, des assassinats en cascades, mais, l'intrigue - même si elle se laisse lire - me semble guère crédible, et, surtout sans grand intérêt.

Il est vrai que je n'accroche pas vraiment avec le fantastique, mais, si l'on apprécie ce courant littéraire, alors pourquoi pas.

 

Marianne

 

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© Éditions l'Harmattan, 2019

 

 

Le lion et la courtisane, tome 3

Alessandro Giraudo
 

Troisième et dernier tome contant avec maestria les aventures et autres mésaventures de la jeune prostituée, au service de l'état vénitien, Helena.

Le présent volume est peut être un peu plus centré sur la politique que les deux précédents volumes puisqu'il y est surtout question des difficiles relations diplomatiques de la Cité des Doges avec ses voisins européens.

En fait, Alessandro Giraudo a essentiellement basé son intrigue autour de la "fameuse" Ligue de Cambrai visant à réduire l'hégémonie de Venise sur certains territoires. On assiste ainsi à la lutte "fratricide" du gouvernement vénitien contres ses voisins européens afin d'assurer sa propre survie sur la scène internationale.

Comme pour La courtisane du Rialto, et, La toge rouge et la courtisane, de nombreuses recherches historiques ont été menées par l'auteur. Recherches insérées au cœur des dialogues et de l'intrigue elle-même. Elles contiennent moult détails précis, pointus. Ces dernies peuvent sembler fastidieux au premier abord pour ceux et celles qui n'apprécient des faits détaillés minutieusement, mais, emporté par le récit en général ainsi que l'histoire avec un H majuscule, on ne s'en rend même pas compte.

Au passage, on remarquera la présence notes en bas de pages. Elles donnent plus de précision sur certains faits ayant vraiment existé au des siècles. Alessandro Giraudo mélange également avec brio personnages fictifs et historiques.

 

La ligue de Cambrai :

Il s'agit d'une coalition militaire, conséquence du traité de Cambrai du 10 décembre 1508 regroupant Louis XII, Maximilien et Ferdinand d'Aragon, contre Venise afin de lui enlever certains territoires.

Le pape Jules II y adhéra en mars 1509. La ligue ouvre les hostilités le 1er avril 1509. Les vénitiens sont défaits à Agnadel le 14 mars 1508 par les français, grâce au Chevalier Bayard. En 1510, inquiets des progrès de Louis XII, le pape Jules II se rallie à Venise.

Le 4 octobre 1511, il constitue la Sainte Ligue (italienne) contre la France à laquelle adhère Henri VIII le 13 novembre 1511.

Source : Wikipédia

Marianne

 

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© Éditions l'Harmattan, 2018

 

 

La toge rouge et la courtisane, tome 2

Alessandro Giraudo

 

Suite des "péripéties" d'Helena, jeune courtisane, au service du Conseil des dix et du Doge de Venise.

Tout comme dans le précédent volume, Helena est vraiment douée à vendre - voire à jouer avec - son corps afin de collecter des informations confidentielles concernant la diplomatie, la politique et/ou le commerce. Ceci au détriment de ses propres sentiments, ses projets d'avenir la concernant.

En fait, l'appât du gain, la vie facile, et, le "paraître" dans la haute société vénitienne étant le plus fort, cette dernière les mets de côté.

Alessandro Giraudo met l'accent, cette fois-ci sur les difficiles relations internationales entre Venise et l'Empire Ottoman au point de vue diplomatique, militaire, et, commerciale. Le tout sous couvert de découverte et de conquête du nouveau par Amérigo Vespucci.

On remarquera également que l'on met à  exécution facilement des assassinats d'état, si cela s'avère nécessaire  pour la sécurité de l'état.

La toge rouge et la courtisane est aussi un excellent opus que l'on dévore à la vitesse TGV.

Marianne

 

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© Éditions l'Harmattan, 2018

 

 

 

La courtisane du Rialto, tome 1

Alessandro Giraudo

 

Premier tome d'une trilogie se déroulant dans le petit monde des courtisanes et de la prostitution en 1498, soit six ans après la découverte, en 1492, de l'Amérique par Christophe Colomb.

Via le portrait d'Helena, jeune courtisane au service du Conseil des Dix afin de récolter toutes informations utiles au Doge et ses conseillers, on assiste à l'inquiétude de l'état vénitien afin de rester sur le devant de la scène au point de vue des arts, militaire, mais, surtout au niveau politique et commercial.

Il faut avouer que la découverte du continent américain ouvre des perspectives nouvelles et royales au point de vue commercial avec l'ouverture d'autres voies maritimes facilitant ainsi le commerce entre états.

Moult détails historiques permettent de mieux comprendre la situation internationale dans les années suivant la découverte de Christophe Colomb. Découverte suscitant à la fois inquiétude, espoir, exaltation, et, curiosité.

Par la même occasion, le lecteur découvre les tractations entre le Portugal et l'Espagne - via le traité de Tordesillas - afin de se partager les nouveaux territoires. Sans oublier l'église catholique qui tente de se mettre par tous les moyens sur les rails au niveau spirituel.

En bref, un tome un prometteur tant au niveau de l'intrigue elle-même qu'historique. On sent qu'Alessandro Giraudo a mené  - d'une main de maître  - de longues et minutieuses recherches autour de cette "fabuleuse" découverte qu'est le continent américain, même si celui-ci a été effectuée afin d'ouvrir les routes commerciales via les mers et les océans, puis, l'appropriation peu à peu, des terres et des richesses des autochtones.

Marianne

 

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© Éditions Walter Beckers, 1963

 

 

 

Scaramouche

Arthur de Gobineau

 

Illustre inconnu en ce qui me concerne, Arthur de Gobineau (1816 - 1882) est un romancier à lire, et, surtout à découvrir avec curiosité.

Publié en 1843, le Scaramouche d'Arthur de Gobineau retrace les aventures d'une troupe de théâtre ambulante, spécialisée dans la Commedia dell'arte, à travers l'Italie du XVIIIème siècle.

Si l'on apprécie les romans et autres œuvres littéraires au style suranné et désuet, ce roman est tout à fait pour vous. En effet, la détente, l'humour, le sourire sont au rendez-vous grâce à cette "farce" amoureuse retraçant une galerie de portraits tous aussi "jubilatoire" les uns que les autres.

Les mots et autres jeux d'esprits sont parfois un peu gros,  les scènes peut-être par moment "grotesques". Mais qu'importe !!!! Le principal est que l'on s'amuse, que l'on respire la joie de vivre en suivant les péripéties et autres mésaventures des divers "acteurs" évoluant au fil des pages.

Sous la plume d'A. de Gobineau, les personnages sont plein de vie, joyeux malgré les aléas de la vie qu'ils peuvent rencontrer. Ils sont également dynamiques, naïfs, parfois "roublard", mais, ils restent malgré tout gentils, sympathiques tout en étant prêts à rendre service aux autres.

En effectuant quelques recherches sur Google, on retrouve la trace d'un autre roman intitulé Scaramouche. Celui-ci fut écrit et publié en 1922 par un romancier anglais nommé Rafael Sabatini (1878 - 1960). Ce Scaramouche serait librement inspiré de la vie du véritable Scaramouche de Forli (1400 - vers 1450). Il s'agit d'un roman de cape et d'épée.

Le film du réalisateur George Sidney (1952) avec Stewart Granger dans le rôle titre est une adaptation du récit de Rafael Sabatini.

Marianne

 

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© Éditions Le Lys Bleu, 2020

 

 

Le serpent de Venise

Gabriela Da Fonseca Gomes

 

Une intrigue quelque peu alambiquée avec cette sombre histoire de vengeance, et, dans laquelle est présent un léger érotisme.

Par moment, l'histoire en elle-même semble invraisemblable. En particulier en ce qui concerne le déroulement du fils conducteur de ladite intrigue. Une passion dévorante se met en place rapidement entre les deux protagonistes principaux. Ce qui laisse présager un dénouement heureux.

Malgré tout, cela se laisse lire tout en étant facile à comprendre. En effet, on devine dès les premières pages le pourquoi du comment. Les faits s'enchaînent et s'imbriquent entre très rapidement.

Marianne

 

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© Éditions Belfond, 1988

 

 

Tadzo

Sabine Robert

 

Sabine Robert brosse, au travers de son héros Tadzo, le portrait d'un homme intelligent, téméraire, aventurier, mais, surtout rusé tout en étant profondément humain.

Injustement accusé à tort, sa fuite le mènera de Florence à Venise avant un long détour en Arabie dans laquelle son sens des affaires entremêlé à de nombreuses intrigues, feront de lui, un homme immensément riche et respecté par divers hauts dignitaires arabes.

De nombreuses recherches sur la Florence, la Venise des années 1460 ont été effectuées par l'auteur au point de vue historiques, économiques, et, sociales. On retrouve la même démarche dans la partie consacrée à l'Arabie.

Un roman d'aventures historiques avec pour point de mire des personnages attachants, plein d'énergie, et, dans lequel la joie de vivre, l'entraide, la rouerie vont de paire, y compris quand la situation - pour certains d'entre eux - est désespérée.

En clair, un excellent roman de détente ainsi que dépaysant. On ne s'y ennuie guère tant les rebondissements sont nombreux.

Marianne

 

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© Éditions Flammarion, 1946

 

La gueule du lion

Claude Farrère

 

Un récit désuet et suranné autour du thème de la délation anonyme ou pas.

Le titre fait référence aux fameuses Bocca del Leone, à Venise (gueule du lion en français) servant à recevoir lesdites dénonciations.

L'intrigue est linéaire, transparente, et, s'apparente plutôt à une chronique - dans laquelle tous les coups sont permis - de la vie quotidienne de plusieurs personnages ayant vécu pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Il n'y aucun suspense. La lecture est peut-être par moment laborieuse, mais, l'auteur tente de décrire le quotidien des petites gens, pendant l'occupation allemande, avec leurs lots de malheurs, drames, et, autres jalousies, etc, tout en essayant de survivre à la guerre.

A l'heure actuelle - du moins pour moi - Claude Farrère est peut-être un écrivain passé dans l'oublie, mais, il est à découvrir et à lire avec curiosité.

Pour information :

Claude Farrère (1876 - 1957) est le nom de plume de Frédéric-Charles - Pierre Edouard Bargone, officier de marine et écrivain français.

Marianne

 

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© Éditions Independantly Published, [S. d.]

 

 

L'uscoque

George Sand

 

L'avidité, le jeux, la passion poussée à son paroxysme, et, plus particulièrement un pirate - l'uscoque - ont la part belle.

Sauf l'un d'entre eux - Orio Soranzo, un être tourmenté, féru de liberté, et, surtout n'agissant que pour son propre compte sans se soucier de ses compagnons - les autres personnages éprouvent de l'amour, de la compassion envers leurs prochains, leur patrie tout en ayant un sens aigu de la justice.

Le présent titre est vraiment différent des divers écrits de George Sand plutôt axés sur le régionalisme, mais, il se laisse agréablement lire. Pour tout avouer, il se dévore littéralement d'une seule traite tant l'intrigue est mouvementée. Il faut aussi avouer que les personnages, aux caractères bien trempés, sont entiers, et, cela par n'importe quel moyen.

En clair, du George Sand dans toutes sa splendeur, écrit dans un style épuré et simple.

Marianne

 

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© Éditions L'Atalante, 2018

(La dentelle du cygne)

 

 

Enfants de la terre et du ciel

Guy Gabriel Kay

 

Un roman "d'aventures" par un maître de la fantasy Guy Gabriel Kay.

Ce dernier brosse toute une galerie de portraits évoluant entre les Balkans, la République de Seresse (Venise) et Sarrance (Constantinople) vers la fin du XVème siècle.

Partant de faits réels - les difficiles relations au point de vue politique, économique et commercial entre Venise et l'Empire Ottoman - Guy Gabriel Kay imagine toute une intrigue bien qu'imaginaire autour du "petit" peuple que l'on ne remarque guère, mais, qui écrit l'histoire avec un grand H.

Au cours de la lecture, on a l'impression qu'il s'agit plutôt d'une simple chronique relatant les faits de la vie quotidienne - présente et / ou du passé - des divers protagonistes. Ceux ci semblent passer leur temps à justifier leurs actes. En effet, il n'y a pas vraiment de suspense. Ce dernier est prévisible, linéaire. En fait, il est la marque de fabrique de l'auteur. Malgré tout, une fois le plongeon effectué en plein cœur, on ne s'ennuie guère.

Marianne

 

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© Éditions du Masque d'or, 2020

 

 

Le masque bleu et autres nouvelles dans la Venise du XVIème siècle

Thierry Rollet

Petit recueil de nouvelles historiques centré sur deux personnages récurrents : Guido Gerini et Carlo Foscari. Ces derniers gravitent autour du célèbre peintre Le Tintoret.

Au travers ces courtes nouvelles, c'est tout le petit peuple vénitien qui fourmille sous nos yeux c'est-à-dire celui où règne la joie de vivre, l'entraide malgré la dureté de la vie quotidienne. On découvre au fil des aventures et autres mésaventures des jeunes Guido et Carlo, l'atelier du Tintoret. Ce dernier devient le point de ralliement des deux compères.

Le Tintoret, fidèle à sa réputation, y est présenté comme un "bonhomme" bourru, et, colérique. Mais au fil des pages, des nouvelles, celui-ci se révèle généreux, paternel et surtout guère avare de conseils avisés.

Par moment, et, si nécessaire, des notes historiques en bas de pages apportent des éclaircissements pour les non "initiés" à l'histoire de Venise.

Certains protagonistes semblent parfois un peu fou, exubérant, mais, ce trait de caractère fait leur charme tout en ayant la tête sur les épaules.

En bref, un petit ouvrage charmant  et agréable qui met de bonne humeur.

Marianne

 

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© Éditions La Longue Vue, 2000

 

 

 

 

Facino Cane

Honoré de Balzac

 

Facino Cane est une courte nouvelle composée de 24 pages uniquement.

Comme à son habitude, Honoré de Balzac brosse le portrait d'un simple anonyme, que personne ne remarque là où il se trouve, en mettant en avant ses qualités, ses travers et / ou ses vices.

Dans le cas présent, Honoré de Balzac met en avant le cas "improbable" de Facino Cane, un noble vénitien déchu. Par le biais de la figure emblématique de ce personnage, Honoré de Balzac met en avant les instincts les plus bas, vils de l'homme face à une situation inédite. Dans le cas présent, la cupidité, l'avidité se trouvent dans la ligne de mire d'un écrivain au mieux de sa forme.

C'est peut être un peu court comme histoire mais les divers protagonistes accrochent rapidement l'œil du lecteur. On sent inconsciemment qu'il y a anguille sous roche, qu'il va se passer quelque chose. Les différents personnages et en particulier Facino Cane n'étant pas fiable à 100%.

En bref, Honoré de Balzac excelle aussi bien dans les romans que dans les nouvelles.

Marianne

 

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© Éditions Charleston, 2019.

(Charleston poche)

 

 

La Trilogie vénitienne, tome 3 : L'enfant de l'exil

Emma Mars

 

Tout dernier tome de la trilogie sorti tout droit de l'imagination de l'auteur.

Par contre, ce n'est peut-être pas celui que je préfère. En effet, par moment, j'ai eu l'impression qu'Emma Mars tournait un peut en rond. Bref, qu'elle manquait un peu d'inspiration en transposant exactement le mêmes plan de l'intrigue, des scènes, des rebondissements semblables, et, identiques que dans le tome précédent.

La seule différence avec les deux autres volumes et notamment le deuxième tome, celui-ci se partage entre Venise et Avignon. Bien que L'enfant de l'exil soit  occasionnellement redondant avec celui intitulé La fille du doge, l reste malgré tout une agréable lecture d'été dans laquelle on ne s'ennuie guère tout en oubliant ses soucis.

En gros, une petite série attrayante ainsi qu'avenante et convenable et cela même si elle sera aussi vite oublié qu'elle a été lue.

 

Marianne

 

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© Éditions Charleston, 2019

(Charleston poche)

 

 

La trilogie vénitienne, tome 2 : La fille du doge

Emma Mars

 

La sensualité, l'érotisme sont peut être un peu moins présente que dans le précédent tome, mais, le charme , la magie sont toujours d'actualités.

Complots, tractations politiques, trahisons et autres vengeances personnelles en tout genre donnent du piquant tout en relançant l'intrigue qui semblait s'enliser quelque peu vers la fin du premier tome. Ce qui laisse présager un troisième tome de bonne augure, composé de multiples rebondissements.

Un roman frais, dépaysant dans lequel on retrouve une multitude de personnages fictifs ou non, plus ou moins gentils, charmants et/ou détestables les uns les autres.

 

Marianne

 

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© Éditions Charleston, 2019

(Charleston poche)

 

 

 

La Trilogie vénitienne, tome 1 : La Belle de Venise

Emma Mars

 

Premier tome d'une trilogie se déroulant à la fin du Moyen Age dans le milieu de la prostitution.

Même si cette trilogie entre dans la catégorie 'romance historique" - tous les ingrédients tels que amours clandestins, trahisons, etc., sont au rendez-vous - l'auteur s'attache à décrire la vie quotidienne des prostituées.

Emma Mars en profite également pour jeter les premiers pierres autour de la création de la toute première maison close (Castelleto) de Venise avant son ouverture définitive dans la paroisse de San Matteo par le pouvoir en place.

D'ailleurs, Emma Mars s'est basé sur des faits historiques réels concernant ladite maison close dont il est question dans sa trilogie romanesque. L'intrigue, composée à la fois de personnages historiques ayant réellement existés et fictifs, se situe dans les lieux mêmes où se trouvaient ladite maison close.

Un roman à l'eau de rose sans prétention, qui fait du bien au moral et qui permet de "rebooster" les neurones fatigués. En effet, l'intrigue est linéaire, facile à cerner tout en donnant une petite idée de ce qui va se dérouler dans les deux autres volumes.

Pour info., Emma Mars est le pseudonyme de l'écrivain Fréderic Plochon. Il a aussi écrit des romans érotiques sous divers pseudonymes.

Marianne

 

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© Éditions Pocket, 1999

(Presses Pocket ; 10401)

 

 

Belle époque

Rosalind Laker

 

Un amour fou entre deux êtres que tout oppose défie le temps, les difficultés, la distance sous des années folles, et, la Première Guerre Mondiale.

L'immersion dans le monde de la haute couture semble de prime abord dépaysant, rafraîchissante, mais, l'on s'aperçoit assez rapidement que ce n'est pas le cas. En effet, il s'agit d'un milieu cruel, en proie à la jalousie dans lequel tous les coups sont permis afin de rester au firmament.

Malgré les épreuves traversées par les divers protagonistes évoluant au fil des pages, et, notamment par les deux héros que la vie sépare, l'amour est toujours présent afin de mieux se retrouver au moment du dénouement où une lueur d'espoir se profile à l'horizon pour eux.

En clair, une intrigue sentimentale pleine de rebondissements, et, surtout agréable à lire dans le Paris et la Venise des années folles avant de traverser la tourmente de la Guerre de 14/18 et a révolution russe de 1917. On ne voit pas le temps passer.

Pour information, Rosalind Laker (1921 - 2012) est le nom de plume de Barbara Ovstevdalh.

Marianne

 

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© Éditions Stock, 2022

 

 

 

Le naufrage de Venise

Isabelle Autissier

 

Véritable apologie de l'écologie via ce portrait imaginaire de Venise, victime d'un cataclysme destructeur, dû au dérèglement climatique.

Au travers une Venise complètement détruite par des éléments incontrôlables, Isabelle Autissier donne une photographie de ce qui attend l'humanité face au réchauffement climatique si celle-ci ne bouge pas d'un pouce dans un futur proche.

Le roman débute sur une Venise en ruine. Cette vision est vraiment impressionnante, voire "apocalyptique", tellement les mots semblent éclatant de vérité.

Malgré tout, l'espoir, une certaine renaissance est présente tout en donnant du baume au cœur face aux périls menaçant la Cité des Doges.

Un roman sans prétention, qui se laisse lire tranquillement, sans hâte, mais, qui risque de s'oublier assez rapidement. Même si il ne s'agit pas d'un coup de cœur, même si l'intrigue en elle-même  est simpliste, voire caricaturale par moment, ce roman a le mérite de se laisser lire. Isabelle Autissier, quant à elle, se débrouille pas mal en tant que romancière avec un sujet pas facile à traiter, et, sans traiter dans les "romans catastrophes" pour paraphraser les films catastrophes.   

 

Marianne

 

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© Éditions Robert Laffont, 2017

(La Bête noire)

 

 

Tu tueras l'ange

Sandrone Daziere

 

Une course contre la montre qui "décoiffe" complément. Un pavé (597 pages) dans lequel tous les coups sont permis afin de mettre fin au plus vite une série d'attentats.

Morts à la pelle, torture, et hémoglobine se donnent rendez vous à chaque coin de pages afin que l'attention du lecteur ne baisse pas. En ce qui me concerne, c'est l'effet inverse qui s'est produit. Par moment, une certaine lassitude s'est installée au vue de toute cette violence , m'obligeant ainsi à lire en diagonale afin d'en finir au plus vite avec elle.

Une légère déception après la lecture des nombreux avis positifs autour de ce titre qui ne restera pas dans mes annales.

Marianne

 

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© Éditions Belfond, 2019

(Pointilles)

 

 

UnPur

Isabelle Desesquelle

Lu en diagonale.

Bien que le sujet principal soit dur, éprouvant émotionnellement, ce roman m'a laissé indifférente, voire de glace. Peut-être est-ce dû au style, à la narration choisie par l'auteur qui me semble décousue ainsi que peu compréhensible par moment,

Il a vraiment fallu que je m'accroche pour en finir la lecture tant bien que mal, et, surtout ne pas l'abandonner en cours de route.

 

Marianne

 

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© Éditions Les 400 coups, 2005

 

 

Un jour, ce sera l'aube

Vincent Engel

 

On retrouve certains personnages disséminés dans le cycle de romans ayant pour cadre l'Italie.

Les événements décrits dans celui-ci se situent juste avant ceux évoqués dans Requiem vénitien, toujours du même auteur. Il est vrai que pour une meilleure compréhension des faits relatés dans les deux volumes, il vaut mieux débuter la lecture par Un jour, ce sera l'aube avant d'enchaîner sur Requiem vénitien. Bien que les deux récits soient totalement indépendants, il y a malgré tout une certaine logique - sans oublier la chronologie - dans la narration.

Certains points évoqués dans Requiem vénitien trouvent leur place, leur explication dans le présent ouvrage qui semble, à mon avis, plus sombre, plus angoissant et plus émouvant que dans sa "suite".

Marianne

 

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© Éditions Le Belial, 2022

(Une heure lumière)

 

 

La maison des jeux, tome 1 : Le serpent

Claire North

 

Il s'agit du premier tome d'une trilogie en fantasy centrée sur l'univers des jeux en tout genre, et, dont les pions ne sont pas de simples objets, mais, des êtres humains issus de toutes les classes sociales, le tout orchestré par une société secrète qui semble avoir pignon sur rue.

Addiction, manipulation à outrance sont les maîtres mots de ce court roman. Au point qu'il est impossible de différencier le vrai du faux, la réalité du jeu tant ce dernier est implanté dans la vie quotidienne, la vie intime des individus. En fait, il est devenu un art de vivre. Que ce soit au niveau politique, social, etc.

Si l'on n'est pas habitué à cet univers, l'intrigue peut sembler étrange et bizarre. Par moment, un certain malaise et un mal être se dégage en  cours de lecture tant c'est réaliste. En effet, les divers protagonistes - masculins et féminins - sont "possédés" par le jeu. Ils le vivent intensément et sont incapables de retourner à la "vraie vie". On a l'impression qu'il ne s'agit plus d'un simple amusement, mais, plutôt une chasse dans laquelle tous les coups sont permis afin de gagner à tout prix.

Le dénouement coule de source tout en étant dans la lignée de la trame de l'intrigue. Il rebondit sur une nouvelle partie, ouvrant grand la porte au tome 2.

Par moment, l'histoire n'est guère évidente à suive et à comprendre ainsi que déconcertante, mais, cela se laisse lire. La curiosité envers l'auteur - Claire North - joue également un rôle important. En gros, une certaine envie "titille" le lecteur afin de connaître le devenir des personnages, et, en particulier celui de l'héroïne.

Ce n'est peut-être pas un coup de cœur, mais, cette plongée dans le milieu du jeu et de la manipulation  excessive n'est pas désagréable.

Marianne

 

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© Éditions du Petit Caveau, 2020

(Collections Sang Ancien)

 

 

 

Ainsi coule le sang de Venise

Floralie Resa

 

Le présent titre a été abandonné en cours de route après avoir lu les 7/8 premiers chapitres. En effet, j'avoue avoir beaucoup de mal avec les romans dit fantastique, et, plus particulièrement ceux mettant en scène des vampires.

Mais, cela n'enlève rien à la qualité du roman pour ceux et celles qui apprécient le genre. D'ailleurs, les éditions du Petit Caveau sont  spécialisées dans la publication d'ouvrages de littérature fantastique et gothique.

Cette vision du conte de H. C. Anderson intitulé La petite sirène - ou conte détourné ? - transposée parmi le petit monde des vampires m'a donc déçu. Pour la petite histoire, Floralie Rosa introduit également dans son récit Mélusine de Luisigan  ainsi que H. C. Andersen lui-même. Pour tout avouer, je n'ai pas trop compris le rôle exact d'Andersen dans cette histoire. On y  retrouve aussi la lutte ancestrale entre le bien et le mal.

C'est  dommage car l'idée de départ était vraiment originale.

Marianne

 

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© Éditions Les Impertinents du livre, 2020

 

 

Les voix de Venise

Mathilde Ysivar

 

Ce roman  à la fois historique et fantastique n'est peut être pas un coup de cœur mais il se laisse volontiers lire.

Le mélange entre personnages fictifs, historiques et ceux issus de la mythologie grecque semblent de prime abord surprenant voire déstabilisant mais, on finit par s'y habituer. Le tout donne une histoire simpliste cousue de fil blanc un peu "cucul la praline".

Comme dans toute œuvre de fiction qui se respecte il ne faut pas tenir compte des anachronismes dans la chronologie. En effet, Antonio Vivaldi (1678 - 1741) n'a jamais été un contemporain de Napoléon Bonaparte (1769 - 1821), alors "simple" général lors de la campagne d'Italie en 1796.

Un roman qui a été vite lu, et, qui sera aussi vite oublié.

Marianne

 

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© Éditions Actes Sud, 2021

(Babel ; 1777)

 

 

Désir pour désir

Mathias Enard

 

Une courte nouvelle pas très facile d'accès, dans laquelle Mathias Enard évoque son érudition concernant la culture, l'art..

Celle-ci est centrée essentiellement autour de la peinture, la musique ainsi que l'amour. Amour que l'on peut éprouver envers le domaine dans lequel on excelle et/ou un homme ou une femme.

Une certaine sensualité se dégage parfois au fil des pages au travers les mots, le phrasé utilisés par Mathias Enard. Ce n'est peut être pas un coup de cœur ainsi qu'une lecture facile et surtout à comprendre. Cependant elle est intéressante si on apprécie - ou non - la peinture et/ou la musique.

Et, avec un peu d'imagination, on peut voir les divers protagonistes prendre vie sous nos yeux. Grâce à cette multitude de  personnages hauts en couleur, Venise s'anime et fourmille de vie.

Marianne

 

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© Éditions Editions Ombres, 1996

(Petite bibliothèque Ombres ; 84)

 

 

Mademoiselle de Marsan

Charles Nodier

 

Charles Nodier (1780 - 1844) propose un court roman aux multiples rebondissements au travers un style assez convenu.

Le dénouement est également prévisible

Une intrigue s'inscrivant dans le romantisme qui peut sembler désuète et surannée, mais, plaisante et agréable à lire.

 

Marianne

 

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© Éditions Presses de la Cité, 1984

(Collection Roman)

 

 

L'or de Venise

Evelyne Deher

 

A partir d'un fait historique réel, Evelyne Deher bâtit toute une intrigue où se mêle personnages historiques et fictifs, l'histoire avec un H majuscule et intrigue sentimentale..

On sent que des recherches minutieuses, détaillées autour de ce pan de l'histoire de Venise peu connue du grand public - du moins pour ceux et celles ne connaissant et/ou ne s'intéressant pas à l'histoire de Venise - ont été effectuées par l'auteur.

Au travers les portraits "emblématiques" des personnages fictifs et réels, c'est toute la conspiration de Venise, menée par Don Alonso de la Cueva, marquis de Bedmar (1572 - 1655), en 1617, qui se déroule sous les yeux des lecteurs quelque peu éberlués.

Pour la petite histoire, cette conjuration avait pour but de livrer Venise au roi Philippe III d'Espagne. Au fil des mots, des lignes, on assiste à la mise en forme, au déroulement de cette conspiration avant la chute des lesdits conspirateurs.

Evelyne Deher brosse une galerie de portraits réalistes dans lesquels les divers protagonistes apparaissent fiers, orgueilleux, arrogants, en proie aux doutes pour certains, mais, désirant aller jusqu'au de leurs rêves et/où décision. En effet, ils pensent être sûr qu'il s'agit de la meilleure décision pour Venise et ses habitants.

Une bibliographe succincte se trouve en fin du roman afin de compléter le sujet si on le désire. En bref, une lecture agréable ainsi qu'un plongeon dépaysant et distrayant dans le passé plus que mouvementé de la Cité des Doges.

Marianne

 

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© Éditions Pierre Téqui, 2019

 

Le Tombeau

François Dubreil

 

Une simple quête menée tambour battant par les héros, nous entraîne en plein cœur de l'antiquité, et, plus particulièrement aux origines du christianisme.

Pour cela, François Dubreil a effectué de minutieuses recherches historiques sur les débuts du christianisme, et, Alexandre le Grand avant de livrer à ses lecteurs un roman, mais, palpitant. Celui-ci se lit - voire se dévore - comme un polar.

Même si l'on a rendez-vous avec l'histoire, on ne s'ennuie guère grâce aux multiples rebondissements émaillant le récit. En bref, un excellent roman qu'il est quasiment impossible d'abandonner une fois ouvert que l'on soit croyant ou non.

 

Marianne

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© Éditions Calmann Levy, 1992

 

 

La Señora

Catherine Clément

 

Il s'agit plutôt d'une biographie romancée, à la limite d'un livre d'histoire, centré autour de la figure emblématique de Gracfia Nasi, plus connu sous le nom de la Señora et/ou Beatris Mendès.

Au travers le portrait du narrateur - Josef Nasi, duc de Naxos et accessoirement le neveu de Gacia Nasi - Catherine Clément évoque la vie mouvementée de la Señora ainsi que l'histoire du peuple juif ayant vécu dans l'Europe du XVIe siècle, et, plus particulièrement dans le sillage du règne d'Isabelle la catholique.

Des recherches historiques ont été effectuées par l'auteur. En effet, Beatriz Mende / Gracia Nasi et sa famille ont réellement existé. Même si ce roman tient plus du documentaire, même si il n'est pas facile d'accès pour le simple profane, il reste malgré tout intéressant  à lire car il permet de découvrir tout un pan de l'histoire du peuple juif quelque peu méconnu du grand public : celui se situant peu de temps après la Reconquista menée par les souverains espagnols Isabelle et Ferdinand de Castille ainsi que la haine envers les juifs qui s'ensuivie un peu partout en Europe.

Un bon moment de lecture où l'on apprend, mine de rien, de nombreuses anecdotes sur le mode de vie, etc, du peuple juif vivant à cette époque, alors en proie à de multiples rebondissements, et, cela au travers la vie tumultueuse de l'héroïne. Par moment, on peut se demander si le récit est vraiment objectif.  En effet, le propre neveu de la Señora - Josef Nasi - en est le chroniqueur. On peut donc penser qu'il décrit les moindres faits et gestes, les moindres paroles de sa tante avec les yeux de l'amour, sans en voir les travers, si travers il y a chez sa parente.

A part cela, le présent ouvrage est à lire, à découvrir si l'on est tant soit peu curieux.

Marianne

 

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© Éditions l'Age d'Homme, 2006

(Poche Suisse ; 224)

 

 

 

Bautta de Brume : roman épistolaire

Olivier Perrelet

 

Il s'agit d'un roman épistolaire a une seule voix. En effet, tout au long des 111 pages composant cet ouvrage, le lecteur découvre la "prose" du narrateur.

On devine à mots couverts, une mystérieuse correspondante, mais, ledit chroniqueur s'adresse plutôt à Venise qu'il découvre en plein hiver, sans vraiment attendre de réponses de sa part

Celui-ci présente surtout sa propre vision de la Cité des Doges tout en se l'appropriant afin de mieux la dominer. Par moment, on a l'impression que le narrateur, sous couvert de son créateur - Olivier Perrelet - s'adresse à une femme, considérant ainsi Venise comme une femme.

Même si Bautta de Brume se laisse lire. En fait, c'est plus la curiosité qui m'a poussé à la finir tant il m'a semblé étrange. Peut-être par le fait que j'ai trouvé le narrateur, par certain côté, déplaisant, dominateur. A moins que ce trait de caractère de ce dernier soit voulu par olivier Perrelet lui-même.

 

Marianne

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© Éditions Editions de Minuit, 2019

(Collections Double ; 32)

 

La salle de bain (suivi de) Le jour où j'ai rencontré Jérôme Lindon

Jean-Philippe Toussaint

 

Le présent titre écrit et publié par Jean-Philippe Toussaint aux éditions de Minuit est quelque peu bizarre et étrange dans sa forme et son sujet.

En effet, il est composé de courts paragraphes, tous numérotés de 1 à 50 tout en se déroulant dans une salle de bain et plus particulièrement dans une baignoire.

A moins d'avoir loupé un épisode en cours de lecture, je me suis demandée, tout au long de ces 139 pages où voulait en venir l'auteur. Le sujet en lui-même est assez absurde. A moins que Jean-Philippe Toussaint se soit inspiré du mouvement surréaliste crée par André Breton vers 1924.

Une lecture qui me laisse perplexe et dubitative vu qu'elle n'apporte rien au point de vue littéraire

Marianne

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© Éditions City, 2020

 

 

La messagère de l’ombre

Mandy Robotham


La seconde guerre mondiale, et, plus particulièrement les mouvements de résistance envers les régimes de Mussolini et d’Hitler sont au coeur de cette histoire imaginée par Mandy Robotham.

La guerre de 39/45 n’est peut-être pas ma période historique de prédilection, mais, l’intrigue bâtie par l’auteur tient la route, et, on suit avec intérêt la quête de Luisa afin de retrouver ses origines au travers le portrait de sa grand-mère ainsi que ceux de tous ces anonymes qui ont lutté, au péril de leur vie, contre l’oppression.

Un roman difficile à lâcher une fois la lecture débutée. Mandy Robotham est une romancière à lire et à découvrir. 

Marianne

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© Éditions Tristan, 2014

 (Souple ; 23)

 

 

Venezia

Pierre Bourgeade

 

En ce qui me concerne, ce court roman de Pierre Bourgeade (1927 - 2009) a été lu en diagonale.

D'après ce que j'ai compris, Pierre Bourgeade possède une réputation sulfureuse sur l'ensemble de son œuvre. En effet, l'érotisme ressort régulièrement dans ses écrits. Venezia, le présent roman, ne fait pas exception à la règle, si l'on apprécie ce genre littéraire.

Par contre, le dénouement final est vraiment glauque, malsain. Un certain malaise s'en dégage, une fois lu. Du moins, est ce mon sentiment.

Pour moi, une lecture sans plus, sans grand intérêt, qui n'apporte rien.

Marianne

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© Éditions Les mondes parallèles, 2018

 

 

Le miroir vénitien

Joël Verbauwhede

Une  petite pause "récréative" en compagnie de cette nouvelle à caractère fantastique qui peut être lue à la fois par les plus jeunes (dès 12/13 ans), et, les adultes.

Un conte pétri de bons sentiments, mais, agréable, et, plaisant à lire.

Les personnages sont également sympathiques, dynamiques et gentils.

 

Marianne

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© Éditions Albin Michel, 2021

 

 

 

Galerie des glaces

Eric Garandeau

 

Un polar centrée autour de la célèbre manufacture de Saint Gobain, à cheval entre le XVIIe siècle et le XXIe siècle.

Trois villes que tout semble opposer - Venise, Paris, et Lagos - se retrouvent au cœur d'une enquête menée tambour battant par Gabriel Thauman. Cette dernière - tout comme les trois villes citées plus haut - possède un point commun : la manufacture des glaces (qui deviendra plus tard la manufacture de Saint Gobain) créée par Colbert, alors Contrôleur Général des finances de Louis XIV, afin de palier la prééminence de Venise dans la fabrication des glaces.

Autour d'une sombre affaire d'espionnage datant d'il y a 400 ans environ, l'on s'aperçoit que les méthodes pour s'approprier  inventions, secrets à des fins commerciales, industrielles sont les mêmes quelque soit l'époque à laquelle ces faits se sont déroulés.

L'alternance entre le XVIIe et le XXIe siècle permet de mieux comprendre le pourquoi du comment tout en replaçant certains comportements, certains événements dans leur contexte.

Le dernier chapitre est inattendu, surprenant tout en étant à la fois prévisible. Le dénouement, quant à lui, semble se terminer en queue de poisson puisque plusieurs pistes concernant le héros - Gabriel Thauman - s'ouvrent sous nos yeux si on laisse, tant soit peu, s'évader notre imagination.

Le présent roman d'Eric Garandeau peut sembler curieux, pas facile d'accès de prime abord, mais, une fois plonger au cœur de l'histoire où se mêle malédiction, magie noire, etc, on se laisse porter par celle-ci afin d'en connaître la conclusion.  

Marianne

 

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© Éditions Héloïse d'Ormesson, 2021

 

 

 

 

Le Miroir de Venise

François de Bernard

 

Le Miroir de Venise est un récit - voire une chronique - étonnant, et, insolite.

En effet, le conteur en question est tout simplement un tableau intitulé Le Mariage de la Vierge. Un véritable mystère plane autour de ce tableau. Il aurait été conçu, à Venise, dans l'atelier du Tintoret. Par qui ? le Tintoret lui-même ? un de ces élèves ? Nul ne le sait à ce jour. Deux noms ont été évoqués - Benvenuto Tisi dit Il Garofalo (1481 - 1559), et, Lambert Sustris  ou Alberto de Olanda (1515:1520 - vers 1584) - mais, sans certitude.

Via le "portrait" de cet énigmatique tableau, François de Bernard évoque la conception d'une toile à partir des instructions du commanditaire jusqu'à sa touche finale. C'est tout un petit monde qui défile sous nos yeux : celui de passionnés par l'art, la peinture, que l'on soit peintre et/ou simple collectionneur.

L'écriture est celle de la Renaissance avec des expressions vénitiennes, mais, parfois un style typiquement contemporain ressort - permettant peut être à l'auteur de reprendre la main sur le fil de la narration - peut en déconcerter certains.

En gros, une excellente apologie de l'art, de la création artistique traitée d'une manière atypique, et, un brin humoristique.

 

Marianne

 

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© Éditions Les Presses de la Cité, 2021

 

 

 

La maison aux miroirs

Cristina Caboni

 

Il s'agit du tout premier roman de Cristina Caboni que je lis. Pour tout avouer, je n'ai pas regretté cette belle découverte en compagnie de personnages sincères, spontanés.

Il est vrai que l'intrigue imaginée par Cristina Caboni peut sembler, de prime abord, simpliste, banale, voire "cucul la praline". Mais ce n'est pas grave. L'amour, l'affection que l'on ressent pour sa famille, ses proches remonte le moral, surtout quant il est authentique.

C'est l'occasion de découvrir la côte amalfitaine avec un petit détour à Rome ses fameux studios Cincitta ainsi que Venise. Le sous fond de Maccarthysme aux USA. La mafia - comme on le découvrira en cours de lecture - est également présente.

En bref, un excellent moment de détente.

 

Marianne

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© Éditions Chêne-en-Bourg (Suisse) : Zoé, 2021

 

 

La mort en gondole

Jean-Bernard Vuillème

 

Une évocation du peintre graveur Louis Léopold Robert (1794 - 1835), ayant connu un certain succès de son vivant avant de sombrer dans l'oubli après sa mort à l'âge de 40 ans.

Au travers l'œuvre  Louis Léopold Robert, Jean-Bernard Vuillème en profite pour suggérer toute une réflexion sur l'art, sur soi, etc., ainsi que sur un certain mal être du peintre - du moins, ce qui me semble avoir compris - concernant sa vie personnelle, ses rapports avec les autres, son métier de peintre/graveur. Mal être qui serait la cause de son suicide en 1835.

Petit ouvrage pas facile d'accès, mais, intéressant car il permet de découvrir un peintre méconnu du grand public.

Marianne

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© Éditions Le livre de poche, 1998

(Le livre de poche ; 605)

 

 

Le secret du maître luthier

Patrice Navarro

Une petite pause récréative en compagnie de ce roman écrit par Patrice Navarro, à destination des plus jeunes, avec en prime une incursion dans le milieu du théâtre, et, surtout celui de la lutherie.

C'est l'occasion de découvrir un métier - fait de passion envers la musique, le travail du bois afin de construire le plus parfait des instruments à corde - celui de luthier ainsi que l'atelier du plus célèbre d'entre eux : Antonio Stradivarius.

Un roman "rafraîchissant" pour nos yeux d'adultes, mais, qui devrait plaire aux jeunes lecteurs - à partir de 10/11 - grâce à des héros guère plus âgés qu'eux lorsque débute cette histoire.

 

Marianne

 

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© Éditions Gallimard jeunesse, 2010.

(Folio junior ; 1263)

 

 

   

Le secret de l'homme en bleu

Evelyne Brisou-Pellen

Dans cet opus, on retrouve avec plaisir, le jeune héros - le scribe Garin - récurrent de la romancière Evelyne Brisou-Pellen.

Celle-ci trace le portrait, au fil des volumes composant la série des aventures de Garin, d'un jeune garçon sympathique, gentil, humain, à l'écoute des autres tout en ayant l'art de se fourrer dans des situations incongrues, inconfortables à son corps défendant. Ayant l'âge de ses lecteurs, il réagit, se comporte exactement comme eux.

C'est l'occasion d'explorer l'époque médiévale en fonction des lieux où se trouve Garin grâce aux descriptions de la vie quotidienne, des us et coutumes, etc, des localités traversées.

En l'occurrence, dans le présent volume, Garin explore la Venise moyenâgeuse. Celle-ci l'étonne énormément au fur et à mesure que les heures, les jours s'écoulent.

Enfin bref, un petit roman que l'on prend plaisir à lire quelque soit son âge, et, cela même si il s'adresse à un jeune public. Parfois, cela fait du bien au moral de retomber en enfance.

 

Marianne

 

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© Éditions Anne Carrière, 2021.

 

 

 

Le soleil suivant, tome 1 : les filles du chœur

Eric Marchal

 

Envie de dépaysement ? De partir à l'aventure en compagnie des différents personnages sortis tout droit de l'imagination d'Eric Marchal ? Alors, le premier tome de cette série intitulé Soleil suivant est fait pour vous.

Tous les ingrédients - quêtes, complots, etc  - sont réunis afin de nous faire passer un pure moment de bonheur et de détente. On assiste également aux progrès de la médecine via le portrait emblématique d'un des protagonistes : celui du chirurgien Azlan de Cornelli, déjà rencontré - si j'ai bien compris - dans un précédent volume dont le titre est le suivant Soleil sous la soie.

En ce qui me concerne, le fait de ne pas avoir lu Soleil sous la soie avant Les filles du chœur ne m'a guère gêné. En effet, certains faits évoquant le passé d'Azlan de Cornelli sont régulièrement évoqués - et, parfaitement intégrés - tout au long de l'intrigue afin que les deux volumes puissent être lus indifféremment, et, surtout en toute indépendance.

J'avais lu, il a quelques mois déjà Villa Imago du même auteur qui ne m'avais pas marqué outre mesure, mais, j'avoue que dans le cas présent, je sors de ma lecture enchantée tout en attendant avec impatience la parution des autres volumes en librairie.

 

Marianne

 

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© Éditions Editions Serpenoise, 2002

 

 

La Dame secrète

Noëlle Dedeyan

 

Un roman guère facile d'accès pour ceux et celles ne connaissant pas le fonctionnement d'un chapitre laïque ou non ainsi que la vie quotidienne des chanoinesses profane ou non.

Malgré tout - que l'on prenne le temps ou non d'effectuer quelques recherches sur Internet et / ou ouvrir un livre sur le sujet - ce roman centré autour du chapitre de Remiront est un excellent moyen de découvrir tout un monde méconnu fait d'entraide, de jalousie, d'amitié, etc que l'on imagine guère.

On y côtoie également les joies, les peines, les espérances de ces chanoinesses dans leur vie de tous les jours, et, cela même si elles se sont installées de leur plein gré ou non.

D'après ce que j'ai compris, ces femmes issues de la noblesse sont toutes célibataires, et, libres de leur mouvement c'est-à-dire qu'elles peuvent sortir pour rencontrer des ami(e)s et / ou se marier.

Même si le sujet traité par Noëlle Dedeyan semble rébarbatif en début de lecture ce roman est à lire et à découvrir. Tout comme Noëlle Dedeyan d'ailleurs.

Marianne

 

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© Éditions Pierre Tequi éditeur, 2020

 

 

Noces vénitiennes

Noëlle Dedeyan

 

Sous couvert d'un prêt par le musée du Louvre du tableau de Véronèse intitulé Les Noces de Cana au monastère de San Giorggio Maggiore, Noëlle Dedeyan en profite pour retracer l'histoire avec un grand H tant sur le plan politique qu'artistique, et, cela même si l'histoire de l'art prend le dessus via l'évocation des peintres Véronèse, le Titien, Tieopolo, etc. On remarquera également une ébauche d'étude sur Les Noces de Cana à destination du grand public via les différentes techniques employées par Véronèse pour la réalisation du tableau ainsi que sur son interprétation.

Même si Les Noces de Cana - et, ses nombreuses recherches historiques autour - est le point central de cet excellent roman, Noëlle Dedeyan brosse aussi le portrait de personnages généreux, passionnés par leur métier tout en assistant à un chassé croisé sentimental, pour mieux se retrouver. Le tout est orchestré par la figure emblématique d'Ameyric, le fils de l'un d'entre eux. Il y a également une petite réflexion sur le thème de l'amour.

Pour la petite histoire, l'original du tableau de Véronèse - Les Noces de Cana -  est retourné au Musée du Louvre tandis que la reproduction du ledit tableau est accroché sur un mur du réfectoire du monastère situé à San Giorggio Maggiore.

Un excellent roman qui peut rebuter celui ou celle ne connaissant pas Véronèse et Venise. Mais, il peut donner envie d'en connaître plus sur lui puisqu'il est le fil conducteur de l'intrigue ainsi que par les notes explicatives situées en bas de pages donnant des précisions sur certains faits, certains points, certains personnages historiques importants.

 

Marianne

 

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© Éditions Edilivre, 2014

 

Rouge Mojito

Bruno Fabre

 

Un roman qui a été lu en partie en diagonale. En effet, je n'ai pas vraiment compris le fil conducteur de l'intrigue imaginé par Bruno Fabre. A part peut être un chassé amoureux entre les personnages. L'art est également présent

Par moment, je me suis demandée quel était le rôle exact de l'un des personnages  (on le retrouve en début et en fin de volume ingurgitant mojito sur mojito attablé à une table dans un bar) : maître de cérémonie entre tous les personnages où simple spectateur d'une pièce de théâtre. Est-ce les effets des mojitos qui fait qu'il confond la réalité avec le rêve ,

Je sors de cette lecture avec un sentiment mitigé, et, quelque peu dubitatif.

Une lecture étrange, et, bizarre pour mon goût, mais, qui peut plaire à certains.

Marianne

 

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© Éditions Anfortas, 2020

(Collection Impressions)

 

 

 

L'Etoile de Venise

Gilles Rouyer

 

Une quête à la recherche de ses origines familiales de la par du héros pleine de sensibilité ainsi qu'empreinte d'amour filiale.

Une enquête menée tambour battant tout au long de la lecture, et, cela même si l'on se doute rapidement de l'issue de l'histoire. Malgré la dureté du contexte - la seconde guerre mondiale, le nazisme, la collaboration, et, surtout la déportation des juifs - l'amitié, l'amour, l'entraide entre les personnages est extrêmement présent entre eux tout en étant naturel.

En bref, une quête sans aucun temps mort en compagnie de personnages attachants, généreux, intelligents, cultivés et agissant selon leur conscience tout en faisant en sorte de rester en vie en cette période troublée, dure qu'était la seconde guerre mondiale.

L'alternance entre passé et présent ne gêne guère. Au contraire, cela s'imbrique naturellement afin de comprendre certains faits se déroulant au présent. Ce retour en arrière permet d'appréhender le comportement, la psychologie de certains personnages tout en réalisant qu'ils ne pouvaient agir autrement au moment - et/ou quelques années - après les faits.

A lire si l'on désire passer un bon moment de lecture.

Marianne

 

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© Éditions Librinova, 2018

 

 

 

Le Rat de la Sérénissime

Tina Margaux

 

Une légère hésitation peut apparaître lorsque l'on ouvre cet énorme pavé (677 pages malgré tout) pour le lire, mais, une fois la lecture débutée, l'appréhension s'efface tellement on est pris par la "chronique" au jour le jour narrée par le héros lui-même, sur son ascension ainsi que sur la malédiction qu'il lança sur ceux qui ont provoqué  sa chute. Malédiction qui perdura à travers les siècles.

Un titre qui se dévore littéralement grâce à une intrigue dense, et, aux multiples rebondissements qui s'ensuivent. L'histoire est entièrement portée par la figure emblématique de Joaquim Nano. Personnage qui semble de prime abord détestable, infect, abject, mais, qui s'avère au fil des pages profondément humain, fragile, en proie à des sentiments contradictoires tels que la haine, l'affection et/ou l'amour envers ses compatriotes.

En bref, un plongeon dans la Sérénissime du XVIe siècle dans laquelle on ne voit pas le temps s'écoulé en compagnie de héros inoubliables tout en laissant des traces, même si ils ne sont pas parfaits, ni irréprochables à 100%.

 

Marianne

 

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© Éditions Héraclite, 2018

(Collections Terres Lyonnaises)

 

 

Cheminement vers la Sérénissime

Chantal de Ney-Guillard

 

Roman lu en diagonale.

Les réflexions philosophiques et psychologiques de l'auteur - psychologue de son état - afin de "s'approprier en "douceur" d'un héritage à Venise ne m'ont guère passionnée.

Sans plus question lecture concernant ce titre centré sur le développement personnel, et, dont le but principal est de se faire du bien.

 

Marianne

 

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