Résumé :
Une femme démembrée, une famille décimée, une vendetta et une enquête passionnante ! Venise n’a pas révélé tous ses secrets. Assemblez toutes les pièces du puzzle pour découvrir la vérité.
Juillet 2023. La police est sur les dents : un braqueur lyonnais ultra- violent, bien connu des services, est de retour. Le même jour, une jeune fille sans histoires, Fanny Duarte, est retrouvée démembrée dans le quartier Confluence. Signe distinctif : un tatouage des anneaux olympiques sur une épaule.
En parallèle, une famille lyonnaise d’origine italienne, les Memmo, est massacrée à Venise. Les parents, ainsi que leurs trois enfants, ont tous reçu cinq balles dans le corps. Quelques jours plus tard, Giulio Memmo, homme d’affaires influent et frère ainé de l’homme abattu, qui semblait vouloir collaborer avec la police, disparaît subitement.
Quel est le lien entre tous ces évènements ? L’enquête entraîne l’inspecteur Roccasecca dans la Cité des Doges, où certains sont bien décidés à garder leurs secrets enfouis dans la vase des célèbres canaux vénitiens.
Mon avis :
Qui y a t'il de commun Entre Lyons Et Venise ? Normalement, rien du tout, mais, dans le cas présent, les apparences sont trompeuses. En effet, braquages, morts violentes et suspectes font qu'elles se rejoignent sur la scène du grand banditisme. Au point de faire collaborer ensemble la police française et vénitienne.
Cela donne ainsi un polar léger et dynamique dont le héros principal - le capitaine Santonino Roccasecca - semble être le personnage récurrent de son créateur c'est-à -dire Rémy d'Aversa puisque Les cinq anneaux s'avère être le troisième volume dans lequel celui-ci apparaît.
Grand admirateur de la romancière Donna Leon, Rémy d'Aversa fait intervenir lors de la partie vénitienne de l'enquête menée par Santonino Roccasecca, certains protagonistes chers à Donna Leon comme par exemple le commissaire Claudia Griffoni, le Signora Electtra. Même le commissaire Guido Brunetti apparait quelques minutes en toute fin d'enquête.
Passée la première surprise, et, même si l'on finit par s'y a=habituer, cela reste malgré tout bizarre de retrouver, sorti de leur contexte, certains individus créent par un autre auteur, même si il s'agit d'un hommage envers lui.
Sinon, cela se laisse lire tout en prêtant à sourire devant le comportement et autres réflexions de l'inspecteur Roccasecca, un être passionné et appréciant la beauté féminine tout en étant cultivé au point de vue musical, littéraire et théâtrale.
