Résumé :
Parce qu'il existait, qu'il existe encore et qu'il existera toujours d'autres solutions que la violence !
Parce que le monde devrait pouvoir s'atteler à relever d'autres défis qu'une dictature mégalomane.
Pollution, réchauffement, pandémie et maintenant invasion russe, les tornades s'amoncellent !
Nous savons tous qu'il faut agir, mais la question est de savoir comment !
Et si la séculaire mais jusqu'ici discrète Fondation Phénix avait trouvé le moyen de remettre l'espèce humaine sur le bon chemin ? C'est ce que pensent une journaliste et quelques érudits, bientôt rejoints par les grandes puissances mondiales. Tous vont se lancer sur la piste de cette Fondation à nulle autre pareille et s'intéresser aux agissements de ses énigmatiques membres.
La Fondation Phénix n'est pas qu'un roman d'aventure atypique écrit pour votre plaisir de lire. Au fil de son histoire initiée lors du dernier raid tatar sur Moscou, puis vous menant des canaux vénitiens au XVIe siècle à la cité maritime d'Avalon au XXIIIe siècle, la Fondation Phénix vous dévoile progressivement sa stratégie pour assurer l'avenir de l'humanité. Et si elle avait raison ?
Après 1531 – Le Phénix, c'est dans un tourbillon de siècles, de pays et de cultures que Thierry Jacquemin vous entraîne avec un second roman néo-humaniste, atypique, rusé, interpellant.
Mon avis :
Thierry Jacquemin propose un roman étrange et ambiguë centré autour d’un symbole mythique : le phénix. Ce dernier est un oiseau fabuleux et chimérique à l’immense longévité, et, surtout caractérisé par son pouvoir de renaître, soit de son propre cadavre soit des flammes de son bucher. Il incarne le cycle de la mort et de la résurrection.
Mais dans le cas présent, l’auteur l’applique à la société et en particulier à la planète, capable de se régénérer à chaque crise au cours des siècles. Celui-ci est représenté par une fondation qui veille sur la terre depuis ses origines jusque dans un lointain futur.
Une certaine logique se dégage dans les événements relatés par l’auteur, à partir des années 1552 mais elle n’est parfois pas facile d’accès. On retiendra la perpétuelle renaissance de la terre au cours des âges et sa faculté à s’adapter à chaque cataclysme au cours des âges.
Cela donne une réflexion « écologique » et peut être humaniste sous couvert d’ésotérisme.
