Romans  13

 

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© Éditions Anfortas, 2020

(Collections Impressions)

 

 

Zee ou la dentellière de Burano

Dan Beaurain-Gaël

 

L’amour, l’entraide ainsi que de beaux portraits de femmes mettant en avant leurs conditions et leurs places dans la société du XVIe siècle sont les points centraux du roman de Dan Beaurain-Gaël.

Il s’agit d’un roman historique et d’aventures pétri de bons sentiments mais dans lequel Dan Beauvais-Gaël trace un portrait sans concession d’une société dans laquelle les femmes n’ont pas leur place mais arrivent à s’en sortir grâce à leur intelligence, et, leur savoir-faire.

Chaque individu intervenant au fil du récit possède un caractère fort ainsi qu’une capacité hors du commun pour se sortir de situation plus incongrue les unes que les autres tout se serrant les coudes face à l’adversité.  Ils sont également attachants, dévoués, zélés, y compris Wilhem Van Doreen, le pater Familia dans toute sa splendeur car élevé ainsi mais qui, grâce à son entourage, entamera un « chemin de croix » avant d’aboutir à sa résilience et de donner l’image de l’homme qu’il a toujours été au fond de lui-même.

D’accord, Zee ou la dentellière de Burano est peut-être cucul la praline mais une atmosphère festive, joyeuse ainsi qu’optimiste se dégage au fil des pages. Conclusion, on passe un excellent moment sans se fatiguer les neurones.

Marianne

 

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© Éditions Michel Lafon, 2025.

 

 

Les Renaissances


Agnès Martin-Lugand

 

A la lecture des différents avis dithyrambiques lus un peu partout sur internet au sujet du dernier Agnès Martin-Lugand, je m’attendais à quelque chose d’exceptionnel.

Pour tout avouer, je ressors de ma lecture avec un sentiment mitigé. En effet, le bouquin se lit très facilement malgré quelques longueurs et redondances. Il est vrai que l’auteur décrit à la perfection diverses émotions que l’on peut ressentir lorsque l’on croise l’amour et/ou la passion, la mort et le deuil qui s’en suit ainsi que la résilience mais à force d’insister, de les répéter, cela joue sur le comportement et/ou la psychologie des personnages que cela en devient parfois lourd et lassant.

Même si ces derniers en jettent tout en désirant s’en sortir coûte que coûte malgré leurs caractères torturés, Les Renaissances n’a rien de transcendant et ne restera pas dans mes annales bien que l’auteur connaisse un certain succès tout en étant à la mode dans le petit monde de la littérature dite feel good.

Marianne

 

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© Éditions Robert Laffont, 2024

 

 

Une femme de mauvaise vie : Maria Tarnowska

Virginie Roels
 

Tiré d'un fait divers datant des années 1910, à Venise, Virginie Roels retrace le portrait sans concession d'une société, celle de la Russie et de l'Italie, de la fin du XIX e et le début du XXe siècle à travers la figure d'une jeune noble russe : Maria Tarnowska que ces concitoyen considèrent - ou non - comme une femme vénale aux mœurs dissolues.

C'est une bonne partie de sa "jeune vie" qui est étalée au grand jour au moment de son procès à Venise. Mais pouvait-elle faire autrement dans le choix de ses actes, de ses décisions et autres comportements ? Nul ne le saura jamais.

Pour la petite histoire, lorsque l'actrice Romy Schneider eut connaissance de la triste histoire de Maria Tarnowska, elle fit des pieds et des mains pour l'incarner à l'écran amis faute de financements, le projet tomba à l'eau.

Pour tout avouer, une femme de mauvais vie fut plutôt une lecture en demi teinte. En effet, faut d'éprouver une certaine fascination et/ou passion envers le personnage principal c'est-à-dire la comtesse Tarnowska, le récit de vie - sa déchéance ? - quoique romancée fut lu sans réel plaisir mais plutôt avec curiosité en se demandant si elle se complaisait ou non dans ce choix de vie et si elle désirait vraiment s'en sortir.

Marianne

 

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© Éditions Gallimard, 2024

(Pavillon noir)

 

 

Les sorcières de Venise


Sébastien Perez

 

Sébastien Perez livre, en compagnie de l’illustrateur Marco Mazzoni, un récit dantesque dont le sujet principal n’est pas sans rappeler la pandémie du covid 19 qui a sévi en 2020.

La monstruosité du sujet évoqué par les deux artistes, épouvantable en lui-même, est accentué par les illustrations en noir et blanc. Celles-ci n’arrangent pas les choses. Elles les accentuent plutôt par une atmosphère obscure, maudite, voire apocalyptique vu que rien n’est mis en place par le gouvernement pour tenter d’enrayer ladite épidémie.

La présence de sorcières donne une petite connotation fantastique à cette histoire barbare et surtout cruelle sur tous les aspects.

Passée la première surprise concernant la narration du récit, on se laisse prendre par les évènements malgré la noirceur et la bestialité sévissant alors au sein des populations rencontrées par les jeunes héros. Peut-être est ce dû aux sublimes illustrations en noir et blanc

Le texte, quant à lui, est concis. Il va droit au but. En fait, l’intrigue est centrée sur les illustrations qui possèdent la part belle afin de donner un conte à la fois dure, effrayant mais aussi émouvant grâce à la volonté des divers protagonistes luttant pour leur survie.

 

Marianne

 

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© Éditions Scrinéo, 2024

 

 

La cité oubliée

Hermine Lefebre
 

Avec La cité oubliée, Hermine Lefèbre propose un roman de fantasy dans lequel intervient la magie et surtout une Venise onirique.

Le roman a été lu en partie en diagonale car le fil conducteur de l'intrigue est assez obscure et confus. C'est parfois pas évident à comprendre et par moment, il faut revenir en arrière pour essayer de renouer avec l'idée directrice de la trame

Les personnages, quant à eux, sont malgré tout plein de vie, dynamique et surtout croyant en leur quête et en eux-mêmes. Ils sont aussi pétris de bons sentiments envers les autres, et, notamment envers ceux faisant partie de leur cercle.

Malgré ces petits bémols et surtout poussé par la curiosité, on tente l'aventure en compagnie des divers protagonistes en allant jusqu'au bout de leurs rêves et de leurs recherches. Il faut aussi avouer que le style employé par l'auteur et le fait qu'il n'y ait aucun temps mort font que l'attention envers le récit est toujours soutenu.

 

Marianne

 

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© Éditions Grasset, 2021

 

 

Le Voleur d’amour


Richard Malka

 

Richard Malka propose avec Le Voleur d’amour un curieux roman centré autour du vampirisme mais pas tel que nous le connaissons dans les histoires, les récits de vampires proposés dans la littérature fantastique.

Adrian Van Gott est un vampire mais totalement à l’opposé de Dracula qui se nourrit du sang de ses victimes pour survivre.

L’originalité du personnage d’Adrian Van Gott tient dans le fait qu’il aspire l’âme, l’amour contenu dans ses victimes afin de survivre et maintenir son immortalité. Ce qui laisse des traces sur sa santé mentale et devra choisir entre vivre et/ou mourir.

Passé cette « petite » singularité, Le voleur d’amour se laisse lire avec plaire plaisir et intérêt. En effet, l’aspect fantastique et surtout le côté vampire est juste évoqué par l’auteur qui insiste essentiellement sur la malédiction et les problèmes psychologiques d’Adrien Van Gott en vigueur depuis le XVIIIe siècle.

 

Marianne

 

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© Éditions Anne Carrière, 2023

 

 

Le Parlement des instincts

Philippe Cavalier
 

Philippe Cavalier conte une véritable épopée dans un style flamboyant : celle d’Ilario d’Orcia. Celle-ci prend forme sous nos yeux jusqu’à devenir une quête initiatique pour le héros au fil des pages, à travers de l’Europe.

Erudit, cultivé, caustique, Ilario d’Orcia jette un regard acide et narquois sur ses contemporains tout en livrant ses réflexions, ses pensées à caractère philosophique au fil de ses rencontres lors de son périple européen.

Afin d’étayer les propos d’Ilarion d’Orcia, Philippe Cavalier propose des notes explicatives en bas de chaque page. Celles-ci donnent des détails supplémentaires concernant des faits historiques, religieux, littéraires, etc. Elles sont concises et précises tout en allant droit au but.

Etant atteint de nanisme, le voyage aventureux d’Ilario D’orcia est également une féroce dénonciation de la différence concernant des êtres hors normes. Il faut avouer, en effet, qu’il n’était pas bon, dans la société du XVIIe siècle, d’être handicapé.

Un formidable roman centré sur un être d’exception, Ilario d’Orcia, fourmillant de détails historiques, religieux, etc sur la société de l’époque. L’ouvrage peut sembler, de prime abord, hermétique, impossible à appréhender tant il est dense, mais, passée cette première appréhension, il est pratiquement impossible de la lâcher tant le personnage d’Ilario d’Orcia est attachant et émouvant dans son désir d’intégration et d’être comme tout le monde.

Marianne

 

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© Éditions M. M. Georges, 2018


 

Rose et Alessandro, tome 1 : Les confréries secrètes

Georges, M. M
 

Tout premier tome d'une saga fantastique en plusieurs volumes contant les aventures et autres mésaventures d'un jeune couple héritiers d'une longue lignée de dirigeants d'une confrérie fondée en 1778, à Venise.

Une atmosphère fluide, fluctuante, insaisissable, agrémentée de magie, de farfadets et autres animaux légendaires tel que les griffons parcourent les pages, ne laissant aucun répit face à une lutte fratricide entre deux confrérie rivales afin de prendre le pouvoir à Venise.

Ce n'est peut-être pas un chef d'œuvre littéraire mais on peut dire que l'on ne s'ennuie guère tout en passant un bon moment de lecture et de détente.
 

Marianne

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© Éditions M. M. Georges, 2019

 

 

Rose et Alessandro, tome 2 : la malédiction des templiers.- Paris :

Georges, M. M.

 

Bis répétita !!!
On prend les mêmes afin décrire du déjà lu et vu.

Eh oui, ce tome 2 narrant les aventures de Rose et Alessandro dont nous avions fait connaissance dans le premier tome intitulé Les confréries secrètes donne l'impression de relire ledit tome un tant on retrouve exactement la même lutte ancestrale et fratricide entre confrérie millénaires afin de contrôler le monde.

Le tout agrémenté par la présence de certains dieux de l'Olympe et de Zeus lui-même.

D'accord, cela se lit tout aussi facilement que le premier tome mais cela devient vite lassant au bout de quelques pages.

 

Marianne

 

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© Éditions Calmann Lévy, 1873

 

 

 

La petite princesse : histoire vénitienne

Edouard Didier

Publié en 1879 par Edouard Didier (18.. - 1886), un romancier totalement inconnu à l'heure actuelle, La petite princesse, une gentille bluette, conte les amours entre une jeune orpheline vénitienne, issue d'une famille patricienne, et, d'un jeune pâtre devenu peintre.

Il s'agit d'une romance fleur bleue pétrie de bons sentiments ainsi que mignonne et rafraîchissante.

L'héroïne - Regina di Sangennaro - donne parfois l'impression d'être une tête ) claque, capricieuse mais elle possède un caractère entier tout en menant son entourage - et, plus particulièrement son oncle et tuteur - par le bout du nez. Elle possède aussi une volonté de fer.

Cette "fantaisie" à l'eau de rose ne restera peut-être pas dans les annale, mais, elle a le mérite d'être reposante et dépaysant.
 

Marianne

 

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© Éditions du 38, 2023

 

Les mille visages de la Venise du dragon


Sophie Moulay


Les mille visages de la Venise du dragon a été lu en diagonales. Je n'ai pas vraiment réussi à entrer dans l'intrigue sortie tout droit de l'imagination de Sophie Moulay tout en ayant du mal à comprendre le fil conducteur des divers agissements et autres manigances et machinations menées par les divers personnages rencontrés au fil des pages.

L'argumentation me semble également quelques peu fouillée. Ce qui m'a un peu rebuté. A moins d'avoir loupé un épisode en cours de lecture. Il faut avouer que ma "fréquentation" de la littérature de fantasy rencontre des hauts et des bas. Certains titres et/ou sagas me plaisent énormément tandis que d'autres non. Malheureusement, le présent titre ne passe pas pour les raisons évoquées plus haut.

Marianne

 

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© Éditions :

Venise (Italie) : Lineadacqua, 2016

 

 

L’éducation vénitienne

Olivier Lexa

 

Musicologue de formation, Oliver Lexa propose avec ce court roman, une incursion parmi le microcosme des snobs et autres bobos branchés vénitiens.

A travers le portrait d’un jeune journaliste – Julien Ledoux – d’apparence naïf et maladroit, mais surtout mal dans sa peau à la suite d’une rupture sentimentale, Olivier Lexa propose un féroce critique, à la limite de la caricature, de ce petit monde de branchés sur le tard qui se croit tout permis, tout connaître, qui en fait se ridiculise à force de baigner dans ce milieu basé sur l’apparence, l’hypocrisie et les ont dits sur les autres.

Le titre du roman donne l’impression qu’il n’a aucun rapport avec le contenu du livre, mais, au fil des pages, on se rend compte que oui. En effet, Julien Ledoux semble à son arrivée à Venise, maladroit, naïf, mal dégrossi, mais, le fait de fréquenter cette bande de snobinards m’a tu vu lui donne de l’assurance tout en le faisant sortir de sa dépression, plaçant ainsi sa rupture sentimentale sur le bas-côté de sa route.

Passée la première surprise en début de lecture, finalement, L’Education vénitienne se laisse lire, et, peut paraître, par certains côtés amusants en découvrant les imperfections et la stupidité des personnages.

Marianne

 

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© Éditions Rabelais, 1946

(Auteurs gais)

 

 

La Gondole de marbre
 

Michel Herbert



André Michel Herbert (1898 – 1978) dit Michel Herbert propose avec La Gondole de marbre un roman qui se veut amusant, voire caricatural sous certains aspects.

On peut dire que Michel Herbert et sa Gondole de marbre m’ont laissé de « marbre », voire complètement indifférente malgré certaines cocasseries et autres illustrations burlesques de l’auteur.

Michel Herbert est un auteur totalement méconnu et tombé dans l’oubli – du moins, en ce qui me concerne – et, qui semble également dépassé à notre époque actuelle. Peut-être a-t-il connu du succès pendant toute sa période d’activité.

La lecture d’ouvrages, de romans de ce style c’est-à-dire se moquant, caricaturant délibérément et ouvertement la société, ses concitoyens peuvent plaire, être apprécier par certains sans que l’on s’ennuie tout au long de la lecture.

Marianne

 

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© Éditions Jules Tallandier, 1953

(Le Roman héroïque ; 18)

 

 

Le gondolier du Rialto

Albert Bonneau

 

On peut considérer Le Gondolier du Rialto, œuvre d’Albert Bonneau (1898 – 1967), comme un roman dit de gare.

Tous les ingrédients de ce genre de littérature c’est-à-dire complots, enlèvement, amour, etc, se donnent rendez-vous pour une lecture facile et dans laquelle l’intrigue apparait linéaire. Le fil conducteur du récit, tout comme le dénouement, coule de source. On aurait été déçu si Albert Bonneau avait proposé une autre fin que celle-ci.

Les divers individus intervenants au fil des pages, sont égaux à eux-mêmes ainsi qu’intransigeants pour certain tout en étant digne de confiance ou non.

En résumé, Le Gondolier du Rialto se lit en quelques heures tout en permettant de se reposer les neurones. Il faut avouer que l’on ne s’ennuie guère durant la lecture, même si celle-ci est cucul la praline.

 

Marianne

 

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© Éditions Furne, libraire-éditeur, 1837

 

 

 

 

Le Bravo, histoire vénitienne

Fenimore Cooper

 

James Fenimore Cooper s’inspira d’un voyage en Europe, et plus particulièrement en Italie lorsqu’il publia Le Bravo en 1831. Celui-ci fait partie d’un groupe qu’un critique littéraire nommera la Trilogie européenne. Outre Le Bravo, ladite trilogie comprend également Heidenmauer et The Headsman.

Lors de son séjour à Venise, Fenimore Cooper fut fasciné par l’architecture de la ville. Il s’en inspira lors de l’écriture de son roman.  Le roman fut également adapté au théâtre par Auguste Anicet-Bourgeois sous le titre de La vénitienne. Saverio Mercandante, quant à lui, s’inspira de la pièce d’Anicet-Bourgeois pour composer son opéra Il Bravo dont la première eu lieu en 1839, au théâtre de la Scala de Milan.

Tout au long du récit, on remarquera une alternance entre l’obscurité et la lumière. Peut-être dû à la main mise du gouvernement vénitien sur le peuple ainsi qu’à un climat délétère, suspicieux et de peur envers ses concitoyens. Une certaine hypocrisie est également présente. C’est à celui qui va mentir, tromper, manipuler l’autre afin de mieux assoir son prestige, son autorité et surtout servir ses intérêts.  Cet état d’esprit est surtout valable au sein de l’élite sociale dans laquelle le doge est choisi. Ce dernier n’étant qu’un pion au milieu des divers institutions gouvernementales vénitiennes.

Malgré cette atmosphère sombre, parfois glauque, une lumière s’allume grâce à l’amour entre deux jeunes et leurs fuites après moults péripéties vers les états pontificaux afin de vivre sereinement, sans la peur au ventre.

En ce qui me concerne, Le Bravo fut une véritable découverte pour moi. En effet, j’ignorais totalement que Fenimore Cooper écrivit un roman se déroulant entièrement à Venise. A la décharge de l’auteur, Le Bravo ne connut aucun succès lors de sa publication en 1831. Il n’est dont pas passé à la postérité et reste donc méconnu du grand public si l’on ne tombe pas dessus pars hasard, sauf peut-être des bibliophiles.

Sinon, je préfère nettement le présent titre au Dernier des Mohicans, peut-être dû à sa situation géographique (l’Italie et Venise) plus proche de nous que l’Amérique.

Marianne

 

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© Éditions Robert Laffont, 2024

 

 

 

 

La cinquième saison : un roman vénitien

Erik Orsenna

 

La cinquième saison se présente comme un conte complètement loufoque, sous couvert d’écologie, dans lequel Erik Orsenna s’amuse comme un petit fou.

Autour d’un incident inédit – celui de l’arrêt du temps - cette fantaisie, centrée autour des Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi (1678-1741), est un vibrant hommage à la musique baroque via ses représentants les plus emblématiques : Vivaldi et Haendel (1685-1759).

Lorenzo da Ponte (1749-1838), surtout connu comme étant le librettiste de Mozart, intervient également dans cette fable burlesque et extravagante.

Le temps s’étant arrêté de but en blanc, sans raisons apparentes, Vivaldi et ses Quatre Saisons sont désignés d’office comme des sauveurs. Une cinquième saison, réconciliant ainsi les éléments vitaux de la vie (eau et feu ; forêts et ville ; air et temps) doit dont être créer par le Prêtre Roux afin de remédier à ce « léger » problème. Chose qu’il réalisera en compagnie de Lorenzo da Ponte.

Une historiette un tantinet fantastique proposant une féroce dénonciation de la société actuelle et de ses dérives concernant l’écologie et le réchauffement climatique. Les vivants et les morts se rencontrent, se fréquentent, devisent dans la joie et la bonne humeur, formant ainsi qu’une seule et même entité.

Il s’agit d’un fabliau fantasque, irréel, voire jubilatoire dans lequel Vivaldi et ses saisons possèdent la part belle. L’ensemble Les Arts Florissants, créer conjointement par William Christie et Paul Agnew, sont brièvement évoqués, à l’occasion d’une tournée exceptionnelle aux USA, consacrée aux Quatre Saisons afin de célébrer ses trois cents ans d’existence, et, cela sous la houlette du violoniste Theotime Langlis de Swarte.

Marianne

 

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© Éditions Actes Sud, 2024

(Domaine français)

 

 

 

Les Jardins de Torcello

Claudie Gallay
 

Des chapitres courts composent ce pavé de 404 pages écrits par Claudie Gallay.

Une atmosphère mélancolique, nostalgique se dégage au fil des pages dans lesquelles on découvre des individus vivant au fil des saisons tout en étant attachant, et, surtout à une époque charnière de leur existence.

En fait il se cherchent et vont aller de l'avant au contact de(s) l'autre(s), leur permettant ainsi de trouver des solutions à leurs questions tout en prenant des décisions concernant leur avenir.

Claudie Gallay a peut-être composé un récit autour de la vie quotidienne, des préoccupations de tous les jours mais l'émotion, une certaine joie de vivre est constamment présente, et, cela même si des drames ont été vécus par certains des protagonistes

Une lecture charmante et délicieuse qui se dévore littéralement.

Marianne

 

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© Éditions Ramsay, 2018

 

Passion d'amour à Venise

Claude Pavon

 

L'amour sublime à son paroxysme - au point d'en frôler la mort et/ou le désespoir - est le sujet central de ce roman composé par Claude Pavon.

Bien que, riche en émotions, en diverses exaltations: ressenties avec profondeur et justesse par Julien, le personnage principal, j(ai eu un peu de mal à entrere dans le vif du sujet. Peut-être est-ce du à certaines longueurs et autres répétitions rencontrées au court de récit. Pourtant si on se trouvait à la place de Julien, on réagirait surement comme lui.

Une lecture mi-figue, mi-raisin en ce qui me concerne, mais qui, malgré tout mérite d'être appréhendée, découverte et surtout lu par le plus grand nombre d'entre nous.

 

Marianne

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© Éditions Maia, 2019

(Notre histoire)

 

 

La Gonfalonnière, tome 2 : Le Temps des bâtards

Sophie Favrolt

 

On retrouve la jeune Pia, l'héroïne dont nous avons fait connaissance dans le précédent tome intitulé MadoMadonninia.

Sophie Favrolt livre à ses lecteurs un épisode -peut-être agité - de la renaissance italienne que l'on peut qualifier de fresque, voire d'épopée, tant les personnages sont plein de vie, malgré leur caractère bien trempé, leur comportement audacieux, sans gêne par moment, ce qui les a sorti par moment de situations quelques peu délicates.

Personnages de fiction et historiques se côtoient à la perfection, au point de ne faire qu"une seule et même entité, mais la plupart d'entre eux ont réellement existé, de même que les faits évoqués et décrits au fil des pages.

Il semblerait qu'un troisième tome soi en cours d'écriture

 

Marianne

 

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© Éditions Edilivre, 2024

 

 

 

La Dame de Venise

Jean L'Hôte

 

Une intrigue gentillette, pétrie de bons sentiments dans laquelle Jean L(Hôte conte les tribulations; dans la joie et la bonne humeur, d'un sympathique retraité - Justin - et de sa famille.

Le fil conducteur de cette historiette tendre et généreuse est peut-être cucul la praline, mais, a l'avantage de proposer un dénouement final digne d'un conte de fées.

Et surtout on passe un excellent moment de lecture. moment

Marianne

 

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© Éditions  l’Harmattan, 2023

 

 

Sine

Marie Laure Pace

 

Un court texte – seulement 112 pages – déconcertant et déroutant à la fois – centré autour d’une amitié féminine qui perdure au-delà de la mort de l’une d’entre elle.

Si l’on se raccroche aux non-dits, beaucoup de regrets de la part de la narratrice se détachent peu à peu au fil des pages. En effet, cette dernière culpabilise en essayant de narrer du mieux possible les remords sur une narration complice qu’elle juge superficielle alors qu’elle aurait pu en faire plus pour soutenir son amie Sine qui recherche un soutien psychologique en plus d’une amie.

Un écrit sensible et délicat sur le difficile deuil après la perte d’un proche et/ou un(e) ami(e).

Marianne

 

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© Éditions Actes Sud, 1988

 

 

Le roseau révolté

Nina Berberova

 

Avec Le Roseau révolté, Nina Berberova propose un texte sous forme d’une nouvelle pas facile à appréhender autour de la souffrance causée par une rupture.

Se nourrissant de sa propre expérience ainsi que de sa vie présente et/ou passée au moment où elle écrit les présentes lignes, Nina Berberova propose toute une série de réflexions – philosophiques ou non – sur l’amour, la liberté, etc dans une langue qui semble parfois un peu hermétique mais qui se révèle poétique et sensible remuant ainsi l’émotivité, cachée au plus profond de soi, de chacun.

Marianne

 

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© Éditions Presses de la Cité, 1971

(Romans)

 

Brumes vénitiennes

Anne Maybury

 

Auteur de romance à suspense, Anne Maybury (1910-1993) est le pseudonyme de Anne Arundel. De son vivant, elle fut très appréciée aux USA, et, est – du moins, en ce qui me concerne – une illustre inconnue.

L’intrigue de Brumes vénitiennes est cucul la praline ainsi que linéaire.

On devine tout de suite le dénouement tant le fil conducteur de l’histoire est limpide.

Une romance de plage dans la lignée des Barbara Cartland et autres Danielle Steel dans laquelle il n’y a rien à comprendre, et, surtout qui fait passer tranquillement l’après-midi et/ou la soirée tout en l’oubliant rapidement une fois la lecture terminée.

 

Marianne

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© Éditions BNF : Hachette, 2024

 

Le voluptueux vayage ou les pèlerines de Venise

Ginko et Biloba

Publié en 1906, par les éditions Mercure de France, sous le pseudonyme de Genko et Biloba, le comte Marie-Aimery de Comminges (1862-1925) conte les tribulations d'un trio de riches bourgeois désoeuvrés, avares - du moins pour l'un d'entre eux - mais surtout égoïstes et aveugles à tout ce qui les entoure.

Même si les pèlerins forment un trio de tête à claques superficiels, égocentriques, narcissiques et sans gêne, il se dégage une atmosphère désuète et surannée, reflet d'un monde, d'une société disparu.

Parfois le comportement, les réflexions diverses des trois protagonistes énervent quelque peu, on suit avec intérêt leur périple en Italie tout en espérant qu'il en reste quelque chose des diverses rencontres et autres visites effectuées et que cela leur servent de leçon à l'avenir. 
Voir moins

Marianne

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© Éditions La Table Ronde, 2024

(Quai Voltaire)

 

 

La fileuse de verre

Tracy Chevalier


 
Les maîtres verriers, à travers la famille Rosso, de Murano, au large de Venise, sont le point de mire de la nouvelle fresque historique Tracy Chevalier.
 
Celle-ci débute en plein cœur de la Renaissance pour se terminer de nos jours. Via la figure emblématique d'Orsola Rosso, nous suivons toutes les étapes  de fabrication du verre grâce à l'ingéniosité et l'imagination des maîtres ainsi que leurs doutes, leurs colères, leurs joies devant des événements indépendant de leurs volontés ou non tout au long des 500 ans de l'histoire vénitienne.
 
Le fait de choisir un même individu - en l'occurrence Orsela Rosso - d'une manière intemporelle tout au long du récit peut paraître déroutant au début, mais, on finit par s'y habituer. Certains personnages disparaissent au fil des pages. Orsola Rosso, quant à elle, vieillit peu à peu mais sans plus en 500 ans d'existence tout en gardant un caractère fort.
 
Si j'ai bien compris, Tracy Chevalier mettrait ce fait sur l'atmosphère particulière sévissant à Venise dans laquelle l'écoulement du temps et l'espace spatio-temporelle seraient totalement différent de celui de la Terre ferme. Et c'était aussi peut-être plus facile pour elle de montrer l'évolution de fabrication du verre selon les goûts du public et autres tractations des marchants servant d'intermédiaire entre les verriers et les acheteurs. Celui-ci prends forme sous nos yeux,, d'abord pendant la Renaissance qui fut une période faste pour Venise que se soit au point de vue économique, des arts, de la politique, etc avant de s'achever à notre époque alors en proie au tourisme de masse.
 
On assiste également à la lutte épique menée par Orsola Rosso afin de s'imposer en tant que maître verrier car née femme. En effet, à l'époque à laquelle débute l'histoire, le travail du verre était  réservé uniquement aux hommes. Il lui a donc fallu un sacré caractère, et, surtout un comportement audacieux pour s'imposer et surtout être reconnu dans un milieu essentiellement masculin.
 
Sinon, il s'agit d'une sacrée fresque historique autour de femmes, d'hommes possédant une volonté incroyable et surtout menée par une vocation inébranlable, à l'épreuve du temps et des événements, faisant ainsi - y compris, maintenant - la fierté de Venise.

 

Marianne

 

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© Éditions La Crèche : Faubourg Marigny, 2023

 

 

 

La malédiction de Venise

Megan Chance

 

Malgré quelques longueurs, on ne peut que se laisser entraîner par ce roman gothique. Il faut avouer que la Ça’ Balisio, un palais délabré par manque d’argent de ses propriétaires est le véritable centre, voire point de mire du récit proposé par Megan Chance.

Tout par de lui. Il s’y dégage une atmosphère sombre, mystérieuse et glaciale. On a l’impression que les murs transpirent de noirceur, voire de méchanceté tant il est omniprésent dans la vie de ses habitants qui donnent l’impression de subir ses « sautes d’humeurs ». En fait, ils sont littéralement envoûtés par lui.

Les personnages, quant à eux, donnent également l’impression d’être le reflet d’un lieu « maléfique » que l’on découvre au fil des pages en proie à un fantôme avide de vengeance.  En effet, leurs personnalités, leurs caractères se dévoilent peu à peu au fil des pages, recélant de sombres secrets, sauf peut-être pou l’un d’entre eux – Samuel Farber – qui se débat contre une maladie - l’épilepsie – que l’on considère comme honteuse à l’époque à laquelle se déroule le récit. Mais malgré tout, chacun possède un caractère bien trempé tout en étant faible par moment.

Il faut avouer que l’hiver, saison choisie et surtout voulue par l’auteur rajoute une note angoissante à une atmosphère déjà plombée par des événements tragiques que l’on s’est évertués à cacher par peur du paraître et des médisances mais qui ressurgissent d’un coup.

Une intrigue à caractère fantastique qui tient la route malgré certaines scènes répétitives.

Marianne

 

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© Éditions des deux Terres, 2010

 

Nocturnes : cinq nouvelles de musique au crépuscule

Kazuo Ishiguro

Kazuo Ishigwo propose cinq courtes nouvelles centrées autour de la musique et des sentiments. Sentiments, pour la plupart, distendus, voulus ou non.

La musique tient également un rôle essentiel puisqu’elle et le lien ténu entre les personnages, soit en les rapprochant, soit les éloignant les uns des autres.

L’approche de l’auteur concernant la conception des différentes nouvelles est assez particulière. En effet, il n’y a pas vraiment de début, ni de fin. On plonge directement en plein cœur d’un épisode de la vie des ladite personnes, prenant ainsi partie que l’on les a déjà fréquentés auparavant et que l’on connaît tout d’eux. C’est une approche assez déconcertante mais on finit par s’y faire.

On ne peut pas dire que les divers individus soient « flamboyants ». Ils semblent plutôt éteints, pale. Ce sont surtout des personnes comme tout le monde, avec leurs propres soucis, des musiciens en quête de gloire ou sur le retour, désirant percés – où à nouveau – afin de se (re)trouver sur le devant de la scène.

Parfois un peu confus et/ou hermétiques à appréhender, mais, la curiosité aidant, cela se laisse malgré tout lire et à découvrir.

Marianne

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© Éditions Aigne, 2022

(Un signe du destin)

 

Camilla Valesande

Cinq roses au Rialto

 

La Venise du XVIIe siècle, et, plus particulièrement le monde de l'orfèvrerie est le centre de cette intrigue aux multiples péripéties mais pétrie de bons sentiments.

L'héroïne - Lucia Olivari - est parfois tête à claque, irresponsable, horripilante, mais, on finit rapidement par s'attacher à elle, et, surtout par la plaindre au fur et à mesure que les épreuves s'abattent sur elle tout en les affrontant la tête haute et avec fierté.

Camilla Valesane décrit une Venise vivante, gaie dans laquelle chacun y a sa place sans pouvoir y déroger. Les divers protagonistes sont plein d'allant, optimistes, énergiques malgré leurs déboires et autres catastrophes qui s'enchaînent à la pelle.

Il est vrai que l'intrigue est cucul la praline, débonnaire, voire facile à comprendre mais on se laisse prendre au jeu grâce à tout ce petit monde qui déambule sous nous yeux malgré tout compréhensif, y compris envers des individus abjectes.

En clair, il s'agit d'un roman à l'intrigue que l'on peut qualifier de sentimentale qui se laisse lire et avec laquelle on passe un agréable moment.

Marianne

 

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© Éditions  Serge Safran éditeur, 2023

 

 

 

Liliana Magrini

La Vestale

 

Venise, alors en plein cœur de la Seconde Guerre Mondiale, vue à travers les yeux de la jeune Elena Viani.

Celle-ci semble froide, insensible à ce qui l'entoure – y compris envers sa famille, ses amis et les hommes qui l'aiment et l'apprécient – mais, peut-être est ce mieux pour se protéger de la guerre et / ou l'atmosphère délétère qui se dégage au fil des pages. Elle donne également l'impression de refuser l'amour d'où la comparaison à une vestale ... ... qui a donné le titre au roman.

Liliana Magrini (1917 – 1985) propose avec La Vestale un récit peut être pas évident à appréhender, assez dur, voire violent mais l'époque choisie – le régime fasciste et la Seconde Guerre Mondiale – y est pour beaucoup dans cet état de fait. Il était alors pas facile d'extérioriser ses sentiments – la peur et le secret étant de mire – selon le camps choisi par les uns et les autres.

Malgré tout, une lueur d'espoir s'allument à la fin de la guerre pour l'héroïne avec sa décision de s'ouvrir à la vie, à l'espérance.

La Vestale est avant tout un hymne à la vie, au courage, au dépassement de soi, écrit à l'aide d'une plume flamboyante dans laquelle les non dits sortent de l'ombre afin de donner vie aux divers personnages devenus des héros – où des traites - à leurs corps défendant.

Marianne

 

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© Éditions Grasset, 2023

 

 

 

Leonor de Recondo

Le grand feu

 

La Venise du XVIIIe siècle, et plus particulièrement  Pio Ospedale della Pieta, est le point de mire du tout dernier roman de Léonor de Recondo, violoniste et romancière française.

Fondé en 1346, Pio Opsedale della Pieta est un hospice, un orphelinat et un conservatoire de musique surtout actif au XVIIe et XVIIIe siècle. Sous la houlette de Antonio Vivaldi (1678-1741- et de Francesco Gasparini (1661-1727-, les jeunesse orpheline recevaient une éducation musicale poussée. Pour la petite histoire, Francesco Gasaprini a été le directeur où fut employé Vivaldi.

Sous la plume - au lyrisme envolé - de Léonor de Recondo, on assiste à une célébration magique et féérique de la musique à travers la passion, l'amour, la joie que cette dernière procure. Les notes transportant ainsi peu à peu les musiciennes (et leurs admirateurs) aux septime ciel.

L'hymen, le coup de foudre entre deux jeunes gens se rajoutent à l'engouement envers la musique tout en la complétant et cela même si celui-ci connaît une fin tragique afin de ne former qu'une seule et même entité.

Il faut avouer que certaines pensionnaires de l'orphelinat ne vivaient que pour la musique. Quelle soit instrumentale et/ou lyrique.

Marianne

 

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© Éditions Télémaque, 2023

 

 

Michel Fessler

Le sang des miroirs

Une autre version, mais, proposée par Michel Fessler, scénariste de son état, d'une affaire d'espionnage qui a défrayé la chronique au tout début du règne de Louis XIV : celle du vol des secrets des maîtres verriers vénitiens concernant la fabrication des miroirs. A l'époque, seuls les vénitiens en possédaient la maitrise et le savoir-faire.

Pour la petite histoire, l'illustrissime et fabuleuse galerie des glaces, située au château de Versailles, est l'émanation de cette affaire – issue d'un “caprice” d'un roi “orgueilleux” déjà "imbu de lui-même, mais, qui édictait sa volonté tout en sachant ce qu'il désirait afin d'imposer la grandeur de la France à ses voisins européens.

Il est aussi question de la manufacture royale de miroirs. Cette dernière fut créée en 1665, et, est à l'origine de Saint Gobain. Les miroirs composant la galerie des glaces furent produit en son sein.

L'Affaire des miroirs de Venise est peut-être une banale anecdote historique, mouvementée, voire amusante à cause des diverses péripéties et autres méthodes aussi farfelues les unes que les autres afin d'attirer d'abord les verriers, puis leurs familles à Paris.

De courts chapitres donnant l'impression d'être découpés en scénario de films compose le roman. Le thème de cette histoire est peut-être connu en ce qui me concerne pour en avoir lu d'autres avec une intrigue différente, mais, cela a été dévoré en quelques heures.

En effet, il n'y a aucun temps morts. Outre l'intrigue "policière", on y côtoie le peintre le peintre Charles Le Brun '1619-1690) tout en assistant à la construction du château de Versailles – jardins et bâtiments – en compagnie de André Le Notre, François Mansart et Colbert.

En bref, un moment de lecture agréable et sympathique.

Marianne

 

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© Éditions l'Archipel, 2023

 

Macha Meril

La Grille du Palazzetto

Macha Méril en tant que romancière a été découverte avec ce roman qui se déroule dans le petit monde du cinéma, et, plus particulièrement la réalisation d'un film. Milieu qu'elle connaît parfaitement puisqu'elle est également comédienne.

Pour tout avouer, il ne me laissera pas un souvenir impérissable. En effet, je n'ai guère réussi à entrer dedans. Les diverses pérégrinations des personnages intervenant au cours de l'intrigue m'ont laissé froide, voire insensible à leurs univers. Il en va de même pour leurs émotions et leurs états d'âmes.

Mais cela peut malgré tout plaire et intéresser certains.

Marianne

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© Éditions Arles : Actes Sud, 2011

(Lettres néerlandaises)

 

 

 

Cees Nooteboom

La nuit viennent les renards

 

Cees Neeteboom – écrivain d’origine néerlandaise de son état – propose un recueil de huit nouvelles dont la mort est le point central. Elles se déroulent toutes dans huit villes européennes différentes.

Cela donne une atmosphère plombée, angoissante, voire plombée et/ou déprimante. Outre le climat quelques peu gore et accablant, le texte n’est guère facile d’accès ainsi qu’hermétique. Le manque de dialogue y est pour beaucoup.

Une lecture déprimante au possible.

 

Marianne

 

 

 

© Éditions Calmann Lévy, 2022

 

 

Guillaume Musso

Angélique

 

Guillaume Musso s'est lancé dans un nouveau genre : celui du roman policier avec cet opus.

En ce qui me concerne, je n'ai guère été convaincue par ce titre. D'accord, c'est facile à lire, on entre très – voire même un peu trop facilement au cœur de l'intrigue. Il y a également quelques rebondissements, mais, cela reste malgré tout brouillon, et, superficiel. Par moment, le fil conducteur du récit aurait mérité d'être vraiment approfondi.

C'est dommage car il y a des bonnes idées. Et le portrait de cet ex-flic tourmenté - Mathias Taillefer – est pas mal malgré certains côtés déplaisants et / ou désagréables qui font parties de sa personnalité. Il devient attachant et amène petit à petit.

En gros, une lecture mi figue mi raisin qui ne me laissera guère un souvenir impérissable.

Marianne

 

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© Éditions Del Luca, 1958

 

 

Jean Albert

Gondoles de nuit

La Venise de 1847, alors sous occupation autrichienne, est au cœur de ce roman publié en 1958 par Albert-Jean.

Sous c ouvert d'une banale histoire d'amour entre deux êtres que tout opposent, on assiste à la lutte menée par les vénitiens contre l'occupant autrichien pour retrouver leur liberté.

Révolte conduite d'une main de maître par l'avocat et homme politique italien Daniel Manin (1804-1857). Celui-ci fut l'un des principaux acteurs du Risorgimento, en devenant le chef de l'éphémère république de Saint Marc.

C'est tout un pan de l'histoire italienne qui prend vie, d'une manière lyrique et envolée, sous nos yeux et cela même si nos deux héros connaitront un destin tragique.

Une histoire toute simple, sortie tout droit de l'imagination d'un écrivain tombé dans l'oublie, aux multiples rebondissements et dans laquelle on ne s'ennuie guère.

 

Marianne

 

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© Éditions Albin Michel, 1928

 

 

Nicolas Segur

Elle et lui à Venise

La liaison tumultueuse entre George Sand et Alfred de Musset prend à nouveau vie sous la plume envolée de Nicolas Segur.

C'est tout un pan de l'histoire de la littérature française que l'on suit à travers les portraits de ses deux monstres sacrés aux caractères bien trempés ainsi que entier et surtout intransigeant envers l'autre et/ou eux-mêmes. Le Docteur Pagello n'est pas en reste non plus.

Passion et jalousie jalonnent cet épisode intense et surtout dramatique dans la vie de ces deux êtres à la fois fier et sincère. Pour mieux se terminer par la rupture finale et définitive, empreinte de souffrances pour eux deux mais en particulier pour Alfred de Musset.

La liaison entre George Sand et Alfred de Musset peut paraître anecdotique – et dans le cas présent romancée – mais, elle a donné les plus beaux textes de la littérature et notamment ceux écrits par la main d'Alfred de Musset qui eut beaucoup de mal à se remettre de cette liaison.

 

Marianne

 

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© Éditions E. Dentu éditeur, 1877

 

 Georges-Gustave Toudouze

Le coffret de Salomé : nouvelle vénitienne

La figure "emblématique" de Salomé, fille d'Hérode est le point central de ce court roman de Gustave Toudouze (1847-1907).

Il en ressort une intrigue à caractère fantastique autour d'un coffret fictif ayant appartenu – en ligne directe - à la princesse Salomé. Une malédiction se transmettant de génération en génération depuis l'Antiquité, et plus particulièrement depuis sa toute première propriétaire c'est-à-dire Salomé s'est approprié du ledit coffret. Celle ci répandant son “fiel” si le nouveau propriétaire s'avère être chrétien.

A partir de la vengeance de Salomé envers Saint jean Baptiste, Gustave Toudouze bâtit tout un récit autour d'une vengeance, mais, celle issue de la jalousie due à une trahison amoureuse.

Une atmosphère menaçante, voire oppressante se dégage peu à peu. Une certaine angoisse monte en crescendo afin de mieux retomber sur le destin tragique de certains personnages. Au vu des circonstances, le dénouement final semblait inéluctable.

Gsutave Toudouze propose un récit tout simple – peut être sombre et menaçant à cause des nuages qui s'accumulent sur la tête des héros – mais, aux multiples rebondissements.

Marianne

 

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© Éditions Edilivre aparis, 2012

 (collections Coup de cœur)

 

 

Albert Bonneau

La courtisane jaune

La Venise, alors à son apogée, de la première moitié du XVIe siècle a la part belle dans ce roman écrit par Albert Bonneau (1898-1967), un écrivain quelque peu oublié, du moins pour ma part.

Albert Bonneau bâtit tout un récit autour d'ingrédients de facture classique c'est-à-dire amour, complot, trahison, vengeance, mais, on s'y laisse prendre. On peut dire que l'intrigue est simpliste, voire cucul la praline, mais, elle possède l'avantage que l'on entre facilement et rapidement dans le vif du sujet Tout en passant un excellent moment de détente.

Les personnages se divisent en deux catégories : les arrivistes au caractère tordu, exécrable et surtout prêt à tout pour arriver à leur fin et ceux dont la droiture est irréprochable tout en étant intelligent, prévenant envers les autres.

Et au milieu, une mystérieuse jeune femme - “espionne” hors paire – tire les épingles du jeu afin de sauver la veuve et l'orphelin.

En clair, on peut affirmer qu'il s'agit d'un roman historique dit de plage pas désagréable du tout à lire et/ou à découvrir ainsi que reposant.

Marianne

 

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© Éditions Librairie Plon, 1932

 

Paul  Bourget

Le Diamant de la reine

Romancier complètement tombé dans l'oubli de nos jours, Paul Bourget (1852 – 1935) propose avec Le Diamant de la reine une réflexion entrée sur jeu, la manipulation liés aux sentiments, l'amour que l'on peut éprouver envers une personne.

Manipulation consciente de l'individu en question puisqu'il ne peut s'empêcher de séduite toutes les femmes qu'il rencontre à des fins personnels. En fait pour lui, le jeu de la séduction est tout un art.

Le côté historique n'est pas en reste car le titre de ce court roman comprenant seulement 135 pages ferait référence au fameux collier offert par le comte de Fersen à la reine Marie-Antoinette, mais, en brodant un récit fictif autour, tout en étant un objet de convoitise pour certains.

Paul Bourget est peut-être un parfait inconnu en tant que romancier, mais, il faut reconnaître que Le Diamant de la reine, même si il s'agit de son tout dernier roman, est agréable à lire ainsi qu'intéressant à découvrir à découvrir. En effet, il est le reflet de toute une époque et d'une société révolue.

Pour la petite histoire, Paul Bourget fit un séjour à Venise entre avril et juin 1887. Séjour dans lequel il loua le palais Dario, 400 lire la saison, gondolier compris. Il fréquenta également durant sont séjour vénitien, l'écrivain britannique Henry James.

Marianne

 

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