dominique M. a écrit:parce qu'il faut faire un choix: la dynamique des capteurs ne permet pas de tout exposer correctement , neige blanche ou neige sâle that is the question, non? On expose pour la neige, ou on expose pour le reste ... ou alors on expose bien la neige et on récupère les zones sous ex après ... mais de toute façon difficile à gérer à la prise de vue seulement
quoique ... les photos de mon jardin récemment enneigé ne sont pas si mal exposées que cela ... j'ai peut-être des idées qui datent un peu

Sans vouloir te vexer le moins du monde

puisque tu le suggères, je crois aussi qu'il est temps de réviser ce qui était vrai il y a encore quelque temps. Par contre, je te rejoins sur le fait que ce soit possible d'avoir un résultat complètement satisfaisant uniquement à la prise de vue (sans post-traitement) ! Pour autant, loin de moi l'idée d'affirmer que le capteur de mon 5DMkIII est ce qui se fait de mieux en termes de dynamique, mais en l'utilisant correctement et en m'appuyant sur les progrès de Lightroom 4 sur ses algorithmes de dématricage des RAW les possibilités sont certaines.
Un point très important : sur une scène fortement dynamique (neige, nuages blancs ou, pire, comportant une zone ensoleillée et une zone d'ombre), il ne faut pas hésiter à clairement surexposer (dans la limite de brûler les blancs, information fournie directement par mon boitier en faisant clignoter les zones de l'image trop surexposées, ou au minima via la lecture de l'histogramme), et ce pour deux raisons :
1- Afin de compenser la sous-exposition naturelle du boitier face à une scène lumineuse
2- Parce qu'équilibrer au post-traitement une photo sur-exposée permet d'obtenir une photo finale avec une bonne dynamique alors qu'équilibrer au post-traitement une photo sous exposée génère du bruit numérique disgracieux et, potentiellement, des aberrations chromatiques.
Derniers points :
1- Shootez en RAW (au moins dans des conditions de lumière difficiles) ! C'est le seul moyen de préserver tout le potentiel de l'image au post-traitement, contrairement au format JPEG qui est un format destructeur car l'image est interprétée et compressée par le boitier, ce qui limite les corrections possibles après coup
2- Utilisez un bon logiciel de post-traitement, type Adobe Lightroom Photoshop 4, dont les algorithmes de dématricage des RAW ont été optimisés pour exploiter au mieux les hautes lumières
Un petit exemple par la pratique : regarde notamment la photo du Lac de Guery (n°2) ainsi que la dernière de
la série que j'ai faite en Auvergne, j'ai appliqué cette technique